Quatre joueurs, trois balles et un sabre par personne. Il ne doit en rester qu’un. Samurai Gunn c’est simple comme bonjour.
L’Homme a besoin de se confronter à son semblable. C’est comme ça. C’est dans sa nature. Il fut un temps où on réglait les affronts au pistolet. Le problème, c’est qu’à talent égal, on avait une chance sur deux de passer l’arme à gauche. Mais même sans effusion de sang, qui n’a jamais assisté à un combat de bras de fer ? À un je-te-tiens-tu-me-tiens-par-la-barbichette ? Où encore à un chou-fleur ?
Dans le jeu vidéo aussi on a des moyens de régler ses comptes. FIFA, Street Fighter IV ou Mario Kart viennent évidemment tout de suite à l’esprit. Mais aucun ne sera aussi universel, rapide et jouissif que Samurai Gunn. La prise en main : immédiate. La compréhension des règles : immédiate. Le fun : immédiat.
Il s’agit donc de se trancher joyeusement le bide à coups de sabre dans des niveaux tout pixelisés et au level design malin. On dispose également d’un flingue qui peut tirer 3 balles. Tout le monde – jusqu’à 4 joueurs – est à la même enseigne et celui qui a tué le plus de personnes (ou bien le dernier debout, en fonctions des paramètres) emporte le match. En cas d’égalité ou de quasi-égalité, c’est le showdown. Les intéressés se mettront au clair une dernière fois sur un tout petit niveau, sans pistolets.
La jouabilité est parfaite et le jeu est tendu. Il propose ainsi une épreuve lisse, sans qu’on puisse remettre en cause l’environnement ou la physique. Samurai Gunn est une merveilleuse épreuve d’agôn. Cette caractéristique élémentaire du jeu qui va mettre à l’épreuve vos compétences sur le terrain le plus neutre possible afin de les comparer. Pas de hasard (alea), ou si peu, dans ce jeu. Le contrat, c’est “que du skill” et tout le monde le signe en empoignant une manette.
En bon adepte de l’adage “easy to handle but hard to master“, Samurai Gunn révèle une technicité assez folle. Avec un peu de maîtrise, vous apprendrez à renvoyer les balles avec votre katana sur votre adversaire ou à éviter l’eau, qui mouille la poudre de vos balles et rend votre pistolet inutilisable jusqu’à la prochaine mort. Vous apprendrez également à gérer le recul créé par le choc entre deux lames et tuer plusieurs adversaires d’un coup avec une seule balle.
Samurai Gunn est le parangon du fun immédiat et bien calibré. Dommage qu’il soit si cher. 15 balles, c’est vraiment trop pour un jeu de ce calibre. Donnez-lui un point de plus quand il passera sous les 8 euros. Pour le reste, Samurai Gunn se cantonne aux coups de coudes sur le canap’ et le fait avec l’art et la manière.
Samurai Gunn est disponible sur PC, pour 15 euros et c’est déjà disponible.
L’Homme a besoin de se confronter à son semblable. C’est comme ça. C’est dans sa nature. Il fut un temps où on réglait les affronts au pistolet. Le problème, c’est qu’à talent égal, on avait une chance sur deux de passer l’arme à gauche. Mais même sans effusion de sang, qui n’a jamais assisté à un combat de bras de fer ? À un je-te-tiens-tu-me-tiens-par-la-barbichette ? Où encore à un chou-fleur ?
Dans le jeu vidéo aussi on a des moyens de régler ses comptes. FIFA, Street Fighter IV ou Mario Kart viennent évidemment tout de suite à l’esprit. Mais aucun ne sera aussi universel, rapide et jouissif que Samurai Gunn. La prise en main : immédiate. La compréhension des règles : immédiate. Le fun : immédiat.
Il s’agit donc de se trancher joyeusement le bide à coups de sabre dans des niveaux tout pixelisés et au level design malin. On dispose également d’un flingue qui peut tirer 3 balles. Tout le monde – jusqu’à 4 joueurs – est à la même enseigne et celui qui a tué le plus de personnes (ou bien le dernier debout, en fonctions des paramètres) emporte le match. En cas d’égalité ou de quasi-égalité, c’est le showdown. Les intéressés se mettront au clair une dernière fois sur un tout petit niveau, sans pistolets.
La jouabilité est parfaite et le jeu est tendu. Il propose ainsi une épreuve lisse, sans qu’on puisse remettre en cause l’environnement ou la physique. Samurai Gunn est une merveilleuse épreuve d’agôn. Cette caractéristique élémentaire du jeu qui va mettre à l’épreuve vos compétences sur le terrain le plus neutre possible afin de les comparer. Pas de hasard (alea), ou si peu, dans ce jeu. Le contrat, c’est “que du skill” et tout le monde le signe en empoignant une manette.
En bon adepte de l’adage “easy to handle but hard to master“, Samurai Gunn révèle une technicité assez folle. Avec un peu de maîtrise, vous apprendrez à renvoyer les balles avec votre katana sur votre adversaire ou à éviter l’eau, qui mouille la poudre de vos balles et rend votre pistolet inutilisable jusqu’à la prochaine mort. Vous apprendrez également à gérer le recul créé par le choc entre deux lames et tuer plusieurs adversaires d’un coup avec une seule balle.
Samurai Gunn est le parangon du fun immédiat et bien calibré. Dommage qu’il soit si cher. 15 balles, c’est vraiment trop pour un jeu de ce calibre. Donnez-lui un point de plus quand il passera sous les 8 euros. Pour le reste, Samurai Gunn se cantonne aux coups de coudes sur le canap’ et le fait avec l’art et la manière.
Samurai Gunn est disponible sur PC, pour 15 euros et c’est déjà disponible.
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