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CES 2014 : Mini et Maxi imprimantes 3D chez MakerBot

Il aurait quand même été étrange que l’on ne parle pas du tout d’imprimantes 3D pendant le CES 2014. MakerBot ouvre le bal en présentant deux…

Il aurait quand même été étrange que l’on ne parle pas du tout d’imprimantes 3D pendant le CES 2014. MakerBot ouvre le bal en présentant deux machines : la Replicator Mini et la Z18, une sorte de Replicator Maxi.

Comme son nom l’indique, la première est une version plus petite et plus abordable de la Replicator qui a fait le succès de la marque. Elle se veut plus grand public, en réduisant autant que possible les préréglages. Elle intègre une puce Wi-Fi, et même une caméra pour surveiller l’impression à distance sur son smartphone. Elle sera proposée à 1379 dollars au printemps.

replicator-mini

Le second modèle et nettement plus imposant, pouvant imprimer des objets de 12 x 12 x 18 pouces, soit environ 30 x 30 x 45 cm, afin d’éviter toute perturbation la “chambre d’impression” est hermétiquement fermée pendant toute la durée de l’impression. Pour l’anecdote, MakerBot a imprimé un casque de Stormtrooper suffisamment grand pour que le PDG de la marque puisse l’enfiler. Elle ne sera pas donnée : 6499 dollars  au printemps.

Z-18

Accessoirement, la société annonce le lancement de deux applications, Maker Wave et MakerBot Mobile, cette dernière est une sorte de guide destiné à enseigner aux nouveaux utilisateurs les rudiments de l’impression 3D. Côté ventes, la firme annonce 44 000 unités vendues et 48 millions de modèles téléchargés sur Thingiverse, sa bibliothèque d’objetx 3D.

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10 commentaires
  1. On parle souvent des prix des imprimantes 3D, mais quid des consommables ?
    Par exemple, que coûte l’impression de ce casque 3D ?

    Parce que pour que ça vaille le coup, il faut quand même que les coût ne soient pas rédhibitoires…

  2. Oui on parle jamais des matières employées pour imprimer en 3D…
    Pour faire des bibelots en plastiques à poser sur une étagère ça va bien, mais pour le reste…
    Les propriétés mécaniques, dureté shore, densité…
    Je bosse dans la plasturgie, quand je vois le prix de vente de la tonne de tpe pour faire des tableau de bord ou des joints d’étanchéité… C’est loin d’être abordable…

  3. Si c’est du PLA ou de l’ABS, c’est environ 30€ le kilo, si le casque pèse un kilo ça fera donc 30€ le casque?

  4. Le casque présenté doit peser 100 grammes à tout casser, le PLA étant très léger, donc compter entre 3 et 5€ pour la matière première, suivant le fournisseur (et la qualité, parce que à 30€ la bobine c’est généralement de la merde chinoise mal extrudée qui fait foirer 50% des pièces…)
    L’imprimante grand format à l’air vraiment sympa, reste à voir les détails de sa commercialisation en europe.

    C’est normal que dans l’article pour la mini on ai le prix en Euro et pour la maxi le prix en Dollar ? Ils ont vraiment annoncé un prix Européen ou c’est une coquille dans l’article ?

  5. @dort debout : Il n’a jamais été dit que les imprimantes 3D “grand publiques” (actuelles) avaient vocation à produire des pièces industrielles. Après, dire que ce n’est utilisable que pour des bibelots d’étagères, c’est tout aussi faux.
    Personnellement j’ai imprimé la structure d’un drone en PLA (quadricoptère), qui vole très bien et résiste jusqu’à présent à tous les chocs qu’il a malencontreusement subit.
    J’ai aussi chez moi plusieurs lampes de bureau imprimées en ABS.
    Ma boucle de ceinture est en PLA, avec une densitée de 60% et une épaisseur de 0.5cm, elle est très solide, je ne suis pas du tout sur de réussir à la briser meme en forcant de toute mes forces.

    Bref, l’impression plastique n’est pas faite pour tous les usages (ca viendra sans doute), mais elle a des utilités bien réelles !

  6. @Yezurof: La vraie vocation industrielle des imprimantes 3D (hormis biensûr la fabrication de boucles de ceinture personnalisées) est le prototypage rapide, pour les bureaux d’étude par exemple. Ca peut éventuellement servir aussi à remplacer temporairement une pièce cassée dans une machine (évidemment si les conditions le permettent). Sinon, ça peut aussi servir à faire des bibelots, que l’on pose sur le bureau…

  7. Il faut ce méfier de ce genre d’imprimante. Les imprimantes “pas chère” qui tourne au alentours des 2000€, voir moins des fois, réalise des modèles ou les “strates” se voie énormément. On a tendance à pouvoir conté chaque couche que la machine à fait. Pour une bonne imprimante 3D il faut compte plus de 10 000€ . Cette technologie n’est pas encore au point pour le grand public. Ce genre de machine n’a pour le moment qu’un intérêt très limité, voir gadget. Quoi que le modèle à 6500€ n’a pas l’air trop mal, comme quoi le progrès 😉

  8. Les strates à 100 microns avec une machine bien réglée, je vous mets au défi de les compter…
    Nous distribuerons rapidement ces nouveaux modèles en complément de notre gamme actuelle.

    Sur cette gamme :

    J’aime :
    Le design, la compatibilité des têtes entre les machines, le nouveau plateau de la Replicator, l’alerte en cas de bourrage

    Je n’aime pas :
    Les prix, les consommables incompatibles avec l’ancienne gamme

    Bientôt en précommande sur http://www.machines-3d.com

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