Ce super ordinateur présumé est le rêve de toutes les agences d’espionnage. Une machine capable de casser n’importe quel code, d’accéder à n’importe quelle information cryptée, quel que soit son degré de sécurité, voilà sur quoi travaillerait la NSA. Le projet serait développé sous le nom de code Penetratring Hard Targets et serait budgété à 79 millions de dollars.
Tout ça, c’est bien beau et cela permettra à la NSA d’avoir des oreilles partout. Cependant, une telle machine est très compliquée à mettre au point selon les experts interrogés par le Washington Post. Scott Aaronson, membre du MIT, affirme qu’il est très peu probable que la NSA soit capable de créer une machine avec une telle avance sur celles des sociétés civiles sans que personne ne soit au courant.
Dans tous les cas, une telle machine serait révolutionnaire technologiquement parlant. La NSA développerait cet ordinateur quantique dans des pièces appelées cages de Faraday, protégées des pollutions électromagnétiques extérieures.
🟣 Pour ne manquer aucune news sur le Journal du Geek, abonnez-vous sur Google Actualités. Et si vous nous adorez, on a une newsletter tous les matins.
TRANSLTR 🙂
“d’accéder à n’importe quelle information cryptée”
À noter qu’en français, on dit chiffrée…
Ah la la théorie du complot quand tu nous tiens ….
Plus sérieusement je suis sur que toutes les agences “d’espionnages” du monde travail sur ce type de machine. La securité des données sur la toile est une utopie à laquelle tous le monde aimerai croire mais n’exite plus depuis longtemps, on peut seulement ralentir quelqu’un qui veut pirater vos donner ….
rho l’vieux troll.
non crypter existe c’est dans le dico. et même si ça y était pas, ça n’enlevé rien du tout à l’article…
spice de troll des cavernes va !
@Acapucho euh autant que je sache (j’admets plus être trop à jour sur le sujet) si t’utilises un bon cryptage AES, c’est pour le moment indéchiffrage (genre en cours de crypto on avait fait le calcul, il fallait genre des milliards de milliards d’années à un machine sur puissante).
Autant il y avait des rumeurs comme quoi le DES avait une backdoor, pas l’AES.
Après bon…
Changez de traducteur: “computer that could crack *most* types of encryption” ne se traduit pas par “machine à décrypter *universelle*”.
Tous les algorithmes de chiffrement ne sont pas vulnérables à une attague quantique.
@esus : Crypter est un anglicisme qui n’a pas le même sens que chiffrer. Déchiffrer un contenu chiffré, c’est le rendre lisible en utilisant la clé de (dé)chiffrement. Décrypter un contenu chiffré, c’est utiliser des moyens détourner pour le rendre lisible. De là, crypter ne veut strictement rien dire. Je te laisse lire par exemple le bas de la page 29 de ce document : http://www.ssi.gouv.fr/IMG/pdf/RGS_B_1.pdf
Un ordinateur quantique non pas développé pour l’intérêt de tous (médecine, météorologie, physique et j’en passe), mais pour qu’une “superpuissance” puisse asseoir sa domination sur le monde, ça vend du rêve.
C’est surtout parce que c’est la merde pour eux avec une grosse augmentation des communication chiffrées, ça va devenir très difficile s’il n’est pas possible d’ajouter des failles dans les algorithmes.
Pour info ce n’est pas Snowden qui distille les infos au compte gouttes, mais les journalistes des différents journaux qui décryptent et vérifient l’énorme quantité de données fournies par Snowden il y a quelques mois.
J’adore ! Plus on avance dans les révélation sur la NSA et plus je me dit que Dan Brown était bien inspiré lorsqu’il a écrit son livre “Forteresse Digitale”.
@Flo : y’en a qui n’ont toujours pas essayé de comprendre comment “marcherait” un ordinateur quantique hein.
Même s’il faut un milliards d’année avec un serveur dernier cri pour casser ton code il est toujours binaire est ne fonctionne qu’en testant une valeur après l’autre (voir plusieurs en même temps mais pas beaucoup) et le résultat reste lui aussi binaire : oui ou non (ça passe, ça passe pas).
Donc c’est le nombres de combinaison possible qui rende la tache si longue.
Maintenant un ordinateur quantique, selon sa puissance (définit par le qbit) vas non pas tester les combinaisons l’une après l’autre mais toutes à la fois.
En image imagine une imprimante qui n’imprime que du noir (binaire quoi), elle pourrais très vite, malgré cela elle ne pourrait faire une nuance parfaite entre le noir et le blanc alors qu’une autre imprimante imprime un millier, un million voir un milliard de nuance (selon sa puissance) entre le noir et le blanc.
Maintenant tu tes dit que le code d’accès est une nuance de gris bien spécifique, tu comprend que tu peut trouver avec l’imprimante binaire mais faut être patient et surtout avoir de la chance alors qu’avec l’autre tu va imprimer toutes ses nuances possible en une page et tu a de très forte chance de trouver.
Pour ceux qui ont tenu jusque là :
Ce qu’il faut savoir aussi c’est que le cryptage/chiffrage par un ordinateur quantique resterait (selon les hypothèses en cours) totalement incassable.
Le premier pays qui arriverait à faire cela pourrait donc espionner à tous va mais en plus rendre ses propres info totalement inviolable…Quel pays ne recherche pas cela ?
@edy : ta conclusion est absurde. N’importe quel chiffrement peut être, à minima, brute-forcé. Qu’il soit effectué par un ordinateur quantique ou autre, un chiffrement reste un moyen de passer d’un élément A à un élément B via une transformation impliquant potentiellement une ou plusieurs inconnues. Certes, ça peut prendre énormément de temps, mais retrouver ces inconnues, quelle que soit la manière, n’a rien d’impossible. Il n’existe pas, aujourd’hui, de chiffrement inviolable.
Suis-je le seul à trouver le nom de code…trivial ?
D’habitude c’est “StormShadow” ou “Thorngate” 😳
@Kernald : La règle sur un système quantique c’est que le simple fait de regarder change la valeur, donc si on espionne une communication, cette même communication ne peut rester intacte, l’intrus est donc forcément détecté… le but de l’espionnage étant de voir sans être vu tout tombe à l’eau car information ou désinformation vue que les communicants peuvent être facilement au courant de l’espionnage.
Par exemple :
http://physique.quantique.free.fr/cryptographiequantique.htm
Ensuite oui un cryptage quantique de fichier peut être copier sur une ligne standard et être décrypté sans que l’utilisateur final puisse le lire sauf qu’un cryptage quantique “pourrait” avoir besoin de plusieurs clés simultanés, chose possible en physique quantique mais impossible avec un ordinateur conventionnel.
Donc oui ils pourraient être crackés…avec un ordinateur quantique.
Tous reviens quand même à la technologie de cryptage et de transfert de l’information.
@edy : Tu ne parlais pas dans ton précédent commentaire d’être au courant ou non que le message ait été intercepté, seulement du fait qu’il soit impossible à déchiffrer. La présence d’une ou plusieurs clés ne change rien à part la durée du brute-force, j’ai d’ailleurs bien précisé dans mon commentaire précédent “une ou plusieurs inconnues”. Ça n’a rien d'”impossible avec un ordinateur conventionnel”, tout dépend de l’algorithme utilisé. Ce n’est pas parce que c’est énormément plus long que ça en devient impossible.
@edy merci pour les infos. C’était peut être pas la peine d’être condescendant.
J’ai fait des cours de physique quantique et je m’étais vaguement informé sur les ordinateurs quantiques. Puis c’est devenu trop compliqué et je me suis rappelé la phrase “If you think you understand quantum mechanics, you don’t understand quantum mechanics”. Du coup je me suis dit “à quoi bon ?” 😀
De plus, ma remarque ne prenait pas en compte les ordinateurs quantiques justement. Je répondais simplement à Acapucho qui prétend qu’il est impossible de protéger réellement ses données et ce, depuis longtemps.
Je suis en désaccord avec sa remarque.
Espionner tout en sachant que ceux qui sont espionner en sont informé rend toutes viabilité des informations caduque.
Mais oui le cassage est possible si le cryptage est basé sur une seule clé simultané et qu’on a des milliers (et plus des centaines) d’année à perdre.
Si la clé est multiple, y’a plus qu’a avoir un ordinateur quantique soit même pour décrypter sinon…on l’a dans l’os car même si on met la bonne clé à un moment, le cryptage en attendra d’autre simultané et rejettera la demande.
Dans l’absolue, je te l’accorde tous est cassable…avec des moyens équivalent sauf que le jour ou un pays aura la technologie quantique, les autres auront eut le temps de perdre tous leur système d’information confidentiel et donc de mettre en route leur propre ordinateur quantique dans le secret.
Si le secret de sa mise au point ne peut être garantie alors le sabotage sera assuré par le prédécesseur histoire de garder pour lui seul cet énorme pouvoir sur l’information.
Il ne faut pas ce leurrer, cette découverte risquerait de déclencher une nouvelle guerre sauf si elle reste entièrement secrète, ce qui n’est pas dans la nature humaine.
L’algo de McEliece n’est pas sensible aux ordinateurs quantiques et resterai donc secure.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Cryptosyst%C3%A8me_de_McEliece
Cette info vient de mon prof de sécu, mais n’est pas présente sur wikipedia.
Encore une traduction merdique du JDG, merci aux apprentis rédacteurs !
Un chiffrement totalement incassable, même par brute force, ça existe hein 🙂 et depuis très longtemps. Un chiffre de vigenère avec une clé totalement aléatoire et aussi longue que les données à chiffrer est absolument incassable, même avec un temps infini devant soi 🙂
Bon dans la pratique, c’est quasiment impossible à mettre en place mais bon…
@Couscous
Faux …
Le brute force finira toujours par gagner… vu qu’il teste TOUTES les possibilités d’ou le cassage.
Par contre, il en ressortira des tas de solutions “probables” mais pas une solution unique.
Après, il suffit “juste” de trouver de laquelle il s’agit en fonction du contexte (vu que l’on connais l’émetteur / destinataire)…
Rien n’est incassable (a par un Nokia 3310)
🙂