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66% des utilisateurs de smartphone victimes de NoMoPhobie

Tandis que le nombre de terminaux mobiles continue de croître dans les foyers, une nouvelle dépendance se dessine aujourd’hui : la Nomophobie. Ce terme, contraction de…

Tandis que le nombre de terminaux mobiles continue de croître dans les foyers, une nouvelle dépendance se dessine aujourd’hui : la Nomophobie. Ce terme, contraction de « no mobile phobia », est un concept né d’une étude conduite par le UK Post Office en 2008. Selon ce rapport, 53 % des utilisateurs de téléphone mobiles présenteraient des symptômes d’anxiété liés à la potentielle perte de leur smartphone, de coupures dues au manque de couverture réseau ou à la panne de batterie.

Un constat toujours réel 5 ans plus tard puisqu’une étude conduite par FrontRange auprès de 800 possesseurs de smartphone révèle que 84% des utilisateurs avouent être accros et que 71% d’entre eux déclarent connaître un proche susceptible de souffrir de cette addiction. En effet, le fait de voir son téléphone portable se décharger ou de le perdre de vue momentanément leur est une véritable source de stress. Un mal qui s’inscrit au-delà du cercle privé et impacte également le monde de l’entreprise.

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FrontRange a donc réalisé cette étude sur près de 800 citoyens américains propriétaires de smartphones, âgés de 18 à 65 ans afin de mesurer leur fréquence d’usage des terminaux mobiles et déterminer leur taux d’addiction.

A la question, “pourriez-vous passer une semaine sans votre portable ?” 61% des personnes interrogées estiment ne pas pouvoir rester sans smartphone aussi longtemps (contre 66% qui ne pensent pas pouvoir rester plus d’une journée sans leur téléphone portable), 44% déclarent pouvoir le faire contre un dédommagement de 100$ et 19% en échange d’une rétribution de 500$ !

Les résultats prouvent que la plupart des personnes concernées ont conscience d’un usage « machinal » de leur smartphone : 45% des répondants affirment vérifier/utiliser leur terminal au moins toutes les heures. A la question même de l’addiction, 57% des personnes interrogées confient leur crainte de voir leur usage augmenter avec le temps et 52% pensent eux-mêmes en souffrir.

Aujourd’hui, l’usage de ces technologies est incontournable et les terminaux mobiles s’inscrivent à la fois dans les sphères privée et professionnelle. Nous vivons à l’époque de la connectivité permanente, nous sommes dans « l’instantanéité » grâce aux réseaux sociaux et aux nouveaux modes de vie qui s’y sont adaptés. L’utilisateur veut pouvoir accéder à ses emails et ses applications à tout moment.

Face à ce constat, il est nécessaire que chacun d’entre nous prenne conscience de ce risque d’addiction et ne pas se laisser aller à un usage abusif du smartphone. L’étude révèle en outre que le plus important pour ces utilisateurs accros est de « rester connecté » et « de garder le contact »… soit des activités tout aussi bien réalisables sans smartphone, dans la « vie réelle ».

Pourriez-vous passer une semaine sans votre portable ?

Nomophobia-infographic

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25 commentaires
  1. Après c’est clair que si je paume mon portable de vue, je stresse parce que j’ai pas envie de l’avoir paumé vu le prix que ça coûte, je suis compté dans les anxieux? ^^
    Sinon a part ça, je considère pas être si accroc que ça, je l’utilise que dans le train pour lire des news (si ça capte) et jouer à des jeux.

  2. Personnellement oui, déjà que ça doit faire presque un an que j’suis avec un feature phone. Et si éventuellement je me fais voler ou je perds mon futur smartphone je serais moins peiné que ceux qui dépensent plus de 700e pour un phone, car oui ma limite est de 300 maxi selon le modèle 8)

  3. content de pas (plus) avoir de smartphone. Mon nokia à 19€ si j’le perds osef. Et puis franchement les gens sont tellement cons, à quoi bon vouloir “être connecté” en permanence, pour parler à Jean Kevin de son GTA 46, à Marie Joëlle du dernier gagnant de “Top chef”, Gérard qui joue à candy crush avec le “bip touche” activé dans le train, regarder des videos de chats sur youtube,…

  4. C’est normal, c’est même étonnant que ce ne soit pas plus élevé.
    Avec la tonne d’information qu’on a dans nos smartphone (mail, photo, conversation, données personnelles, etc…), c’est comme quand tu perd ton portefeuille, plein d’info sur toi sont dans la nature.

    Après pour une coupure réseau c’est pareil, enfin ça dépend du temps que ça prend mais je sais que je n’aime pas être quelque part ou je ne capte pas trop longtemps (genre une semaine de vacance dans le trou du Q du monde).

  5. Non plus, pas de stress. Surtout que c’est plutôt le contraire, statistiquement, c’est l’un des appareils électriques le plus proches du lit.

    Pour les téléphones Android, depuis le google store on peut programmer la localisation du téléphone et l’effacement de données à distance. Sans compter le répertoire synchronisé dés qu’on utilise son compte google.

    FB est délaissé, et quoi qu’il en soit, il y a plein d’autres moyens de communication.

    Je réalise de plus en plus de coupures de téléphone/mails les week-ends.

    Le prix? Ben ça coute quand on l’achète, mais si on veut le revendre on gagne rien. C’est un produit de consommation.

    J’aurais plutôt la tendance a avoir la WiMOphobie (With Mobile Phobia)

  6. Tout dépends du cadre. Restez une semaine chez moi sans portable, facile, mais surtout du au fait que ma connexion internet prendrait le relais pour mes communications.

    Pour avoir passé une semaine dans un endroit ou seuls les coups de téléphones et sms passaient, la encore oui, mais à cette seule condition.

    N’ayant pas de fixe, je me vois mal passer une semaine sans contact avec ma famille, sachant que le plus proche est à plus de 200kms. (900kms en ce moment vu que je suis en mission loin de chez moi).

    Par contre j’ai quelque poussées d’anxiété lorsque je n’arrive pas à avoir le réseau quand j’en ai besoin, mon smartphone étant mon plan B pour pas mal de choses. Dernier exemple en date, impossible d’accéder à ma messagerie pour récupérer des billets d’avion en pdf dont j’avais oublié la version imprimée au bureau.

    Pour la perte, je serais plus emmerdé par la perte des mes contacts, et aussi la récupération de données personnelle, que par la perte du téléphone lui même.

  7. Une semaine sans smartphone ? faudrait déjà que j’ai un téléphone portable ! Je ne suis pas du genre que l’on sonne.

  8. Tout va bien, je viens de passer un mois sans smartphone, et il ne m’a pas manqué le moins du monde….
    Et pourtant je n’étais qu’aux US, j’aurais pu, si je l’avais voulu prendre un téléphone qui fonctionne chez eux pour l’occasion. Mais non. M’en fout. 🙂

  9. Cas véridique mais stats redicules,…comment 61% peuvent pas se passer d’une semaine et 66% d’une journée?

    En tout cas, ce qui est sùr, c’est que les lag et les problèmes de réseau rajoutent du stress et de l’angoisse dans un monde connecté partout :-€

  10. Lol c´est un gros vendredi de Troll aujourd hui. Mais au moins c´est du troll rigolo 🙂

    @Vashe : “Et puis franchement les gens sont tellement cons, à quoi bon vouloir « être connecté » en permanence, pour parler à Jean Kevin de son GTA 46, à Marie Joëlle du dernier gagnant de « Top chef », Gérard qui joue à candy crush avec le « bip touche » activé dans le train, regarder des videos de chats sur youtube,…”

    Je ne sais pas quoi dire : là parle sans doute de facebook … mais personne ne te menace pour t´inscrire sur facebook
    EN plus être connecté te permet aussi de faire des activités plus intelligentes, comme par exemple lire des articles d´informations, jouer à des jeux qui font réfléchir

    @Crew42 : “Une semaine sans smartphone ? faudrait déjà que j’ai un téléphone portable ! Je ne suis pas du genre que l’on sonne.”
    Alors que fais tu sur un site geek, lisant un article sur les téléphone portable … hahaha

    Bref bien joué les gars pour vos blagues 🙂

  11. “44% déclarent pouvoir le faire contre un dédommagement de 100$ et 19% en échange d’une rétribution de 500$ ”
    il y a des gens bizarres quand meme
    et pour 1000 peut etre plus personne

  12. J’ai toujours pas de smartphone, je me traine un vieux ZTE a 30 euros, et ca me convient. Il m’arrive parfois de pas y toucher pendant 2 semaines, il reste décharger sur mon bureau. Ce qui surprends le plus les gens c’est que je bosse dans l’informatique, et pourtant j’ai jamais ressenti le besoin d’avoir un smartphone.

  13. en meme temps je comprend les gens sois en stress ca fait pas tres swag de sortir le tel toute les 10 min et de pas montrer les photos du diner de la copine a son frere sur le fauxbook

  14. en meme temps je comprend les gens sois en stress ca fait pas tres swag de NE PAS sortir le tel toute les 10 min et de pas montrer les photos du diner de la copine a son frere sur le fauxbook
    sorry pour l edit barbare

  15. en meme temps je comprend les gens sois en stress ca fait pas tres swag de NE PAS sortir le tel toute les 10 min et de pas montrer les photos du diner de la copine a son frere sur le fauxbook
    sorry pour l edit barbare

  16. La première dépendance au smartphone est la dépendance au téléphone mobile. C’est la fonction qui manquerai le plus car nous ne sommes plus organisé pour la vie sans téléphone : qui, en dehors des irréductibles qui refusent d’avoir un téléphone mobile, connait par cœur le numéro de ses proches ou a sur lui un répertoire papier ? Le problème, c’est que les autres s’attendent maintenant à avoir une réponse à leurs messages dans un temps raisonnable et risqueraient de ne pas comprendre si ils ne reçoivent pas de réponse au bout d’une journée (alors une semaine…).
    Cependant, quand je suis à l’étranger, je me passe très bien de téléphone. De même, je m’en passe quand je fais du sport ou d’autres activités. Ils ne faut pas hésiter à gérer les moments où on accepte d’être joignable…

  17. Donnez y un nom si vous voulez, moi je m’en fous, je suis technophile et j’aime mon smartphone. Je fais énormément de choses avec et je ne me considère pas comme malade même si je l’ai en permanence avec moi. Si je le perd ça me donne une excuse pour en acheter un nouveau mais je ne pourrais pas m’en passer ^^ Ca ne m’empêche pas d’avoir une vie sociale bien remplie, des activités, jouer avec mes gosses, rencontrer des gens, partir en voyage etc…J’emmerde copieusement les psys qui pensent que mon esprit est détraqué à cause de mon addiction. Je vie très bien avec.

  18. Je l’avoue perso je pense l’être à moindre mesure (vient de passer 2 ans en Australie, et perdu dans le bush, t’es parfois un peu anxieux sans accès net). Une journée pas de soucis, l’anxiété apparait après quelques jours, puis ensuite tu t’habitue et n’y pense plus, tout du moins faut avoir d’autres activités à coté…
    Mais quand je lis tout les coms, je pense qu’il faudrait quand même prendre en compte l’accès au smartphone lui-même, réseau ou pas réseau, ainsi que l’accès à internet ou au pc tout court. Je pense pouvoir facilement me passer de mon smartphone si je sais que j’ai accès à un PC pas trop loin. Une étude sur la déconnexion totale serait p-e un peu plus intéressante, et j’entends par totale l’accès aux devices eux-mêmes…

  19. Pas de portable pendant une semaine, ce serait le bonheur !
    Plus d’appels d’utilisateurs les samedis à 5h du matin quand t’oublies de l’éteindre et qui te pourrissent la grasse mat’ tant espérée chaque jour de la semaine…

  20. @Ray +1
    Je ne peux absolument pas me passer de mon smartphone.
    Outre les fonctions de base sms et appels avec mes proches ou le bureau, indispensables, je l’utilise pour plein d’autre choses, repérer et réserver une autolib proche de mois, repérer les vélibs disponibles, regarder l’heure de passage des prochains bus, trams ou RER (oui je me déplace beaucoup sur paris et sa périphérie). Lire et répondre à mes mails. Avoir accès à des documents pdf sur skydrive ou dropbox. Programmer les prochaines vacances entre potes sur un groupe facebook. Parler à un pote à l’étranger par what’s app. Lire des news en anglais dans les transports pour progresser, apprendre quelques mots de vocabulaire grace à wordreference. Sans oublier évidemment d’avoir ma musique tout le temps sur moi, pouvoir prendre des photos souvenir à tout moment….
    Il y a également le catalogue de jeux très fourni mais personnellement je préfère la sensation d’une manette donc je ne joue pas sur smartphone.
    Cela ne m’empêche pas d’avoir une vie sociale épanouie, famille, amis, petite amie, sorties, salle de sport…

  21. He he moi je suis retourné au feature phone ! J’ai aussi un BlackBerry mais c’est pratiquement un feature phone aussi.

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