Le Mordor ? C’est au Texas

Certains scientifiques aiment s’amuser et ça nous amuse. Par exemple, le Dr Dan Lunt, chercheur à l’université de Bristol et climatologue de son état, est un grand fan de Tolkien. Il a ainsi eu l’idée saugrenue d’étudier le climat de la Terre du Milieu pour trouver des similitudes avec notre monde.

Pour faire ses calculs, le Dr Lunt s’est penché sur les cartes dessinées par Tolkien. Celles-ci ont changé au fil du temps, elles sont devenues de plus en plus précises et certaines régions ont un peu changé. Il a également bien étudié les descriptions des lieux naturels dans les livres. Il s’est ainsi focalisé sur la période de 60 ans entre Bilbo le Hobbit et le Seigneur des Anneaux et a passé ses données dans un supercalculateur de l’Advanced Computing Research Center qui étudie les changements climatiques.

Ainsi, l’étude nous apprend que la Comté dispose d’un climat très proche de celui de l’ouest de l’Angleterre. Peu étonnant, vu que Tolkien s’est inspiré de cette région pour le pays des hobbits. Mais le climat de la Comté s’approche également de celui de l’île du nord de la Nouvelle-Zélande (funfact : Peter Jackson a tourné les scènes de la Comté sur l’île du Sud).

Pour le reste de la Terre du Milieu, la partie Nord adopte le climat de l’Europe occidentale et le Sud (Rohan-Gondor) celui du Maghreb. Dr Lunt évoque même le fait que la Terre du Milieu devrait normalement être recouverte de forêts, mais les dragons et les orques, qui ne sont pas fans de verdure, en ont décidé autrement. L’étude nous apprend également que les Havres Gris, port elfique qui sert de point de départ au voyage vers Valinor, est un lieu idéal, le vent poussant les bateaux vers le large.

Pour finir, l’étude évoque le cas du Mordor. Ainsi, nous apprenons que même sans l’intervention de Sauron, l’endroit ne serait pas plus hospitalier. Le Mordor se situe en effet dans une position géographique qui rappelle Los Angeles ou le Texas. Il y fait chaud et l’humidité y est quasi inexistante.

Le Dr Lunt est un gros nerd de Tolkien. Et si l’étude qu’il a réalisé ne vous a pas convaincu de la chose, sachez qu’il l’a signé du nom de Radagast le Brun. Il l’a même traduite en langage elfique et en runes naines.