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Impression 3D : une nouvelle arme à feu, en métal cette fois

Le Liberator et son successeur, le Grizzly, font des émules. Solid Concepts, une entreprise – texane – qui se spécialise dans l’impression 3D, a également créé son…

Le Liberator et son successeur, le Grizzly, font des émules. Solid Concepts, une entreprise – texane – qui se spécialise dans l’impression 3D, a également créé son arme imprimée en 3D. Pas de plastique cette fois, pas assez résistant, les Texans ont choisi d’utiliser du métal. Il a donc fallu utiliser le procédé de frittage par laser, qui consiste grossièrement à chauffer de la poudre de métal à l’aide du laser pour concevoir l’objet couche par couche. Au final, 30 pièces de l’arme ont été conçues de cette façon.

3D-arme-solid-concept

L’arme est évidemment bien plus résistante que celles réalisées à partir de plastique et selon les créateurs elle a pu tirer à 50 reprises, sans aucun problème. Cela prouve que l’impression 3D peut-être utilisée pour bien plus que fabriquer “des bibelots et des têtes de Yoda” selon les concepteurs. Cela montre également qu’elle est suffisamment performante pour créer des armes.

Ils précisent tout de même que la chose n’est pas accessible à monsieur tout le monde. La première barrière étant évidemment le coût de l’imprimante. Son utilisation est par ailleurs assez complexe et nécessite une certaine expertise.

On peut voir fonctionner l’arme dans la vidéo ci-dessous.

http://www.youtube.com/watch?v=u7ZYKMBDm4M

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26 commentaires
  1. Il faudrait que l’entreprise explique un peu l’objectif de cette démo: elle veut restreindre la vente de l’impression 3D ? Ou bien inciter les gens à acheter leur produit ?….

  2. Avant la vente d’arme était limiter. Maintenant n’importe qui peut imprimer et jeter son arme.
    Bravo le progrès.
    il ne faut pas non plus s’étonner d’où ces idées viennent.

  3. C’est génial, dans quelques mois n’importe qui pour quelques milliers de dollars pourra se fabriquer un flingue, sans aucun contrôle.
    Voilà qui va faire progresser cette magnifique fosse à purin qu’est l’humanité…

  4. Tu sais que partout, meme en France, si tu as de l’argent et l’envie tu peux toujours t’acheter une arme, sans autorisation

  5. Je voudrais rappeler que même sans imprimante 3D vous pouvez vous fabriquer votre arme, pour peu d’avoir les plans et quelques outils permettant d’usiner les pièces. L’imprimante 3D fait juste ça plus rapidement.
    Deja qu’une imprimante 3D plastique c’est pas donné, alors pour des objets métalliques…

  6. Ouais une fritteuse laser c’est un autre budget que l’imprimante 3D…

    Mais l’utilisation est pas vraiment plus compliquée,

  7. c’est facile de trouver une arme a feu comme un paquet de cigarette.

    qui va encore au tabac pour acheter des paquet de cigarette a 6€50 sachant qu’ont trouve des paquet de cigarette a 3€ voir 2€50 au marché noir.

  8. @greg3395:
    J’habite depuis toujours dans un arrondissement “turbulent” à Paris donc que je le connais très bien. Et autant pour les cigarettes je vois bien où aller autant pour les armes…

  9. Vous avez bien des imprimantes et vous ne faites pas des faux billets.

    Question de bon sens et de protocoles de sécurités (scan et impression de faux billets impossible avec les imprimantes). On applique ça (tant bien que mal, surtout en mal) et hop.

    ou alors interdire les imprimantes 3d qui sortent du dur (autoriser le plastique pas trop solide). et réserver celles ci à des professionnels ou une utilisation encadrée (imprimerie par exemple) mais là le progrès n’y est plus.
    où encore forcer la machine, quelque soit le motif imprimé, d’y laisser une griffe pour faire une traçabilité et chacune des imprimantes depuis sa création serait répertoriée.

  10. On parle de machines qui coutent 200 fois plus cher qu’une imprimante 3D dédiée au plastique. Leur utilisation n’est pas à la portée du premier venu et ce n’est pas le genre de machine qui se branche sur une prise 220V (l’énergie requise pour le laser est importante) et qui s’installe sur le bureau à coté de votre PC. Par ailleurs, les pièces produites nécessite des opération supplémentaires afin d’obtenir des pièces pleinement fonctionnelles.

    Peut on faire des pièces en métal en “Impression 3D” ? Oui, et ce n’est pas nouveau.
    Peut on le faire chez soi ? Non

  11. On parle de machines qui coutent 200 fois plus cher qu’une imprimante 3D dédiée au plastique. Leur utilisation n’est pas à la portée du premier venu et ce n’est pas le genre de machine qui se branche sur une prise 220V (l’énergie requise pour le laser est importante) et qui s’installe sur le bureau à coté de votre PC. Par ailleurs, les pièces produites nécessitent des opération supplémentaires afin d’obtenir des pièces pleinement fonctionnelles.
    Peut on faire des pièces en métal en “Impression 3D” ? Oui, et ce n’est pas nouveau.
    Peut on le faire chez soi ? Non

  12. Si ils n’ont pas réalisé toute les pièces avec l’impression, ce n’est pas vraiment un exploit. Et étant donné que c’est du métal, ce n’est pas une machine accessible évidement.

  13. Au texas un 1911 inox se trouve de partout doit coûter dans les 800$, je ne vois pas l’intérêt d’en faire un sur une imprimante hors de prix.
    Il n’ont pu faire aucun ressort avec le imprimante donc à la sortie l’arme ne marche pas.

  14. Oh mon dieu ! Quelle horreur !

    Maintenant pour 50 000 pauvre dollars ils pourront se fabriquer une arme merdeuse.

    Heureusement qu’on ne peut pas acheter d’arme dans la rue, quelque soit le pays, pour 100 fois moins.

  15. Le progès fait que avec le temps ces éléments seront de plus en plus facile à imprimer, de meilleure qualité et de moins en moins cher. Comme avec toute technologie.

    Bien entendu, personne ne va acheter une telle imprimante juste pour se faire une arme perso, comme dans les années 70 personne ne s’achetait un ordinateur à part les très grosses entreprises, vu qu’ils coutaient une fortune et ne servaient à rien à mr. tout le monde.

    Des chercheurs ont déjà imprimé des tissus avec des cellules vivantes, mais n’ont pas encore créé d’organes fonctionnels, loin de là.

    D’autres ont imprimé de la nourriture à partir d’éléments nutritifs, mais rien qui donne envie d’être mangé.

    Un jour on pourra se faire imprimer des pièces de rechange pour sa voiture chez le garagiste, et dans un futur lointain, les imprimer chez soi à mon avis, ainsi qu’une mutlitude de choses. Peut être pas nous, mais les générations future oui.

  16. C’est quand même étonnant cette effervescence autour de l’impression 3D. Je travaille pour une entreprise qui développe des systèmes type DMLS et évidemment qu’on fabrique bien plus que de simples bibelots. Ça fait des années que des pièces sont produites et intégrées dans des produits de (très) haute technologie. Et ça n’est clairement pas à la portée de tout le monde. Tant en terme de prix (on parle de plusieurs centaines de milliers d’euros pour la machine), que de coûts de fonctionnements (électricité, poudres métalliques).

    Ce que je ne comprends pas, c’est pourquoi une entreprise comme celle ci veut s’afficher avec une arme fabriqué par additive manufacturing. Ca ne fait qu’alimenter une peur grandissante de la technologie, et en plus ca n’est clairement pas un exploit vu les performances et possibilités exceptionnelles de cette technologie… J’ai envie de dire, c’est typiquement Américain.

  17. Une imprimante 3D métal à une taille d’une machine industrielle. En plus cela nécessite de cette poudre d’être passé dans un four à 2000° pendant 24h après avoir été imprimé pendant des heures, et ensuite elle reçoit un second traitement qui dur 24h. Alors à la porté de tout le monde, à moins que tu es 600 000€ à investir…J’en doute ! Pour un handgun qui ne tir que 50x je ne crois pas que ça vaille la peine.

    Go Youtube pour voir des vidéos d’impression de ce genre.

  18. C’est quand même malheureux qu’en France on ne produise plus une seule arme, alors qu’on a un savoir immense en la matière.
    C’est les allemands, belges, autrichiens, italiens et américains qui se frottent les mains de notre mise à l’échec de l’industrie de l’armement léger. Quand à se truc aucun intérêt si ce n’est faire le Buzz.

  19. C’est vrai que ça a l’air super accessible comme moyen de se procurer une arme… Autant aller la chercher dans la rue, ce sera plus simple.

  20. par contre les couteaux en plastique ou en os indétectables par les relous de la sécurité dans les aéroports, ça peut agacer…
    ( mais pour autant, statistiquement : l’avion est le truc le plus sûr.
    La destinée étant 100% indépendante des précautions )

Les commentaires sont fermés.

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