Assassin’s Creed IV: Black Flag ne sort qu’un an après son prédécesseur et nous fait faire beaucoup de bateau, ce qui est sympa. Malheureusement le freerun est toujours aussi mal foutu.
Aye Captain Kenway. C’est vous. Vous êtes beau, blond et juste assez centré sur vous-même pour n’avoir qu’un objectif dans la vie : être riche et mener une vie facile. En ce sens, Edward Kenway, de son complet patronyme, est aussi libre que le monde qu’on vous propose dans ce jeu. Le héros va là où il y a de l’or, va là où ses intérêts personnels le guident et c’est pour ça qu’on vous donne, très rapidement dans le jeu, un bateau.
Ce navire, votre navire, le Jackdaw, c’est le second vrai personnage du jeu. Il vous emmènera partout sur une carte ouverte conséquente. La navigation représente d’ailleurs au moins la moitié de ce que le jeu a à vous proposer. À la barre de ce navire, vous allez prendre part à des batailles navales explosives, partir à la chasse au trésor sur des îlots abandonnés, pêcher du requin, visiter les fonds marins grâce à la cloche de plongée. Les activités sur les mers turquoise des Caraïbes ne manquent pas.
Les dangers non plus d’ailleurs. Les chasseurs vous poursuivront si votre réputation de pirate sanguinaire est trop répandue. Les lames de fond endommageront votre coque si vous ne les prenez pas bien de face. Les tornades feront également du mal à votre bateau et, bien sûr, il faudra prendre soin de ne pas rentrer dans un récif. En résumé, sur le Jackdaw, on ne s’ennuie pas. En plus, pour s’occuper pendant les longs parcours, il y a toujours les chants de marins.
Par conséquent, Edward aura beau être l’Assassin le plus équipé de sa génération, il ne sera rien sans quelques pièces de bordée supplémentaires ou un bon renforcement de la coque de son vaisseau. Vous devrez donc mettre à jour votre propre équipement d’assassin et améliorer le navire en parallèle. Sans ça, vous risquez de bloquer à un moment ou à un autre. Car si se débrouiller sur terre avec un mauvais équipement est tout à fait possible, survivre dans les eaux dangereuses des Caraïbes avec un esquif trop frêle sera clairement rédhibitoire pour passer certains passages tendus.
Cette double courbe de progression est intéressante et le jeu vous fait habilement passer d’un gameplay à l’autre lors des phases d’abordage. Pour détrousser un galion adverse, il vous faudra d’abord l’immobiliser à grand coup de canon, de mortier ou de tonneaux explosifs. On infligera juste assez de dégâts au navire que l’on vise pour le rendre abordable, mais pas trop sous peine de le couler avec la moitié de sa cargaison. Il ne reste plus qu’à se garer juste à côté et de contrôler de nouveau son personnage pour aller, à pied, péter la tronche du capitaine adverse.
Et là, ce n’est pas UN problème qu’on remarque. C’est LE problème. Ce foutu problème qu’on se traîne depuis le tout premier Assassin’s Creed. Le pathfinding hasardeux qui fait qu’on ne contrôle pas pleinement les mouvements de son pirate, pourtant agile. Le freerun, dans l’état actuel des choses, est frustrant. La faute au fait que cette touche de freerun soit la même que celle qui nous fait courir. Du coup, si on rase un mur de trop près, on se met bêtement à grimper dessus. Comme un gros neuneu.
“Vite vite ! Les gardes me poursuivent ! Courons vers cette porte ouverte ! … Mais, non idiot ! Ne grimpe pas au cadre de la porte !”
Ça arrive, tout le temps. Et c’est incroyable qu’au bout de trois épisodes fondateurs et de sept épisodes secondaires, il n’y ait pas un mec chez Ubisoft Montréal qui se soit dit : “Hé ! Et si on dissociait la course du freerun ?” Le jeu est ainsi rempli de phases semi-prévues qui vous donnent une sensation de liberté dans des environnements qui paraissent ouverts, mais qui sont en réalité qu’une somme de mini-parcours prévus par les level designers.
Et si vous avez l’outrecuidance de vouloir faire autrement, de prendre un itinéraire un peu plus funky que d’habitude, votre personnage s’immobilisera – alors que mince quoi, tu PEUX passer cette foutue corniche, je t’ai vu le faire des centaines de fois ailleurs – ou bien vous aurez le droit à un bug de collision qui peut vous tuer si vous êtes poursuivi par exemple. Les phases à pied dans Assassin’s Creed IV sont ainsi fidèles à la série : intéressantes quand ça marche et exaspérantes quand votre personnage décide de faire n’importe quoi. Ce qui a encore tendance à arriver trop souvent.
Ça fait maintenant 6 ans que le freerun pose problème dans la série. Ça devient gênant. Heureusement que les phases en bateau, très bien pensées, sont là. Grâce à ça, au personnage très intéressant d’Edward Kenway, à l’open world très open, aux milliards de choses à faire et à cette formidable histoire de pirates que l’on vit durant de longues heures, le jeu parvient à marquer un certain renouveau. Ceux qui ont été déçus d’Assassin’s Creed III, se réconcilieront avec la série grâce à cet épisode. En attendant LE jeu qui saura révolutionner la série.
Assassin’s Creed IV: Black Flag c’est déjà disponible sur PS3, Xbox 360 et Wii U. Il sortira le 21 novembre sur PC et sur PS4 et Xbox One le jour de leurs sorties respectives. Il coûte environ 55 euros.
Aye Captain Kenway. C’est vous. Vous êtes beau, blond et juste assez centré sur vous-même pour n’avoir qu’un objectif dans la vie : être riche et mener une vie facile. En ce sens, Edward Kenway, de son complet patronyme, est aussi libre que le monde qu’on vous propose dans ce jeu. Le héros va là où il y a de l’or, va là où ses intérêts personnels le guident et c’est pour ça qu’on vous donne, très rapidement dans le jeu, un bateau.
Ce navire, votre navire, le Jackdaw, c’est le second vrai personnage du jeu. Il vous emmènera partout sur une carte ouverte conséquente. La navigation représente d’ailleurs au moins la moitié de ce que le jeu a à vous proposer. À la barre de ce navire, vous allez prendre part à des batailles navales explosives, partir à la chasse au trésor sur des îlots abandonnés, pêcher du requin, visiter les fonds marins grâce à la cloche de plongée. Les activités sur les mers turquoise des Caraïbes ne manquent pas.
Les dangers non plus d’ailleurs. Les chasseurs vous poursuivront si votre réputation de pirate sanguinaire est trop répandue. Les lames de fond endommageront votre coque si vous ne les prenez pas bien de face. Les tornades feront également du mal à votre bateau et, bien sûr, il faudra prendre soin de ne pas rentrer dans un récif. En résumé, sur le Jackdaw, on ne s’ennuie pas. En plus, pour s’occuper pendant les longs parcours, il y a toujours les chants de marins.
Par conséquent, Edward aura beau être l’Assassin le plus équipé de sa génération, il ne sera rien sans quelques pièces de bordée supplémentaires ou un bon renforcement de la coque de son vaisseau. Vous devrez donc mettre à jour votre propre équipement d’assassin et améliorer le navire en parallèle. Sans ça, vous risquez de bloquer à un moment ou à un autre. Car si se débrouiller sur terre avec un mauvais équipement est tout à fait possible, survivre dans les eaux dangereuses des Caraïbes avec un esquif trop frêle sera clairement rédhibitoire pour passer certains passages tendus.
Cette double courbe de progression est intéressante et le jeu vous fait habilement passer d’un gameplay à l’autre lors des phases d’abordage. Pour détrousser un galion adverse, il vous faudra d’abord l’immobiliser à grand coup de canon, de mortier ou de tonneaux explosifs. On infligera juste assez de dégâts au navire que l’on vise pour le rendre abordable, mais pas trop sous peine de le couler avec la moitié de sa cargaison. Il ne reste plus qu’à se garer juste à côté et de contrôler de nouveau son personnage pour aller, à pied, péter la tronche du capitaine adverse.
Et là, ce n’est pas UN problème qu’on remarque. C’est LE problème. Ce foutu problème qu’on se traîne depuis le tout premier Assassin’s Creed. Le pathfinding hasardeux qui fait qu’on ne contrôle pas pleinement les mouvements de son pirate, pourtant agile. Le freerun, dans l’état actuel des choses, est frustrant. La faute au fait que cette touche de freerun soit la même que celle qui nous fait courir. Du coup, si on rase un mur de trop près, on se met bêtement à grimper dessus. Comme un gros neuneu.
“Vite vite ! Les gardes me poursuivent ! Courons vers cette porte ouverte ! … Mais, non idiot ! Ne grimpe pas au cadre de la porte !”
Ça arrive, tout le temps. Et c’est incroyable qu’au bout de trois épisodes fondateurs et de sept épisodes secondaires, il n’y ait pas un mec chez Ubisoft Montréal qui se soit dit : “Hé ! Et si on dissociait la course du freerun ?” Le jeu est ainsi rempli de phases semi-prévues qui vous donnent une sensation de liberté dans des environnements qui paraissent ouverts, mais qui sont en réalité qu’une somme de mini-parcours prévus par les level designers.
Et si vous avez l’outrecuidance de vouloir faire autrement, de prendre un itinéraire un peu plus funky que d’habitude, votre personnage s’immobilisera – alors que mince quoi, tu PEUX passer cette foutue corniche, je t’ai vu le faire des centaines de fois ailleurs – ou bien vous aurez le droit à un bug de collision qui peut vous tuer si vous êtes poursuivi par exemple. Les phases à pied dans Assassin’s Creed IV sont ainsi fidèles à la série : intéressantes quand ça marche et exaspérantes quand votre personnage décide de faire n’importe quoi. Ce qui a encore tendance à arriver trop souvent.
Ça fait maintenant 6 ans que le freerun pose problème dans la série. Ça devient gênant. Heureusement que les phases en bateau, très bien pensées, sont là. Grâce à ça, au personnage très intéressant d’Edward Kenway, à l’open world très open, aux milliards de choses à faire et à cette formidable histoire de pirates que l’on vit durant de longues heures, le jeu parvient à marquer un certain renouveau. Ceux qui ont été déçus d’Assassin’s Creed III, se réconcilieront avec la série grâce à cet épisode. En attendant LE jeu qui saura révolutionner la série.
Assassin’s Creed IV: Black Flag c’est déjà disponible sur PS3, Xbox 360 et Wii U. Il sortira le 21 novembre sur PC et sur PS4 et Xbox One le jour de leurs sorties respectives. Il coûte environ 55 euros.
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