Annoncée sur les réseaux sociaux et confirmée par le militant des droits de l’Homme saoudien Walid Aboulkheir : « Les autorités ont libéré Kashgari ce matin à 06H30 locales », sa libération intervient dans un contexte de critiques à l’encontre du régime qui refuse toujours d’accorder aux femmes le droit de pouvoir conduire librement sans le consentement de leur mari.
Hamza Kashgari, blogueur et journaliste pour le quotidien local de Jeddah (dans l’Ouest du pays), a été libéré par les autorités saoudiennes après 20 mois de détention pour un tweet jugé blasphématoire. En effet, lors de l’anniversaire de la naissance du prophète Mahomet, Hamza Kashgari s’était adressé à lui en ces termes
Au jour de ton anniversaire, je ne m’inclinerai pas devant toi […] j’ai aimé certaines choses en toi mais j’en ai abhorré d’autres, et je n’ai pas compris beaucoup de choses à ton sujet
Effectivement dans un pays religieux, c’est osé. Ce tweet avait suscité un tollé sur la Toile. Dans le même temps, le comité saoudien des fatwas (édits religieux, une fatwa est un avis juridique donné par un spécialiste de loi islamique sur une question particulière) considérait ce tweet comme « une apostasie », c’est à dire le rejet de la religion islamique par un musulman, crime passible de la peine de mort. Face à cela et aux menaces de mort qu’il avait reçu, le blogueur avait fui le pays pour la Malaisie… qui l’avait arrêté et remis aux autorités saoudiennes.
L’Arabie Saoudite est un pays ultraconservateurs, dans le récent rapport annuel rendu par Freedom House concernant la liberté sur Internet pays par pays, celle-ci figure en bonne place – 9e – dans le Top 10… en partant de la fin. L’Iran, Cuba et la Chine figurant sur le podium des pays où Internet est pratiqué le moins librement.
La libération d’Hamza Kashgari intervient alors que les Saoudiennes mènent une campagne incitant leur concitoyennes à prendre le volant dans un pays où cette pratique leur est interdite sans l’aval d’un tuteur (le plus souvent leur mari une fois mariée), de même que travailler, voyager ou encore se marier.
Cette semaine, la vidéo “No woman, no drive”, se moquant gentiment de cette interdiction, a fait le buzz sur Internet. On y voit un jeune comédien, Hisham Fageeh, parodier le “No woman, no cry” de Bob Marley. Comme le rappelle Benoit Raphaël dans son article, “sous ce régime très conservateur, l’humour sur YouTube est devenu l’arme favorite des jeunes Saoudiens pour faire passer un certain nombre d’idées modernes sans avoir des ennuis dans leur pays.”
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Toujours les mêmes…
très geek comme info
Il cherche trop les problèmes aussi.
@yani
Oui, c’est une info geek puisqu’elle concerne les libertés sur internet…
T’es pas content tu lis pas.
Oula… va y avoir un paquet de commentaires de merde avec un article pareil… (suffit de voir le premier commentaire d’ailleurs)
C’est une chose super, un pas en avant même ! Pour plus de liberté !
“…c’est à dire le rejet de la religion islamique par un musulman, crime passible de la de mort.” toujours entrain de dire n’importe quoi !
Je ne sais où vous avez pu avoir cette informations mais ne diffusez pas de fausse informations !
Et pendant ce temps, les même saoudiens si respectueux des traditions dans leur pays, ici, à Paris, boivent, se droguent, se paient des prostitués de luxe, et vivent dans la luxure.
Ah si, ils maintiennent quand même une tradition : ils apportent leur “esclaves” immigrés pour les servir.
Je pense au jour joyeux et pas si lointain ou leurs puits de pétrole seront à sec. On va rire.
Je suis sur que si il existait réellement un Dieu, il serait super fier de voir sa création s’entretuer pour de simples tweets non insultants :’) ….
Les extremistes ont tout compris !
Salut,
En attendant…
En russie, grande démocratie, la population est traitée avec égard et rien de de choquant ne s’y passe…
Mais oupps c’est vrai qu’ils n’ont cette accent bizarre, vous savez au lieu de dire “” why not ? et bien ils disent raï nout ? “” qui fait ressortir certains relents à base de bile chez certaines personnes.
On parle de tortionnaires barbares arriérés chez les uns et de bonhomme avec de grosses c******* chez les autres alors qu’ils ont les mêmes pratiques.
tchuss !