À vrai dire, on se doute, et on espère, qu’il suivra encore comme aujourd’hui plusieurs voies de développement. Si on pousse un peu notre pensée, on peut imaginer :
– Que le jeu vidéo a rejoint la réalité. Oculus Rift, graphismes photoréalistes, on ne distingue plus l’expérience virtuelle d’une expérience réelle. Nous sommes devenus les acteurs de nos simulations, militaires, de courses automobiles, de vie… Nous sommes le soldat qui part à la guerre, le pilote assis dans sa formule 1, le Sims qui doit se nourrir et passer le temps.
– Que le jeu vidéo qui est revenu aux mécaniques basiques d’antan. En 2019, on se serait rendu compte de notre « erreur ». La course au réalisme n’aura donné que des expériences mitigées, à l’image de Beyond : Two Souls, et l’on se rend tous à l’évidence : le jeu vidéo, c’est un gameplay avant tout. C’est un Tetris, un Super Meat Boy, un Don’t Starve. Les indépendants d’avant sont désormais les grandes stars d’aujourd’hui. Tout le monde ne joue plus qu’à Bomberman.
Voilà pour la partie « éditoriale ». Mais on imagine que de grandes mutations vont également se produire sur l’économie du jeu vidéo ou sur la façon dont on va consommer le jeu vidéo (le tout gratuit ou le tout freemium, vous y croyez ?). Et quid des supports de jeu (le cloud ?) et de la santé des grands constructeurs d’aujourd’hui ?
Bref, faites-vous plaisir : comment voyez-vous le jeu vidéo dans 10 ans ?
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