Le GTA nouveau tient t-il toutes ses promesses ? Ce cinquième épisode, tant attendu, est-il le jeu de 2013 ? GTA V peut-il nous rendre plus heureux ? Peut-il soigner notre arthrose, nos problèmes de vue, nos peines de cœur ? Pour répondre à toutes ces grandes interrogations, nous avons choisi de découper notre test en plusieurs parties. Chaque jour, autour de 18h30, vous découvrirez un aspect important du nouveau titre de Rockstar. On commence aujourd’hui avec un épisode qui présente les qualités graphiques du jeu.
Après un E3 et une gamescom riche en annonces, la majorité des joueurs console avaient désormais les yeux rivés sur la next-gen. Titanfall, Killzone, Forza… autant de titres qui viendraient petit à petit remplacer nos Xbox et PS3. Mais à la manière de Black, God of War ou Okami, certains jeux font de la résistance. Et GTA V est bel et bien le Jean Moulin de la curent-gen.
Entendons-nous bien, les graphismes ne font pas tout, mais il est bien difficile de faire vivre un open-world sans un minimum de ressources visuelles. Et GTA V dépasse aisément son prédécesseur, et tous les challengers de sa génération.
Une simple photo du jeu ne lui rendrait pas hommage (ça tombe bien, Rockstar ne veut pas que l’on en diffuse pour l’instant), car la finesse des textures n’égale pas tout à fait celle des screenshots dont vous avez été abreuvé depuis plusieurs mois. On note par exemple un clipping prononcé, ou des textures un peu légères dans certains recoins. L’aliasing répond présent bien que l’on puisse s’y attendre sur des machines ayant plus de sept ans.
Puis, on presse le bouton « Start » et on se met à jouer. Et la magie opère. Comme une gigantesque fourmilière, la ville se met en mouvement et dévoile l’ambition démesurée de Rockstar. Le soleil vient frapper les voitures de sport, et la mer, superbe, se met à bouger. Les passants, tous différents les uns des autres, se disputent au téléphone pendant qu’un gangster dérobe une moto. Un type un peu fou se met en travers de la route, et la police intervient… Bref, vous êtes à Los Angeles. Enfin, à Los Santos. Tout ça certifié sans chutes de framerate !
Comme GTA IV me direz-vous ? Pas réellement puisque la distance d’affichage de ce cinquième épisode est tout à fait incomparable avec son ainé. Et c’est finalement le détail le plus important, puisque la ville regorge de vie à perte de vue, et non pas jusqu’au bout de la rue.
Alors, on court, on roule, on vole, et on traverse une grande diversité de paysage. De la métropole jusqu’à la rase campagne, en passant par le désert aride, tout est finement reconstitué et répond à une direction artistique de haut niveau. Visiblement inspiré par le travail de la Team Bondi sur L.A Noire, Rockstar a également fait un effort sur la modélisation des visages. Les personnages ont une vraie « gueule », capable d’expression, qui change de notre si taciturne Niko Bellic. La synchronisation labiale est de meilleure qualité et donne vie aux échanges plus ou moins châtiés de nos trois sacripants.
Vous l’aurez compris, GTA V est le plus bel open-world du marché. Véritable carte postale, Los Santos brille de mille feux et grouille d’histoires en tout genre. Les menus défauts que l’on peut relever ne sont rien en comparaison du challenge relevé par Rockstar, qui pousse la PS3 et la Xbox 360 dans leurs derniers retranchements. Voila qui devrait faire rêver les possesseurs d’une console, et les moddeurs d’une hypothétique (croisons les doigts !) version PC.
« C’est pas fini, tant que la cloche n’a pas sonné ! » disait Stallone dans Rocky. Nos consoles actuelles en ont pris de la graine. Et on peut les remercier.
Rendez-vous demain pour la suite du test de GTA V !
Après un E3 et une gamescom riche en annonces, la majorité des joueurs console avaient désormais les yeux rivés sur la next-gen. Titanfall, Killzone, Forza… autant de titres qui viendraient petit à petit remplacer nos Xbox et PS3. Mais à la manière de Black, God of War ou Okami, certains jeux font de la résistance. Et GTA V est bel et bien le Jean Moulin de la curent-gen.
Entendons-nous bien, les graphismes ne font pas tout, mais il est bien difficile de faire vivre un open-world sans un minimum de ressources visuelles. Et GTA V dépasse aisément son prédécesseur, et tous les challengers de sa génération.
Une simple photo du jeu ne lui rendrait pas hommage (ça tombe bien, Rockstar ne veut pas que l’on en diffuse pour l’instant), car la finesse des textures n’égale pas tout à fait celle des screenshots dont vous avez été abreuvé depuis plusieurs mois. On note par exemple un clipping prononcé, ou des textures un peu légères dans certains recoins. L’aliasing répond présent bien que l’on puisse s’y attendre sur des machines ayant plus de sept ans.
Puis, on presse le bouton « Start » et on se met à jouer. Et la magie opère. Comme une gigantesque fourmilière, la ville se met en mouvement et dévoile l’ambition démesurée de Rockstar. Le soleil vient frapper les voitures de sport, et la mer, superbe, se met à bouger. Les passants, tous différents les uns des autres, se disputent au téléphone pendant qu’un gangster dérobe une moto. Un type un peu fou se met en travers de la route, et la police intervient… Bref, vous êtes à Los Angeles. Enfin, à Los Santos. Tout ça certifié sans chutes de framerate !
Comme GTA IV me direz-vous ? Pas réellement puisque la distance d’affichage de ce cinquième épisode est tout à fait incomparable avec son ainé. Et c’est finalement le détail le plus important, puisque la ville regorge de vie à perte de vue, et non pas jusqu’au bout de la rue.
Alors, on court, on roule, on vole, et on traverse une grande diversité de paysage. De la métropole jusqu’à la rase campagne, en passant par le désert aride, tout est finement reconstitué et répond à une direction artistique de haut niveau. Visiblement inspiré par le travail de la Team Bondi sur L.A Noire, Rockstar a également fait un effort sur la modélisation des visages. Les personnages ont une vraie « gueule », capable d’expression, qui change de notre si taciturne Niko Bellic. La synchronisation labiale est de meilleure qualité et donne vie aux échanges plus ou moins châtiés de nos trois sacripants.
Vous l’aurez compris, GTA V est le plus bel open-world du marché. Véritable carte postale, Los Santos brille de mille feux et grouille d’histoires en tout genre. Les menus défauts que l’on peut relever ne sont rien en comparaison du challenge relevé par Rockstar, qui pousse la PS3 et la Xbox 360 dans leurs derniers retranchements. Voila qui devrait faire rêver les possesseurs d’une console, et les moddeurs d’une hypothétique (croisons les doigts !) version PC.
« C’est pas fini, tant que la cloche n’a pas sonné ! » disait Stallone dans Rocky. Nos consoles actuelles en ont pris de la graine. Et on peut les remercier.
Rendez-vous demain pour la suite du test de GTA V !
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