12%, c’est le chiffre d’affaires global d’Ubisoft sur le segment online/digital en 2012-2013. Une hausse de 86% par rapport à l’exercice précédent, excusez du peu, ce qui va de pair avec les changements comportementaux des joueurs notés par les experts de chez Ubi ces dernières années : 6.2 millions de joueurs français sur tablettes en mars 2013, une hausse des dépenses de 146% dans les jeux multi sur PC entre 2011 et 2012, etc.
Pour nous présenter tous ces jolis chiffres, et surtout pour nous montrer tous leurs jolis jeux, l’éditeur a donc organisé une journée presse « portes ouvertes » dans un hall du Parc des expositions de la porte de Versailles à Paris. Au menu, tout un tas de jeux, répartis dans plusieurs espaces : des companion apps (Watch Dogs, The Crew), des jeux dématérialisés (Child of Light, Soldats Inconnus – Mémoires de la Grande Guerre), des jeux mobiles (Rayman Fiesta Run), et surtout une ribambelle de free-to-play (The Mighty Quest for Epic Loot, Endwar Online, etc.).
La plupart de ces jeux étaient jouables sur place, mais un jeu en particulier attirait le gros de l’attention (une queue de 1 heure à certains moments, tout de même) : Child of Light. Annoncé en août, développé par le studio montréalais de la société, Child of Light est un RPG bardé de combats au tour par tour. S’il est encore un peu tôt pour présumer de la qualité de la mécanique de jeu, le titre est artistiquement sublime, il respire la poésie à tous les étages. On espère vous en reparler très vite. Le jeu est attendu sur toutes les consoles actuelles, de nouvelle génération et sur PC.
Même topo avec un titre dévoilé pas plus tôt qu’hier : Soldats Inconnus : Mémoires de la Grande Guerre. Comme Child of Light, le jeu est développé sous le moteur UbiArt Framework, par les équipes de Montpellier cette fois, et comme Child of Light, le rendu – très bande-dessinée Larcenet ici – est bluffant de beauté. Le titre, mélange de jeu d’aventure et de puzzle, nous proposera de vivre le destin de cinq personnages pendant la Première Guerre mondiale, sur le front ouest. Très très aguichant (la bande-annonce du jeu, ici).
On a ensuite fait un tour du côté des free-to-play. Et découvert notamment un autre des jeux révélés lors de cette journée : Endwar Online. Endwar, vous vous en souvenez peut-être, était ce RTS sorti en 2008 sur PS3 et Xbox 360, dont l’intérêt majeur reposait sur la possibilité de contrôler ses troupes à la voix. L’idée était assez géniale sur le papier, un peu plus bancale sur le terrain. Tout ça pour dire qu’Endwar Online n’a rien à voir avec son aîné (/trollface). Il s’agit là d’un RTS en ligne, jouable sur navigateur, plus traditionnel dans ses mécaniques, articulé autour de trois strates de gameplay :
- Une strate où l’on doit développer ses quartiers généraux, un peu comme un city builder, à la manière d’un Age of Empires Online.
- Une strate PvE avec une campagne où l’on nous promet 500 batailles.
- Une strate PvP, façon MOBA. Un contre un sur des maps minuscules, où le but est de détruire la forteresse adverse, située de l’autre côté de la carte. Pour ce faire, il s’agit juste de choisir un type d’unités (air, anti-air, infanterie, tank, etc.) et de le balancer sur une des trois voies qui mènent à la forteresse adverse. En sachant que chaque type d’unité a sa Némésis. La chose est pas mal fichue, c’est extrêmement nerveux, tactique aussi parce qu’on doit anticiper les coups adverses, pas mal, pas mal.
Est-ce qu’Endwar Online pourra tirer son épingle du jeu dans la masse des free-to-play ? Ça, c’est une autre histoire…
Voilà en gros pour les nouveautés/coups de cœur de ces Ubisoft Digital Days. On reviendra bien entendu, et avec attention, sur tous les jeux cités au-dessus ces prochaines semaines.
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