On veut bien le croire, oui. On peut critiquer la licence d’Activision tant que l’on veut, comment pourrait-on dire à ses géniteurs d’arrêter de nous servir la même soupe chaque année depuis bientôt 10 ans alors même que la série se vend camion-citerne ? Une gageure.
C’est avec cet argument-là, logique, qu’Eric Hirshberg défend la sortie annuelle d’un nouvel épisode.
Il semble que nous avons trouvé un bon équilibre entre la cadence de sortie et l’appétit des joueurs. Il y une réelle demande, de l’excitation à chaque sortie. Ensuite les joueurs jouent toute l’année. Notre communauté n’a jamais été aussi grande qu’aujourd’hui.
Pour Eric Hirshberg, l’atout de la série réside notamment dans la collaboration et le roulement entre les deux studios de développement, Infinity Ward et Treyarch.
La possibilité d’alterner entre nos studios est une des clés du succès de la licence. Vous avez au sein de ces studios des personnes créatives d’une grande volonté et maîtres de leurs choix. Il y a comme une saine concurrence entre les deux studios. Il y a ce désir de ne pas faire la même chose chaque année, de ne pas s’endormir, et c’est pareil dans la communauté de joueurs. Globalement, notre fonctionnement semble être bon.
Est-ce que nous râlons après Call of Duty pour râler après Call of Duty ? Êtes-vous d’accord avec Eric Hirshberg ? Nous avons tendance à l’être, ou du moins, nous arrivons à comprendre sa logique. Selon John Gibson, président de Tripwire (Red Orchestra 2), cette politique et le style très grand public de CoD aurait malgré tout ruiné une génération de joueurs de FPS. On en discutait ici, rappelez-vous.
Le prochain épisode, Call of Duty : Ghosts sortira le 5 novembre prochain.
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