Encore une mauvaise nouvelle pour la Wii U. Vendredi dernier, le Wall Street Journal (et Dualshockers) nous apprenaient que Renesas Electronics, une entreprise spécialisée dans les semi-conducteurs, dévoilait un bilan financier alarmant. Un communiqué de presse évoquant des pertes « extraordinaires » expliquait que le fabricant allait entamer une procédure de restructuration.
En conséquence, Renesas Electronics a annoncé la fermeture de quatre usines dans les deux à trois années à venir. Parmi elles, celle de Tsuruoka, considérée comme la plus prestigieuse. Cela pourrait avoir des répercussions sur la santé déjà fébrile de la dernière console de Nintendo.
En effet, une des usines concernées par ces fermetures s’occupait de produire la mémoire vive intégrée (la DRAM) de la console. Une partie très importante au fonctionnement de la machine. La construction de ce semi-conducteur d’à peine un centimètre de large représentait la moitié de la production de l’entreprise, mais les faibles ventes de la console ont forcé Nintendo à réduire les volumes, créant un écart entre les coûts de l’entreprise et les bénéfices, obligeant cette dernière à fonctionner à perte.
Nintendo a déclaré au magazine japonais Weekly Diamond que « cette fermeture n’aurait pas d’effet immédiat sur la production de la Wii U », mais les perspectives ne semblent pas réjouissantes.
La firme nippone devrait essayer de contacter d’autres constructeurs, mais cela pourrait être plus difficile que prévu. D’après un cadre de Renesas, ce semi-conducteur résultait d’un travail de pointe « exclusif » à l’entreprise, ce qui rendrait sa production difficile. Il faudrait peut-être reconcevoir ce composant particulier.
Ces changements de location et le possible remodelage du hardware pourraient provoquer une augmentation des coûts pour Nintendo. Autant dire que la Wii U n’est pas sortie d’affaire…
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