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La grosse galère du developpement de South Park : The Stick of Truth

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Les créateurs de South Park se sont exprimés sur le développement du jeu The Stick of Truth. Ça n’a pas du tout été un long fleuve…

Les créateurs de South Park se sont exprimés sur le développement du jeu The Stick of Truth. Ça n’a pas du tout été un long fleuve tranquille.

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Polygon rapporte les propos de Trey Parker et Matt stone, les créateurs de South Park, lors d’une conférence à la Comic-Con de San Diego, jeudi dernier. Et on peut dire qu’ils ont de bonnes inspirations, puisque ces derniers ont annoncé avoir grandement été influencés par EarthBound (!), Paper Mario et The Legend of Zelda. Je deal complètement avec ça.

J’adore le ressenti que nous apporte EarthBound. [Ce sentiment de n’être] qu’un petit garçon dans un monde très grand.

Mais une autre influence, plus récente, a été Skyrim. Son immensité, son espace de jeu gigantesque, la diversité des PNJ que l’on y trouve. Parker raconte.

Comme beaucoup de gens, j’ai vraiment adoré jouer à Skyrim. Après m’être littéralement perdu, dans l’immense monde et le très grand panel de personnages du jeu de Bethesda, j’étais, genre : “Faisons-le, c’est trop facile”.

La suite, vous la devinez. Bien sûr que non, ce n’était pas genre “trop facile”. Et voilà que le duo se retrouve avec, sur les bras, un script de plus de 850 pages. Cela est ingérable pour un jeu de cette envergure. Sous la pression, ils ont finalement décidé de le raboter quitte à intégrer des éléments non retenus dans la série ou bien dans des DLC. “Fuck that“, a commenté un Parker philosophe.

Parker et Stone avaient intégré le background de chaque personnage, chaque petit détail de l’univers de South Park qu’ils voulaient intégrer dans le jeu dans ce script. Devant ces ambitions, les développeurs de chez Obsidian Entertainment ont même ironisé en expliquant qu’ils pouvaient espérer une sortie pour les fêtes de fin d’années 2032. Oui, oui, la petite blague à la fin du trailer de South Park au dernier E3 n’était pas si anodine que ça, en fait.

Il a donc fallu couper. D’autant que Parker et Stone voulaient faire en sorte que le jeu s’intègre pleinement à la série animée, voie même, à la saison en cours à ce moment-là.

Nous avons cru à cette chimère d’incorporer le jeu dans la saison, mais ça puait du cul. Nous voulions juste faire en sorte qu’on puisse prendre à n’importe quel moment et qui puisse faire encore du sens.

Bref, il s’agissait d’un vrai casse-tête pour trouver un bon équilibre entre respecter l’univers de la série et créer un contenu intéressant et inédit pour un jeu.

À quel point souhaitez-vous inclure de nouveaux personnages ? À quel point souhaitez-vous revenir en arrière et respecter la série télévisée ? C’était impossible à gérer.

En tout cas, les deux comparses ne ressentent absolument aucune compassion pour leur feu ancien éditeur THQ. Ils ont appris la faillite de l’éditeur et le rachat des droits par Ubisoft dans la presse. Parker a expliqué à un fan, le questionnant dans l’assistance, la façon dont ils ont été traumatisés par la nouvelle.

On a appris ça en lisant la presse. Le fait qu’ils étaient en faillite, que quelqu’un d’autre rachetait [les droits du] jeu. Une fois que nous avions appris qui les avait rachetés, nous avons été extrêmement excités. Nous sommes ainsi arrivés chez Ubisoft avec tout le regain de dynamisme que cela implique, et nous avons été très enjoués de nouveau.

Malgré ce développement chaotique, South Park: The Stick of Truth promet d’être un jeu à l’humour gras, mais à la réflexion subtile quant à ce que doit être son game design. Trey Parker et Matt Stone nous montrent en tout cas qu’ils tiennent au fait que le jeu soit une réussite en terme de qualité.

Réponse en fin d’année. Peut-être.

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