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Plants Vs. Zombies 2 : EA en veut pour votre argent

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Le succès du premier épisode de Plants Vs Zombies a donné des idées à Electronic Arts. Pas sûr qu’elles plaisent aux fans de la franchise… Qui…

Le succès du premier épisode de Plants Vs Zombies a donné des idées à Electronic Arts. Pas sûr qu’elles plaisent aux fans de la franchise…

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Qui l’eut cru ? Plants vs Zombies est aujourd’hui un jeu qu’aucun éditeur ne refuserait d’avoir dans son catalogue. Pourtant le deuxième épisode de la série pourrait bien décevoir de nombreux joueurs. Outre ses qualités intrinsèques (les testeurs australiens et neo-zelandais semblent le confirmer), le jeu est devenu un exemple assez honteux de Pay to Win.

Si le premier opus était payant, EA a décidé de passer sur le désormais célèbre modèle économique du freemium. Une bonne nouvelle pour les joueurs voulant essayer le soft gratuitement, mais les premiers retours indiquent que le jeu est livré en kit.

Parmi les nouveautés, l’apparition de techniques (sous forme d’éclair ou de pichenettes) permettant de détruire des zombies du bout du doigt. Intéressant, mais hélas ces bonus coûtent entre 800 et 1200 pièces. Ces pièces peuvent s’acheter (avec du vrai argent cette fois) dans le magasin du jeu, ce qui devrait irriter les joueurs plus modestes.

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La deuxième innovation, c’est l’arrivée de plantes exclusives, qui procurent de meilleurs avantages de défense. Ici encore, il faudra payer ces items, qui coûtent un prix franchement handicapant (2,69 € l’unité !). En sachant qu’il y en a six différentes (Écraseur, Imitateur, Pois gelé, Jalapeno…), le joueur désirant les posséder toutes devra donc débourser 16,14 € ! Certaines « clés » rares, récupérables en jouant débloquent de nouveaux niveaux, mais vous pouvez également les acheter. On s’écarte donc du prix relativement abordable du premier épisode.

S’il semble tout à fait normal de faire de l’argent sur un jeu, et surtout un free-to-play, EA apparaît ici plus gourmand qu’il ne devrait l’être. À 5 € ou 7 €, le jeu se serait très bien vendu sur IOS et Android, mais la firme a décidé d’en tirer le double, en privilégiant une minorité prête à investir beaucoup plus qu’une immense majorité désirant payer un prix fixe. Il faut au moins espérer que les gamers apprécieront le jeu.

Quand on aime, on ne compte pas… Mais quand même.

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