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L’enseignement supérieur priviligiera les logiciels libres

Cela ne sera pas fait sans heurt, mais les députés ont finalement adopté hier et définitivement la loi Fioraso, du nom du ministre de l’Enseignement supérieur…

Cela ne sera pas fait sans heurt, mais les députés ont finalement adopté hier et définitivement la loi Fioraso, du nom du ministre de l’Enseignement supérieur et de la recherche. Une partie du texte fera certainement plaisir aux amateurs du libre, codifié à l’article 123-4 -1 du code de l’éducation, il prévoit que :

Le service public de l’enseignement supérieur met à disposition de ses usagers des services et des ressources pédagogiques numériques. Les logiciels libres sont utilisés en priorité.

Laurent Seguin, qui préside l’Association Francophone des Utilisateurs de Logiciels Libres (Aful) s’est bien sûr félicité sur twitter de l’adoption du texte et regarde désormais vers l’avenir.

Loi #ESR -> priorité au logiciel libre voté. On peut enfin arrêter ce dossier de 15 ans et mettre notre temps sur ceux plus prospectifs.

— Laurent Séguin (@lcseguin) July 9, 2013

L’April, une autre association qui œuvre pour la promotion et la défense des logiciels libres se dit également satisfaite et rappelle au passage que “eux seuls permettent de garantir l’égal accès de tous à ce futur service public”. Il ne reste donc plus qu’à attendre la promulgation de la loi.

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Source : Source

21 commentaires
  1. Pas convaincu, il faudra voir comment cela se concrétise.J’ai peur que les pro logiciel libre crient victoire trop vite. Je suis sur qu’on aura le droit à des logiciels libre utilisés en priorité “sauf si … “,”cependant …” etc…

    wèt & si comme dirait l’autre ^^

  2. Libre ne veut pas dire gratuit.

    Enfin, il aurait du l’étendre à tout l’enseignement parce que les reportages sur les maires de petites communes qui prévoit un budjet Ipad en sachant, enfin non eux ne le savent pas mais nous si, que l’Ipad comme beaucoup d’appareil high aujourd’hui devient vite dépassé.

  3. @madaniso : certes, libre ne veut pas dire gratuit.
    Mais l’enseignement supérieur prenait du payant :
    1 – car plus connu
    2 – car y avait du lobbing derrière

    Y a rarement de grosse sociétés qui pousse fortement l’utilisation de logiciel libre (en te forçant la main je veux dire).
    Donc y a de grandes chances que tant qu’à faire, on parte sur du libre et gratuit, plutôt que du libre et payant.

    @ano : ouais ça y a un risque :p
    Mais bon, faut bien reconnaître que certains produits payant sont aussi plus puissant et mieux fait que leur équivalent libre et gratuit (personnellement Excel n’a rien à voir avec le tableur de Libre Office ou d’OpenOffice).
    Bon, personnellement, je n’utilisais pas trop les tableurs dans mes études supérieures mais sait-on jamais :p

  4. Vaste blague, la plupart des écoles ou universités qui enseignent l’informatique nouent un partenariat avec Microsoft pour que les étudiants puissent bénéficier du programme MSDNA. Du coup, les étudiants se forment gratuitement à ces technologies qu’ils privilégieront une fois qu’ils seront professionnels.

  5. Voila la garanti d’économies substantielles sur les outils pédagogiques, néanmoins cela s’applique t’il au SE?

  6. @winner : Je suis bien d’accord avec toi, moi même j’utilise plus les solutions Microsoft pour cette raison (pas tapé svp ^^). Mais après il faut bien avouer que l’appréciation est subjective et par conséquent si la personne décide que les logiciels libre c’est forcément moins bien il ne les privilégiera pas . Pour moi la lois ne sert a rien, elle encourage simplement les personnes déjà convaincu à mettre du logiciel libre.

  7. “en sachant, enfin non eux ne le savent pas mais nous si, que l’Ipad comme beaucoup d’appareil high aujourd’hui devient vite dépassé”

    Non, ils sont vites dépassés si on est un crétin qui veux sans arrêt le dernier produit a la mode.
    J’ai un smartphone depuis trois ans. Je compte l’utiliser encore un an au minimum. Il fonctionne très bien et fait toutes les choses qu’ils faisait il y a 4 ans (même si bien sûr de nouveaux téléphones font plus aujourd’hui, mais alors?). Et c’est pareil pour une tablette.

    Un ordinateur est “dépassé” au bout de 6mois.
    Tu penses que les établissements changent d’ordinateurs tout les 6 mois? Qu’il en ont quelque chose à faire de réussir avec succès le dernier Benchmark 3D de la mort qui tue (mais qui ne sert à rien!)

    On se demande si ce n’est pas toi qui ne comprend rien …
    Bref.

  8. Complètement con.

    Si on va à l’école c’est pour trouver un travail après. Donc on apprend des chose pour le monde de l’entreprise. La très grande majorité (la totalité? Au moins les grandes) des entreprises prennent des logiciels payant par ce que derrière y a du suivi, du SAV, même des boîtes qui moyennant un abonnement vont développer des choses pour répondre aux besoins de leurs clients. Donc ils me font bien rire avec leurs logiciels libres.

    Par exemple un prof pro-logiciel libre nous a fait un court de math avec Sagemath (calcul formel…) et arrivé en entreprise je trouve …. mathematica, bon bah je vais apprendre à utiliser mathematica alors…

    Enfin bon c’est ni la première ni la dernière chose inutile qu’on apprendra à l’école.

  9. @zeugma
    oui, et une grande qualité aussi, c’est de s’avoir s’adapter.
    Mais bon, tu as raison c’est de la faute du prof qui à fait un cours de merde et de l’école qui n’a pas acheté les bon logiciels. Pauvre petit.

    Et puis si on utilisait mathematica à l’école, d’autres aurait crié au scandale parce que leur entreprise utilise Mapple?
    Bref ton argumentaire ne tien pas la route. _SAUF_ peut-être pour les école de design etc où effectivement il faut mieux utiliser les logiciels pro. Mais ce n’est pas de cela que l’on parle ici.

  10. @mixoo :
    Tu as bien de la chance qu’au bout de + de 2 ans, la batterie de ton smartphone n’ai pas au moins diminué sa capacité (ou que tu puisse la changer, ce qui tend à devenir rare). que les contacteurs pour la carte SIM ne se soient pas oxydés par le temps. Que l’antenne ne fasse pas des siennes pour capter le réseau, etc…
    T’as de la chance d’avoir un OS à jour qui permette l’installation des applications que tu utilisais avant et qui sont maintenant incompatibles avec les anciennes versions d’OS.

    Dans tous les cas, acheter des iPad pour l’éducation est crétin. Qu’ils soient dépassés ou non….
    Au bout de 2 ans, ils ne seront plus supportés par Apple et les applications récentes que le prof voudra faire installer dessus ne fonctionneront pas car non compatibles. Par contre la même application sur PC marchera très bien sur un PC vieux de 5 ans…

    Un PC n’est pas dépassé au bout de 6 mois. Matériellement, il sera dépassé pour les jeux au bout de 3 ans si on ne prends pas du bas de gamme chinois. Pour du logiciel, il le sera au bout de 5 ans. Au delà, les ressources minimales pour faire tourner un logiciel auront été revues à la hausse et le PC peinera de plus en plus.

    Ensuite, mettre ça en rapport avec les PC utilisés dans l’éducation qui sont encore avec des P3 800mhz et 256mo de DDR qui n’arrivent même pas à lancer les simulations utiles dans les cours de physique et qui rament tellement qu’ils ne permettent pas de faire le quart de ce que les profs auraient besoins. Je pense qu’il y a un juste milieu…

  11. Je pensais que c’était déjà le cas depuis longtemps. D’ailleurs j’ai été rembarré lors d’un entretien d’embauche à cause de ça.
    L’industriel m’a répondu qu’il n’embauchait pas de personnes sortant de l’université car ils utilisaient des logiciels gratuits qu’aucun industriel n’utilise en biotechnologies.
    Du coup, j’ai un doctorat mais un simple DUT est plus concret.

    Avec des telles réformes, les universités se coupent encore un peu plus du monde industriel et laissant la place aux écoles d’ingé et grandes écoles qui n’en ont rien à battre des directives ministérielle et s’adaptent aux besoins des entreprises où travailleront leurs élèves.

  12. Pour être directement impacté, je peux vous dire que c’est très mitigé comme modification.
    En gros en prépa, on va faire de “la programmation” et du calcul avec Python et/ou Scilab.
    C’est loin du Linux rules !
    Alors certes c’est libre, on programme à pas chère mais faut arréter avec le syndrome “quand on sait programmer dans un langage on peut programmer dans n’importe quel autre”. Mes élèves qui jusqu’à maintenant galèraient en stage avec excel/VBA alors qu’il avaient bossé dessus toute l’année, je les vois pas du tout réussir le moindre bout de code en excel/vba pour la gestion de stocks, fournisseurs etc s’il bossent sur Python tout l’année. Ca rend le truc complètement déconnecté d’une éventuelle embauche bien que cela permette d’acquérir quelques bases de résonnement.

    Le libre n’est pas la solution ultime, qu’on se le dise. Il y a quand même des mecs malins qui codent des trucs intelligents et ça doit être valorisé/payé/rémunéré. Si CATIA continue à être vendu et utilisé c’est peut être que OpenCASCADE n’est pas la panacée…

    Après que les sujets de BAC soient tapés dans openOffice ou Word, ça changera pas grand chose à la médiocrité des étudiants 😉

    Tout dépend du domaine finalement, mais nos ministres dans leurs bureaux dorés, ne comprennent pas qu’il y a une différenciation à faire…

  13. Justement Zeugma, justement.

    Si personne n’apprend de logiciel libre pendant sa scolarité, quelle chance que cela est une influence en entreprise ?
    Combien d’entreprise achètent la suite Office parce qu’il ne connaisse que cela ?
    Alors oui, vous allez me dire Excel c’est beaucoup mieux que Calc, on peut faire plus de chose avec.
    Quelle est le % de personne concernée ? 5% max
    Personnellement sur les 400 employés de ma boîte, il n’y a que 3 personne qui ont vraiment besoin de la puissance d’excel … pourtant on a + de 400 licences office.
    Et des exemples comme ça il y en à la pelle.
    Combien de serveur bouffe une licence Windows juste pour servir de FTP, de service DHCP, de serveur web ?

    On peut déjà commencé à faire les économies sur des choses simples.

  14. @Kyllik : T’as zappé les deux mots les plus important : suivi et SAV.

    @mixo : mathematica est effectivement pas un exemple percutant mais par exemple j’ai appris à utiliser Blender par ce que voila c’est gratuit et tout. Quelle boite utilise blender? aucune. Quelles sont les raisons? Si t’as un problème avec le logiciel bah… t’es baisé, tu te demerde. Après tu dis “ouai mais tu t’adapte et puis c’est tout”. 3DSMAX c’est juste absolument pas du tout comme blender et pour maîtrisé un logiciel comme c’est pas 1/2 journée qu’il faut, et a coté de ca une boite demande a ce que tu sois op immédiatement.

    Le libre c’est bien pour la recherche, les très petites boite sans budget et c’est mare (sauf cas particulier genre traitement de texte et tout).

  15. @cube
    Tu rigole? Tu les achètes où tes téléphones?
    Bon la batterie est probablement moins bonne qu’aux débuts, mais ce n’est pas flagrant. Les contacteurs de la carte SIM oxydés? non… bon j’avoue ne pas tremper mon smartphone dans le café le matin, et je ne change pas de sim trois fois par jours non plus.
    Si l’application à une mise à jour non compatible avec mon téléphone, elle ne s’installe pas et je garde l’ancienne … tout simplement.
    Bref un smartphone se garde 3ans _minimum_ pour moi.

  16. C’est de l’irresponsabilité de la part des politiques.

    D’abord, si je peux me permettre le libre n’est qu’un concept et le logiciel libre ne dépend que de la licence. Privilégié les logiciels libres, c’est comme privilégié une idéologie. Ce qui, dans cet exemple, n’est pas très correcte vis-à-vis du principe de laïcité que l’on pourrait comparer à la libre concurrence.

    “Si on va à l’école c’est pour trouver un travail après. Donc on apprend des chose pour le monde de l’entreprise.” ça devrait être logique. Mais, pensez-vous réellement que nos politiciens peuvent réellement se mettre à la place des étudiants ? Je ne parlerai pas de salaire mais plutôt de compétence bureautique (je n’ai pas envie d’insulter l’informatique). De quel logiciel a besoin un député ? Un logiciel de traitement de texte et … bon, j’en sais rien mais c’est déjà pas mal. Maintenant, que peut-on faire avec un logiciel de traitement de texte ? Pour ne brusquer personne, je m’arrête d’abord sur le traitement de document long. Combien de députés maîtrisent la gestion des styles ? Ensuite, dans les commentaires, on a parlé de la rédaction des sujets de BAC. Je m’intéresse aux sujets du BAC Mathématiques. Donnez-moi le nom d’un logiciel qui allie la facilité de rédaction d’un document comme dans Writer et la facilité d’écriture de formules mathématiques comme dans LaTeX. Ma réponse est Word que j’utilise de plus en plus pour remplacer LaTeX et que ne nécessite aucune installation supplémentaire (ou bidouillage).

    Ensuite, sans m’attaquer au personne enfermé dans leur bulle du “logiciel libre”. L’une des avantage du logiciel libre est la possibilité d’étudié le logiciel. Mais, soyons sérieux, pensez-vous que tous les logiciels libres ont subit de minutieuse vérification ? Il faudrait pour cela mettre en place un système de vérification. Qui financera cela ? L’état ? Ah, vous oubliez également autre chose. Un logiciel peut avoir une LICENCE libre sans avoir a publié ses sources. Et là, qui payera pour désassembler et vérifier les sources ? Ah ouais, ça devient chaud. Bon, redescendant sur terre, disant que que le vote de nos députés se limite à LibreOffice et OpenOffice ? Qui maîtrise réellement et entièrement le travail colossal que sont ces logiciels ? Concernant Linux, qui fait entièrement confiance à 100% au kernel. Et oui, malgré toutes les avertissement des risques informatiques que les jeunes peuvent trouver (attention Facebook, …), il semblerait que nos députés n’en soit pas plus informés. Toc Toc. Je vous rappelle qu’internet n’est pas seulement Google et Facebook. Un ordinateur n’est pas seulement Windows et Linux (du moins, ses distributions).

    Autre chose, les personnes bloqués par le libre dans leur tête oublie une chose. Le libre a existé pour que l’on puisse avoir une alternative. Même si la logique du libre commence à prendre de l’ampleur, espérer l’élimination des logiciels propriétaires serait mal venu. D’ailleurs, il faut rappeler que sans la plupart des logiciels propriétaires, nombres sont les logiciels libres n’auraient pas existé. Faut-il craindre un ralentissement de la recherche et donc du progrès ? C’est certainement l’une des craintes de l’INRIA (enfin, si ce n’est pas parce que la recherche est financée par des entreprises comme Microsoft, je ne m’avancerai pas plus)

    PS : Je ne suis pas contre les logiciels libres. Néanmoins, comme c’est toujours le cas, on commence toujours par critiquer les choses en place. Si tous le monde est pour sans faire de critique, ce serait de l’inconscience.

  17. C’est de l’irresponsabilité de la part des politiques.

    D’abord, si je peux me permettre le libre n’est qu’un concept et le logiciel libre ne dépend que de la licence. Privilégié les logiciels libres, c’est comme privilégié une idéologie. Ce qui, dans cet exemple, n’est pas très correcte vis-à-vis du principe de laïcité que l’on pourrait comparer à la libre concurrence.

    « Si on va à l’école c’est pour trouver un travail après. Donc on apprend des chose pour le monde de l’entreprise. » ça devrait être logique. Mais, pensez-vous réellement que nos politiciens peuvent réellement se mettre à la place des étudiants ? Je ne parlerai pas de salaire mais plutôt de compétence bureautique (je n’ai pas envie d’insulter l’informatique). De quel logiciel a besoin un député ? Un logiciel de traitement de texte et … bon, j’en sais rien mais c’est déjà pas mal. Maintenant, que peut-on faire avec un logiciel de traitement de texte ? Pour ne brusquer personne, je m’arrête d’abord sur le traitement de document long. Combien de députés maîtrisent la gestion des styles ? Ensuite, dans les commentaires, on a parlé de la rédaction des sujets de BAC. Je m’intéresse aux sujets du BAC Mathématiques. Donnez-moi le nom d’un logiciel qui allie la facilité de rédaction d’un document comme dans Writer et la facilité d’écriture de formules mathématiques comme dans LaTeX. Ma réponse est Word que j’utilise de plus en plus pour remplacer LaTeX et que ne nécessite aucune installation supplémentaire (ou bidouillage).

    Ensuite, sans m’attaquer au personne enfermé dans leur bulle du « logiciel libre ». L’une des avantage du logiciel libre est la possibilité d’étudié le logiciel. Mais, soyons sérieux, pensez-vous que tous les logiciels libres ont subit de minutieuse vérification ? Il faudrait pour cela mettre en place un système de vérification. Qui financera cela ? L’état ? Ah, vous oubliez également autre chose. Un logiciel peut avoir une LICENCE libre sans avoir a publié ses sources. Et là, qui payera pour désassembler et vérifier les sources ? Ah ouais, ça devient chaud. Bon, redescendant sur terre, disant que que le vote de nos députés se limite à LibreOffice et OpenOffice ? Qui maîtrise réellement et entièrement le travail colossal que sont ces logiciels ? Concernant Linux, qui fait entièrement confiance à 100% au kernel. Et oui, malgré toutes les avertissement des risques informatiques que les jeunes peuvent trouver (attention Facebook, …), il semblerait que nos députés n’en soit pas plus informés. Toc Toc. Je vous rappelle qu’internet n’est pas seulement Google et Facebook. Un ordinateur n’est pas seulement Windows et Linux (du moins, ses distributions).

    Autre chose, les personnes bloqués par le libre dans leur tête oublie une chose. Le libre a existé pour que l’on puisse avoir une alternative. Même si la logique du libre commence à prendre de l’ampleur, espérer l’élimination des logiciels propriétaires serait mal venu. D’ailleurs, il faut rappeler que sans la plupart des logiciels propriétaires, nombreux sont les logiciels libres qui n’existerait pas aujourd’hui. Faut-il craindre un ralentissement de la recherche et donc du progrès ? C’est certainement l’une des craintes de l’INRIA (enfin, si ce n’est pas parce que la recherche est financée par des entreprises comme Microsoft, je ne m’avancerai pas plus)

    En gros, ne pas faire confiance aux logiciels propriétaires est une chose. Mais, dire que l’on peut faire confiance aux logiciels libres à source ouverte ou fermé ? Je ne pense pas. Et c’est pour cela que la prise de position de l’état n’est pas responsable.

    PS : Je ne suis pas contre les logiciels libres. Néanmoins, comme c’est toujours le cas, on commence toujours par critiquer les choses en place. Si tout le monde est pour sans faire de critique, ce serait de l’inconscience.

  18. @wiinner : Je te rejoins totalement ! Je suis étudiant en école de commerce, on a des cours de bureautiques sur la suite Office pour deux raisons simples : les fonctionnalités sont archi poussées, et c’est ce que tu retrouves dans 99% des entreprises.

  19. Le jour où il ne mettront pas 4 ans pour mettre à jour une distribution Linux dans une Université (dont je ne citerai pas le nom), les étudiants y verront un intérêt, car être sur des bon Pc avec un distribution différent de Windows, mais avec toutes les merdes de bogues en plus des anciennes distri Windows (XP et Vista réunis) et qui mets 10 min à charger un document texte OpenOffice, je suis désolé, mais à ce niveau là, autant rester comme c’est.

    Cependant, si la loi pousse les unités informatiques des écoles à mettre à jour régulièrement les serveurs, là, ok.

    Je suis sur Xubuntu, donc ne voyez pas mon commentaire comme celui d’un fan-boy, je m’énerve contre les institutions qui ont 10 ans de retard.

  20. @Nayboko il y a ce que tu dis (la mise en place de Linux sur les postes des établissements)
    Mais il y a aussi la compétence de l’enseignant ou de l’examinateur.
    Je viens de passer (et de réussir) un BTS SIO option réseaux et aucun des 4 examinateurs que j’ai rencontrés ne savaient utiliser Linux (du Ubuntu et du Debian dans mon cas)

  21. Parmi les commentaires il y en a pas mal qui sont assez marrant…ou à côté de la plaque. Au choix.
    Le texte de loi dit “Logiciels libres en priorité”, ce qui est largement différent d’un “Logiciels libres uniquement” comme certains le sous entendent.

    Tout ceux qui parlent de suivi et SAV inexistants dans le libre, connaissez vous Red Hat? Ah oui, on paie en tant que pro, mais il y a du suivi et du SAV. Derrière ils promeuvent le libre, notamment avec leur distri Fedora.
    Le libre n’est pas toujours efficace mais le promouvoir n’est certainement pas une mauvaise idée.

    J’utilise Microsoft Office tous les jours. Pas parfait, je reconnais qu’il est en avance par rapport aux autres (je parle pour la suite complète). Mais chez moi je m’essaie à LibreOffice, OpenOffice, Kingsoft Office et Calligra. C’est toujours enrichissant rien que pour soi de voir ce qu’il y a à côté. Sans cela, je n’aurais pas connu Kingsoft office qui serait une suite office parfaite pour moi s’il y avait l’équivalent d’Access + Publisher.

    C’est ni blanc ni noir de chaque côté (Libre/Non-libre). Il y a du bon partout comme certains systèmes BSD qui sont parmi les plus sécurisés au monde.

    @captainlotus : je ne sais pas quel age ont tes élèves, mais ne pas maîtriser Excel/VBA je trouve que c’est moyen. C’est loin d’être compliqué. Ils devraient apprendre vite ! Cependant une gestion de stock uniquement sur Excel/VBA c’est moyen. Tout d’abord les entreprises se tournent de plus en plus sur les macrologiciels de type Management Systems qui confèrent énormément plus de possibilités qu’Excel/VBA/Access. D’ailleurs j’espère qu’ils apprennent aussi Access histoire de conserver des données un temps soit peu correctes. J’ai un ami dont le département financier a refusé d’acheter la licence Access, donc obligé d’utiliser Excel pour les stocks entre autre…c’est un cauchemar pour lui.

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