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[Interviou] Cinq questions à Phil Mansell, producteur de Runescape 3

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Alors que Runescape s’apprête à à opérer une nouvelle importante mise à jour et prendre le nom de Runescape 3, nous avons cherché à savoir pourquoi…

Alors que Runescape s’apprête à à opérer une nouvelle importante mise à jour et prendre le nom de Runescape 3, nous avons cherché à savoir pourquoi l’on entendait si peu parler d’un jeu aussi populaire.

Jeu en ligne gratuit le plus populaire de 2008, 2009 et 2010, selon le Livre Guinness des Records, pourvu d’une communauté qui se compte en millions de joueurs depuis déjà un sacré paquet d’années, Runescape est pourtant un jeu très peu médiatisé. Phil Mansell, qui est passé par des sociétés comme Bullfrog, Gameloft ou Sony avant de débarquer chez Jagex en 2011, nous aide à comprendre.

On n’a jamais trop parlé de Runescape dans la presse, alors même que le jeu compte plusieurs milliers de joueurs depuis plusieurs années. Comment vous expliquez cela ? On a une maxime en France qui dit « pour vivre heureux, vivons cachés ». Est-ce que c’est votre philosophie ?

Phil Mansell : Notre studio est depuis toujours un studio discret. Runescape a gagné en popularité en grande partie grâce au bouche à oreille, donc oui, nous sommes passés un peu à côté des canaux traditionnels de communication. C’est notre sensibilité britannique peut-être, mais nous sommes plus souvent polis qu’impertinents. Nous voulons que nos jeux parlent pour nous.

Vous avez été un des premiers studios à croire au free-to-play en Occident. Pourquoi vous vous êtes tournés vers ce modèle à cette époque-là ?

P. M. : Il fallait que Runescape soit accessible et qu’il n’y ait pas de barrières techniques ou de coût pour séduire de nouveaux joueurs, ce qui voulait dire proposer un jeu gratuit, jouable par navigateur, et qui tourne sur un parc de machine extrêmement étendu. Nous voulions juste que les joueurs puissent se concentrer sur le gameplay. En y ajoutant un système d’abonnement optionnel, ceux qui voulaient plus de contenu pouvaient payer pour en avoir plus, sans que les joueurs qui ne voulaient pas payer voient leur expérience de jeu ruinée.

Est-ce que vous pensez que le free-to-play est encore aujourd’hui un modèle d’avenir ?

P. M. : Oui, même si beaucoup de jeux en ligne sont en train de se tourner vers un modèle purement basé sur le micro-paiement. Notre approche hybride des choses, avec un abonnement à la demande rencontre toujours un franc succès dans nos communautés. Nous actualisons le jeu en permanence, chaque semaine, en créant des quêtes, des zones de jeux, des armes ou des mini-jeux, etc. L’abonnement payant permet d’accéder à tout ce contenu.

Nous avons vu lors de cet E3 que de gros free-to-play vont débarquer sur consoles, comme World of Tanks sur Xbox One. Est-ce que vous avez déjà pensé à sauter le pas ?

P. M. : Dans le futur, nous voulons que Runescape soit jouable sur n’importe quel support, donc oui, cela inclue qu’il le soit sur consoles également.

Vous travaillez sur Runescape depuis de nombreuses années. Vous n’avez jamais eu envie de passer à autre chose ?

P. M. : Ce qui fait la force de Runescape, c’est sa diversité et sa profondeur. Il y a des mini-jeux dans Runescape qui sont plus gros que certains jeux stand alone ! Cet énorme contenu nous donne une grande liberté pour créer et essayer des choses dans notre gameplay.

Phil Mansell - Executive Producer

Informations, inscriptions et tutti quanti sur le site officiel du jeu.

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