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[Test] Deadpool – Mieux vaut regarder son pote y jouer [PS3, 360, PC]

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L’adaptation du héros déjanté de Marvel est fidèle au personnage. Hilarant, mais pas réfléchi pour un sou. En lançant Deadpool, franchement, j’avais un a priori ultra…

L’adaptation du héros déjanté de Marvel est fidèle au personnage. Hilarant, mais pas réfléchi pour un sou.

Deadpool 2

En lançant Deadpool, franchement, j’avais un a priori ultra négatif. Je m’attendais à un jeu basique dont la seule ambition était de surfer sur l’attrait de la licence. Hé bien, vous savez quoi ? Deadpool est un jeu basique dont la seule ambition est de surfer sur l’attrait de la licence.

Nous avons là un beat them all mou avec quelques phases de TPS molles dans des environnements moches, des musiques oubliables et à la durée de vie passable. Le tout est d’un ennui mortel. On martèle les boutons de coup fort, coup faible pour faire des combos sur des ennemis affables.

Et pourtant, on s’inflige ces mauvaises phases de jeu. Presque exclusivement pour ses cutscenes rigolotes qui les entrecoupent. Et dans un sens, pour un jeu vidéo, c’est extrêmement triste.

Deadpool 1

Le jeu en lui-même est l’archétype du jeu moyen, sans vision, et pourtant le résultat n’est pas si catastrophique que ça. Parce que c’est Deadpool. Parce que Deadpool, il brise à longueur de temps le quatrième mur. Parce que Deadpool, il fait des blagues potaches tout le temps. Parce que Deadpool parle au joueur comme s’il était présent dans le jeu. Parce que Deadpool s’engueule avec son propre doubleur au téléphone, voire avec son propre studio de développement, High Moon, maintes fois cité dans le jeu.

Peut-être même que les phases plates de jeu ne sont que des purges, finalement. Peut-être qu’on s’inflige volontairement de jouer à un jeu moyen pour se punir du fait qu’on ait ri devant des blagues pas très finaudes. Je pense qu’intérieurement, on se dit qu’il faut bien s’infliger au moins ça pour avoir eu l’audace de rire devant un Cable transformé en taco géant en train de demander à Deadpool s’il aime les Tacos.

Tacos_Wade

Oui. Je pense qu’en réalité, Deadpool est une allégorie de la repentance. On pèche, et après, on va purger son âme en pratiquant un gameplay qui en manque cruellement. Et il y a bien quelqu’un qui est gagnant à tous les niveaux, c’est votre pote, plié de rire, assis à côté de vous, en train de manger une part de pizza, en attendant la prochaine cinématique, pendant que vous vous démenez à finir une énième salle remplie d’ennemis ou une énième phase de plateforme approximative.

Ne prenez ce jeu que si vous avez un pote qui, comme vous, saura être réceptif à l’humour peu subtil de Deadpool et uniquement dans le cadre d’une soirée pizza. Vous n’y jouerez pas pour le gameplay, croyez-moi. Mais le facteur lol de ce titre burlesque arrive malgré tout à ce qu’on puisse y trouver un petit intérêt.

L’adaptation du héros déjanté de Marvel est fidèle au personnage. Hilarant, mais pas réfléchi pour un sou.

Deadpool 2

En lançant Deadpool, franchement, j’avais un a priori ultra négatif. Je m’attendais à un jeu basique dont la seule ambition était de surfer sur l’attrait de la licence. Hé bien, vous savez quoi ? Deadpool est un jeu basique dont la seule ambition est de surfer sur l’attrait de la licence.

Nous avons là un beat them all mou avec quelques phases de TPS molles dans des environnements moches, des musiques oubliables et à la durée de vie passable. Le tout est d’un ennui mortel. On martèle les boutons de coup fort, coup faible pour faire des combos sur des ennemis affables.

Et pourtant, on s’inflige ces mauvaises phases de jeu. Presque exclusivement pour ses cutscenes rigolotes qui les entrecoupent. Et dans un sens, pour un jeu vidéo, c’est extrêmement triste.

Deadpool 1

Le jeu en lui-même est l’archétype du jeu moyen, sans vision, et pourtant le résultat n’est pas si catastrophique que ça. Parce que c’est Deadpool. Parce que Deadpool, il brise à longueur de temps le quatrième mur. Parce que Deadpool, il fait des blagues potaches tout le temps. Parce que Deadpool parle au joueur comme s’il était présent dans le jeu. Parce que Deadpool s’engueule avec son propre doubleur au téléphone, voire avec son propre studio de développement, High Moon, maintes fois cité dans le jeu.

Peut-être même que les phases plates de jeu ne sont que des purges, finalement. Peut-être qu’on s’inflige volontairement de jouer à un jeu moyen pour se punir du fait qu’on ait ri devant des blagues pas très finaudes. Je pense qu’intérieurement, on se dit qu’il faut bien s’infliger au moins ça pour avoir eu l’audace de rire devant un Cable transformé en taco géant en train de demander à Deadpool s’il aime les Tacos.

Tacos_Wade

Oui. Je pense qu’en réalité, Deadpool est une allégorie de la repentance. On pèche, et après, on va purger son âme en pratiquant un gameplay qui en manque cruellement. Et il y a bien quelqu’un qui est gagnant à tous les niveaux, c’est votre pote, plié de rire, assis à côté de vous, en train de manger une part de pizza, en attendant la prochaine cinématique, pendant que vous vous démenez à finir une énième salle remplie d’ennemis ou une énième phase de plateforme approximative.

Ne prenez ce jeu que si vous avez un pote qui, comme vous, saura être réceptif à l’humour peu subtil de Deadpool et uniquement dans le cadre d’une soirée pizza. Vous n’y jouerez pas pour le gameplay, croyez-moi. Mais le facteur lol de ce titre burlesque arrive malgré tout à ce qu’on puisse y trouver un petit intérêt.

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Notre avis

Seulement drôle
Note : 6  /  10
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