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Prise en main : Turtle Beach Ear Force Z Seven

Historiquement, la spécialité de Turtle Beach n’est pas le casque pour gamers. Mais c’est avec sa ligne de casques Ear Force que la marque a acquis…

Historiquement, la spécialité de Turtle Beach n’est pas le casque pour gamers. Mais c’est avec sa ligne de casques Ear Force que la marque a acquis ses lettres de noblesse auprès du “grand public”. C’est d’ailleurs cette activité que la marque tient à promouvoir plutôt que celle que fabricant de cartes son, il suffit de se rendre sur le site officiel pour s’en convaincre.

Turtle Beach, revient ici avec son dernier casque haut de gamme le Ear Force Z Seven. Un casque qui se destine aux gamers exigeants. Il a en effet la particularité d’avoir été élaboré en partenariat avec la Major League Gaming (MLG), qui organise de nombreux tournois de sport électronique (notamment de Starcraft II). Autrement dit, la marque sous-entend que nous avons ici un casque de très grande qualité, digne des plus grands joueurs de jeux vidéo.

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Elle propose donc un concentré de technologies en ajoutant à ses deux écouteurs de 50 mm un lot de fonctionnalités dignes des meilleurs systèmes Hi-Fi : son 5.1 et licence Dolby Digital en tête ainsi que 8 préréglages de jeux sans oublier des ajouts bienvenus comme un limiteur de volume en cas d’explosions virtuelles. Histoire de ne pas se retrouver avec des tympans percés.

Tout ça a bien évidemment un prix. La question est donc de savoir si ce casque qui sera normalement disponible au mois de juin justifie son addition de 250 euros. On précise qu’il fonctionne sur PC mais aussi sur PS3 et Xbox 360.

Design et finitions

Extérieurement, le casque est plutôt réussi. Il fait la part belle au cuir noir avec un peu de plastique blanc et une touche chromée sur le dessus des transducteurs. Simple, joli, et utilisant en partie des matériaux nobles, il n’y a rien à redire sur le design. Nous sommes vraiment face à un produit premium qui sent bon le cuir.   Le premier contact est franchement agréable, surtout que le packaging est tout aussi réussi.

On est un peu plus dubitatif devant le contrôleur qui sert à gérer le volume sonore et les autres paramètres. Celui-ci rappelle vaguement un trilobite, le rétroéclairage en plus. On a fait mieux ou plus simple, mais les finitions en métal donnent encore une fois un aspect haut de gamme. Le matériau le rend en revanche assez lourd. Toutefois, le poids n’est pas un critère déterminant pour ce genre d’accessoires voué à rester sur le bureau, on peut même le considérer comme un avantage qui lui permettra de ne pas trop bouger. C’est d’autant plus vrai qu’on trouve en dessous des patins caoutchouc antidérapants.

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On ne discutera pas trop des goûts et des couleurs, on conclura donc en disant que l’ensemble est assez propre et bien fini. Une apparence à la hauteur du prix donc.

Confort

Il est un critère bien plus déterminant : celui du confort. L’utilisation du cuir rembourré au niveau des oreilles est assez agréable, il englobe suffisamment les oreilles pour épouser la forme du crâne. En cas de forte chaleur, le matériau risque en revanche de faciliter la sudation. La mousse qui se cache sous le cuir a le mérite en plus le mérite de bien étouffer les bruits extérieurs. C’est un gros plus pour un casque qui ne dispose pas de réduction de bruit active. Un avantage également pour les joueurs professionnels qui n’auront pas – trop – à subir les acclamations de la foule en délire.

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Fonction serre-tête comprise

Pour obtenir cette bonne isolation sonore, Turtle Beach a dû équiper son casque d’un arceau particulièrement rigide. Cela implique que le casque appuie sur les tempes, et on se retrouve facilement avec un léger mal de crâne après une quinzaine de minutes de jeu. On a presque envie que la partie se termine pour se libérer de cet étau. C’est un constat tragique. Turtle Beach nous a assuré que le casque devait “se faire” comme une belle paire de chaussures, mais après plusieurs semaines d’utilisation… le mal de crâne persiste. Gros point noir ici.

Son

Du point de vue de la retranscription sonore les Ear Force Seven sont excellents. C’est dit. Ils proposent un son parfaitement égalisé, avec des basses idéalement dosées et des aigus se détachant parfaitement du reste. La critique est donc ici fort élogieuse, toutes proportions gardées bien évidemment, nous ne sommes pas sur des casques audiophiles. Nous avons simplement un nouvel exemple que les périphériques pour gamers sont simplement des périphériques de bonne qualité avec quelques spécificités liées au jeu. On fera le même constat sur des souris ou des claviers par exemple.

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Les effets de spatialisation sont tout aussi réussis, l’illusion d’être sur un système 5.1 est parfaite. Bref, sur ce point, tout va bien et on ressent ici toute l’expérience que la marque a su acquérir en fabriquant du matériel audio.

Utilisation

Le second problème de ce casque est son installation et son paramétrage. C’est franchement laborieux : on se perd dans les fils et dans les branchements, le manuel n’est en plus pas franchement clair. Passé cette étape, on se retrouve avec notre trilobite plein de boutons tactiles et de molettes dont l’utilité de certaines reste mystérieuses “out of the box”. Il faudra donc absolument se référer à la documentation en ligne, la version papier étant assez lacunaire comme nous le disions juste avant.

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Le câblage minimal

Les 8 préréglages de l’égaliseur sont en revanche plus utiles. On trouve les égalisations habituelles : plat, amplification des basses et des aigus. D’autres sont plus exotiques. Ils permettent notamment d’accentuer certains effets dans les jeux, par exemple les bruits de pas. Sur le papier c’est assez utile pour repérer des ennemies qui arriveraient dans notre dos, en pratique cela ne saute pas aux oreilles, d’autant plus que cela amplifie également le bruit de sa propre course. La chose est donc assez gadget et ne saurait à elle seule justifier un achat. On précise que ces 8 préréglages sont paramétrables à loisir grâce à un logiciel très complet, mais franchement laid.

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L’égaliseur a un petit côté années 90

Par ailleurs, Turtle Beach a eu la bonne idée de  permettre le branchement du contrôleur à des haut-parleurs externes et a son smartphone. On pourra alors envoyer le son facilement sur des baffles (au cas ou l’on aurait trop mal au crâne) ou répondre à son téléphone en cas de besoin. Plutôt pratique. Il faut noter qu’on ne trouve que le câble destiné au téléphone dans la boîte, on passera donc à la caisse pour relier ses haut-parleurs.

Verdict

Au final, le Z Seven livre une impression mi-figue mi-raisin. On est très content du rendu sonore, mais on regrette sa rigidité. Il regorge de bonnes idées, notamment dans la gestion du smartphone/haut-parleurs, mais la configuration est on ne peut plus fastidieuse.

Avec du mauvais esprit, on aurait pu dire que 250 euros c’est un peu cher payé pour avoir mal au crâne, au sens propre comme au figuré. Mais cela ne serait que retenir les défauts d’un casque autrement parfaitement fini et proposant une qualité sonore largement à la hauteur du prix. Bref, le rapport qualité-prix est au rendez-vous, il faudra juste avoir la tête dure.

Historiquement, la spécialité de Turtle Beach n’est pas le casque pour gamers. Mais c’est avec sa ligne de casques Ear Force que la marque a acquis ses lettres de noblesse auprès du “grand public”. C’est d’ailleurs cette activité que la marque tient à promouvoir plutôt que celle que fabricant de cartes son, il suffit de se rendre sur le site officiel pour s’en convaincre.

Turtle Beach, revient ici avec son dernier casque haut de gamme le Ear Force Z Seven. Un casque qui se destine aux gamers exigeants. Il a en effet la particularité d’avoir été élaboré en partenariat avec la Major League Gaming (MLG), qui organise de nombreux tournois de sport électronique (notamment de Starcraft II). Autrement dit, la marque sous-entend que nous avons ici un casque de très grande qualité, digne des plus grands joueurs de jeux vidéo.

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Elle propose donc un concentré de technologies en ajoutant à ses deux écouteurs de 50 mm un lot de fonctionnalités dignes des meilleurs systèmes Hi-Fi : son 5.1 et licence Dolby Digital en tête ainsi que 8 préréglages de jeux sans oublier des ajouts bienvenus comme un limiteur de volume en cas d’explosions virtuelles. Histoire de ne pas se retrouver avec des tympans percés.

Tout ça a bien évidemment un prix. La question est donc de savoir si ce casque qui sera normalement disponible au mois de juin justifie son addition de 250 euros. On précise qu’il fonctionne sur PC mais aussi sur PS3 et Xbox 360.

Design et finitions

Extérieurement, le casque est plutôt réussi. Il fait la part belle au cuir noir avec un peu de plastique blanc et une touche chromée sur le dessus des transducteurs. Simple, joli, et utilisant en partie des matériaux nobles, il n’y a rien à redire sur le design. Nous sommes vraiment face à un produit premium qui sent bon le cuir.   Le premier contact est franchement agréable, surtout que le packaging est tout aussi réussi.

On est un peu plus dubitatif devant le contrôleur qui sert à gérer le volume sonore et les autres paramètres. Celui-ci rappelle vaguement un trilobite, le rétroéclairage en plus. On a fait mieux ou plus simple, mais les finitions en métal donnent encore une fois un aspect haut de gamme. Le matériau le rend en revanche assez lourd. Toutefois, le poids n’est pas un critère déterminant pour ce genre d’accessoires voué à rester sur le bureau, on peut même le considérer comme un avantage qui lui permettra de ne pas trop bouger. C’est d’autant plus vrai qu’on trouve en dessous des patins caoutchouc antidérapants.

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On ne discutera pas trop des goûts et des couleurs, on conclura donc en disant que l’ensemble est assez propre et bien fini. Une apparence à la hauteur du prix donc.

Confort

Il est un critère bien plus déterminant : celui du confort. L’utilisation du cuir rembourré au niveau des oreilles est assez agréable, il englobe suffisamment les oreilles pour épouser la forme du crâne. En cas de forte chaleur, le matériau risque en revanche de faciliter la sudation. La mousse qui se cache sous le cuir a le mérite en plus le mérite de bien étouffer les bruits extérieurs. C’est un gros plus pour un casque qui ne dispose pas de réduction de bruit active. Un avantage également pour les joueurs professionnels qui n’auront pas – trop – à subir les acclamations de la foule en délire.

DSC02627
Fonction serre-tête comprise

Pour obtenir cette bonne isolation sonore, Turtle Beach a dû équiper son casque d’un arceau particulièrement rigide. Cela implique que le casque appuie sur les tempes, et on se retrouve facilement avec un léger mal de crâne après une quinzaine de minutes de jeu. On a presque envie que la partie se termine pour se libérer de cet étau. C’est un constat tragique. Turtle Beach nous a assuré que le casque devait “se faire” comme une belle paire de chaussures, mais après plusieurs semaines d’utilisation… le mal de crâne persiste. Gros point noir ici.

Son

Du point de vue de la retranscription sonore les Ear Force Seven sont excellents. C’est dit. Ils proposent un son parfaitement égalisé, avec des basses idéalement dosées et des aigus se détachant parfaitement du reste. La critique est donc ici fort élogieuse, toutes proportions gardées bien évidemment, nous ne sommes pas sur des casques audiophiles. Nous avons simplement un nouvel exemple que les périphériques pour gamers sont simplement des périphériques de bonne qualité avec quelques spécificités liées au jeu. On fera le même constat sur des souris ou des claviers par exemple.

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Les effets de spatialisation sont tout aussi réussis, l’illusion d’être sur un système 5.1 est parfaite. Bref, sur ce point, tout va bien et on ressent ici toute l’expérience que la marque a su acquérir en fabriquant du matériel audio.

Utilisation

Le second problème de ce casque est son installation et son paramétrage. C’est franchement laborieux : on se perd dans les fils et dans les branchements, le manuel n’est en plus pas franchement clair. Passé cette étape, on se retrouve avec notre trilobite plein de boutons tactiles et de molettes dont l’utilité de certaines reste mystérieuses “out of the box”. Il faudra donc absolument se référer à la documentation en ligne, la version papier étant assez lacunaire comme nous le disions juste avant.

DSC02618
Le câblage minimal

Les 8 préréglages de l’égaliseur sont en revanche plus utiles. On trouve les égalisations habituelles : plat, amplification des basses et des aigus. D’autres sont plus exotiques. Ils permettent notamment d’accentuer certains effets dans les jeux, par exemple les bruits de pas. Sur le papier c’est assez utile pour repérer des ennemies qui arriveraient dans notre dos, en pratique cela ne saute pas aux oreilles, d’autant plus que cela amplifie également le bruit de sa propre course. La chose est donc assez gadget et ne saurait à elle seule justifier un achat. On précise que ces 8 préréglages sont paramétrables à loisir grâce à un logiciel très complet, mais franchement laid.

pilote
L’égaliseur a un petit côté années 90

Par ailleurs, Turtle Beach a eu la bonne idée de  permettre le branchement du contrôleur à des haut-parleurs externes et a son smartphone. On pourra alors envoyer le son facilement sur des baffles (au cas ou l’on aurait trop mal au crâne) ou répondre à son téléphone en cas de besoin. Plutôt pratique. Il faut noter qu’on ne trouve que le câble destiné au téléphone dans la boîte, on passera donc à la caisse pour relier ses haut-parleurs.

Verdict

Au final, le Z Seven livre une impression mi-figue mi-raisin. On est très content du rendu sonore, mais on regrette sa rigidité. Il regorge de bonnes idées, notamment dans la gestion du smartphone/haut-parleurs, mais la configuration est on ne peut plus fastidieuse.

Avec du mauvais esprit, on aurait pu dire que 250 euros c’est un peu cher payé pour avoir mal au crâne, au sens propre comme au figuré. Mais cela ne serait que retenir les défauts d’un casque autrement parfaitement fini et proposant une qualité sonore largement à la hauteur du prix. Bref, le rapport qualité-prix est au rendez-vous, il faudra juste avoir la tête dure.

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Notre avis

Rigide
Note : 6  /  10
3 commentaires
  1. Jamais compris l’engouement autour des casques gamers. Vous avez beau dire que c’est un produit premium, ça a l’air juste débile à en crever. Qu’est-ce que les gamers ont contre les casques audio “normaux” ? L’absence du microphone? Comme si le micro intégré au casque était un bijou de technologie, ça sonne à peine meilleur que le micro intégré aux PC portable.

    Surtout vu le prix de 250€… Achète-toi un casque Koss ProDJ200 à ~130€ et un micro à condensateur M-Audio à 100€ + Filtre anti-pop à 20€ et t’as du matos quasi-pro pour le même prix qu’un bout de plastique tellement moche… (c’est mon installation, le casque je peux le sortir dehors avec moi tous les jours, la qualité sonore m’a fait redécouvrir tellement de titres alors que des casques plus chers m’ont juste volé mon fric pour une qualité à peine supérieure aux écouteurs Apple de 2009 et les gens sont à chaque fois sur le cul quand ils m’entendent tellement la restitution de ma voix est niquelle).

    Enfin bref, les gens font ce qu’ils veulent avec leur argent mais ça me fait de la peine de les voir dépenser autant dans quelque chose d’aussi merdique.

  2. Mais à ce prix tu mets un peu plus pour de la vraie qualité !!! Un PC350 ou un MMX-300, ça se sont de vrais casques micros qui marquent une vraie différence avec les casques commerciaux comme celui ci…

  3. @Ashes
    Un casque pour jouer (gamer) n’est pas un casque pour écouter de la musique (audiophile).
    L’utilisation est différente.

    Merci pour l’article. Clair et utile.

Les commentaires sont fermés.

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