Oups ! Sony ne suit pas Microsoft sur le terrain du bridage du marché de l’occasion. Oups, oups, vite, vite, rétropédalage ! Polygon s’est entretenu avec un des pontes d’EA, Peter Moore, pour qui l’éditeur n’a jamais au grand jamais fait pression sur Microsoft pour intégrer un système visant à brider les jeux d’occasion.
C’est absolument faux. Je peux vous dire qu’Electronic Arts n’a jamais effectué de pression sur les constructeurs pour qu’ils incluent des restrictions sur les jeux d’occasion. Je me suis d’ailleurs moi-même déjà prononcé en faveur des jeux d’occasion.
EA n’a pourtant jamais porté dans son cœur le marché de l’occasion, bien que l’éditeur ait récemment arrêté sa politique de passes en ligne qui refaisait passer à la caisse les acheteurs d’un jeu d’occasion s’ils voulaient bénéficier des fonctionnalités en ligne d’un de leurs titres.
Nous avons annulé les passes en ligne. J’étais à la réunion où cela s’est décidé. Cela n’évoquait rien au consommateur. Ce n’était pas commerçant. Nous avons juste pris une décision. Nous avons dit : “Assez du passe en ligne !”.
Les annonces de Microsoft concernant l’enregistrement des jeux en ligne et les restrictions de prêts laissaient penser que ce changement de politique n’était motivé que par le fait qu’EA n’aurait plus besoin de se salir lui-même les mains. Encore une fois, Peter Moore dément.
EA n’a jamais eu de discussion, et j’ai été présent à toutes, avec les constructeurs durant laquelle on leur disait qu’ils devaient mettre en place un système qui nous rétribuerait sur l’occasion ou bien qui y mette un terme.
Rappelons que les jeux sur Xbox One devront être enregistrés en ligne et ne pourront être prêtés aux personnes d’une liste d’amis que s’ils y sont depuis plus de 30 jours. Sony pendant sa conférence, a violemment taclé Microsoft en annonçant clairement encourager le marché de l’occasion et la pratique du prêt.
Electronic Arts a-t-il retourné sa veste en voyant le vent tourner ? Peter Moore, en tout cas, soutient mordicus qu’il est pour le statu quo depuis longtemps.
J’aime l’écosystème actuel. J’aime le fait qu’il garde les prix à un bon niveau depuis huit ans. J’aime le fait que quelqu’un puisse acheter un jeu et y trouve son compte. Gamestop (ndlr – Un des plus grands distributeurs de jeux vidéo aux États-Unis) reste ainsi dynamique, ils sont pour nous un grand partenaire pour lancer des titres et un grand partenaire marketing.
Dans tout ça, Polygon ne dit pas si Peter a croisé les doigts dans son dos pendant l’interview.
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