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Le papa d’Assassin’s Creed attaque Ubisoft en justice

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Patrice Désilets, créateur de la célèbre franchise Assassin’s Creed, a récemment été renvoyé par Ubisoft. Ce dernier a décidé d’attaquer la firme en justice afin de…

Patrice Désilets, créateur de la célèbre franchise Assassin’s Creed, a récemment été renvoyé par Ubisoft. Ce dernier a décidé d’attaquer la firme en justice afin de récupérer les droits d’Amsterdam 1666, qu’il était en train de développer pour l’éditeur.

Il n’est pas rare pour un studio de se passer d’un développeur, mais Patrice Desilets n’a pas l’intention de se laisser faire. Après l’immense succès de la saga Assassin’s Creed, il avait décidé de prendre les rênes du studio THQ Montréal, et de quitter Ubisoft. Un divorce dû principalement à une mésentente contractuelle avec la firme.

Patrice Désilets a bien l'intention de récupérer les droits de son jeu.
Patrice Désilets a bien l’intention de récupérer les droits de son jeu.

Mais l’histoire ne finit pas là. En 2011, Ubisoft rachète une partie des actifs de THQ, dont le studio canadien. La firme récupère donc Patrice Desilets et son équipe dans ses rangs.

L’homme, qui bénéficiait de solides avantages financiers (250 000 dollars de salaire par an, et la possibilité de racheter les droits d’un jeu en cours de développement) va vite se confronter aux exigences de ses “nouveaux” anciens patrons. Ubisoft souhaitait avoir plus de contrôle sur son responsable de studio, ce que Desilets a évidemment refusé.

Afin de pouvoir le renvoyer, Ubisoft a décidé d’utiliser une des clauses de son contrat, exhortant Désilets à présenter un prototype d’Amsterdam 1666 avant le mois de juillet 2012. Ce que l’homme a réussi à faire, rendant le licenciement juridiquement impossible. Ubisoft s’est pourtant séparé de lui.

Patrice Desilets demande donc le paiement d’une année de salaire, de 100 000 dollars de dommages et intérêts, ainsi que le remboursement de 35 000 dollars de frais de justice et 25 000$ pour sa recherche d’emploi. Il veut également récupérer les droits et le matériel de développement de son dernier jeu. Reste à voir si les clauses initiales de son contrat tiendront la route au tribunal.

Des procédures longues et coûteuses, qui ne devraient pas accélérer la sortie du jeu. Ce dernier a d’ailleurs été mis “en attente” par Ubisoft…

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