Le week-end dernier avait lieu Geekopolis à Montreuil. Pour le grand public, c’était une occasion d’essayer l’Oculus Rift, le masque de réalité virtuelle financé par Kickstarter.
Le jeu en démonstration était Strike Suit Zero, un shooter 3D se déroulant dans l’espace dont la principale particularité est que votre vaisseau peut se transformer en mécha (Le jeu est par ailleurs déjà disponible si vous le souhaitez). Le choix du titre était clairement fait pour favoriser l’immersion qui est le cœur même de l’intérêt de l’Oculus Rift.
En enfilant l’engin, qui ressemble à un gros masque de ski, le champ de vision est complètement enveloppé par l’environnement du jeu. On se retrouve dans le cockpit du vaisseau spatial que vous contrôlez, dans les mêmes conditions que si vous en étiez le pilote. Un gyroscope intégré au masque captera le moindre mouvement de tête de la part du porteur et le répercutera sur la caméra du jeu.
Avertissement. À cause de ce gyroscope, on a l’air sacrément idiot vu de l’extérieur. Genre, pire qu’avec la Wii. Si vous voulez regarder à droite, il vous suffira de tourner la tête à droite. Simple. Par contre tout le monde autour de vous se demanderont ce que vous vous pouvez observer. Mais étrangement, on ne pense pas instinctivement à tourner la tête. C’est quand on se rend compte qu’on n’a pas de stick droit sous la main (ce qui était le cas dans Strike Suit Zero) qu’on se décide à faire le mouvement et à se tourner vers l’élément que l’on cherche à regarder. Il faut aussi apprendre à ne pas compter que sur le mouvement de ses yeux.
Le jeu n’était pas encore très bien optimisé pour le prototype présenté. La résolution est insuffisante pour comprendre ce qu’il se passe au loin. Comprenez : tout est flou. Les huds sont à peine lisibles et l’on peine à viser ce qui n’est pas tout proche de soi. C’est dommage, car avec un casque audio, on se croirait vraiment dans l’espace, physiquement, dans le cœur de l’action.
Cette impression de flou ne permettait pas non plus de bien se rendre compte de la 3D qu’offre l’Oculus Rift. C’est pourtant une des caractéristiques les plus intéressantes étant donné que chaque œil observe deux écrans distincts, placés proches de la rétine. Enfin, notons qu’avec le prototype qui nous a été présenté, impossible de porter des lunettes. Pas trop gênant pour les myopes, mais pour les presbytes et les astigmates, il faudra soit porter des lentilles, soit attendre que l’appareil s’adapte aux montures, ce qui est prévu.
En conclusion, l’Oculus Rift est en bonne voie de devenir un sacré accessoire qui ravira les joueurs PC férus d’immersion. La force du masque vient également du fait qu’il peut d’adapter à n’importe quel jeu en 3D, tant que son développeur veut bien mettre à disposition un petit patch, pour rendre le masque compatible avec son titre. L’appareil n’est pas encore fini, mais les horizons qu’ils laissent entrevoir sont assez incroyables.
Le jeu en démonstration était Strike Suit Zero, un shooter 3D se déroulant dans l’espace dont la principale particularité est que votre vaisseau peut se transformer en mécha (Le jeu est par ailleurs déjà disponible si vous le souhaitez). Le choix du titre était clairement fait pour favoriser l’immersion qui est le cœur même de l’intérêt de l’Oculus Rift.
En enfilant l’engin, qui ressemble à un gros masque de ski, le champ de vision est complètement enveloppé par l’environnement du jeu. On se retrouve dans le cockpit du vaisseau spatial que vous contrôlez, dans les mêmes conditions que si vous en étiez le pilote. Un gyroscope intégré au masque captera le moindre mouvement de tête de la part du porteur et le répercutera sur la caméra du jeu.
Avertissement. À cause de ce gyroscope, on a l’air sacrément idiot vu de l’extérieur. Genre, pire qu’avec la Wii. Si vous voulez regarder à droite, il vous suffira de tourner la tête à droite. Simple. Par contre tout le monde autour de vous se demanderont ce que vous vous pouvez observer. Mais étrangement, on ne pense pas instinctivement à tourner la tête. C’est quand on se rend compte qu’on n’a pas de stick droit sous la main (ce qui était le cas dans Strike Suit Zero) qu’on se décide à faire le mouvement et à se tourner vers l’élément que l’on cherche à regarder. Il faut aussi apprendre à ne pas compter que sur le mouvement de ses yeux.
Le jeu n’était pas encore très bien optimisé pour le prototype présenté. La résolution est insuffisante pour comprendre ce qu’il se passe au loin. Comprenez : tout est flou. Les huds sont à peine lisibles et l’on peine à viser ce qui n’est pas tout proche de soi. C’est dommage, car avec un casque audio, on se croirait vraiment dans l’espace, physiquement, dans le cœur de l’action.
Cette impression de flou ne permettait pas non plus de bien se rendre compte de la 3D qu’offre l’Oculus Rift. C’est pourtant une des caractéristiques les plus intéressantes étant donné que chaque œil observe deux écrans distincts, placés proches de la rétine. Enfin, notons qu’avec le prototype qui nous a été présenté, impossible de porter des lunettes. Pas trop gênant pour les myopes, mais pour les presbytes et les astigmates, il faudra soit porter des lentilles, soit attendre que l’appareil s’adapte aux montures, ce qui est prévu.
En conclusion, l’Oculus Rift est en bonne voie de devenir un sacré accessoire qui ravira les joueurs PC férus d’immersion. La force du masque vient également du fait qu’il peut d’adapter à n’importe quel jeu en 3D, tant que son développeur veut bien mettre à disposition un petit patch, pour rendre le masque compatible avec son titre. L’appareil n’est pas encore fini, mais les horizons qu’ils laissent entrevoir sont assez incroyables.
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