Frédéric Lusa, producteur de l’émission explique ce choix vidéoludique au micro de France Info :
Je ne connaissais pas le travail qu’ils avaient fait sur la reconstitution, donc on a commencé par acheter le jeu et le faire. […] Franck Ferrand nous avait déjà dit que la reconstitution était extrêmement fidèle et que c’était déjà remarquable !
Il ajoute que le jeu permet de montrer certains exemples historiques bien précis de la cité avec une grande exactitude et un grand réalisme.
On a gardé Corte del Milion qui est l’endroit ou a vécu Marco Polo. À travers cette reconstitution, on pouvait au moins faire revivre son quartier. Ensuite, la visite du roi de France Henry III. Lorsqu’il quitte le trône de Pologne sur lequel il a été élu pour rejoindre le trône de France, il décide de faire une halte à Venise pendant une semaine. Assassin’s Creed 2 d’Ubisoft correspond exactement à cette époque-là. Ils ont reconstitué des scènes de carnavals, ils ont reconstitué des feux d’artifice… On a l’exactitude de la cité. […] Et après il y a la fuite de Casanova qui s’est évadé de la prison des Plombs par le toit du palais des Doges.
L’argument de vente du jeu étant ses recherches architecturales et historiques, il est intéressant de voir que des experts hors du champ vidéoludique valident ainsi le travail des studios d’Ubisoft.
Si vous voulez en savoir plus sur la ville que vous avez déjà parcourue virtuellement par les toits, rendez-vous ce soir à 20 h 45 sur France 3 pour « L’ombre d’un doute ».
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