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Jeremy Pope : “La violence ne doit pas être le seul moyen de traiter un conflit.”

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Ancien de Rockstar, ex-producteur sur Grand Theft Auto 3, Grand Theft Auto : Vice City ou encore Max Payne, Jeremy Pope prêche pour des jeux non…

Ancien de Rockstar, ex-producteur sur Grand Theft Auto 3, Grand Theft Auto : Vice City ou encore Max Payne, Jeremy Pope prêche pour des jeux non violents.

L’interview donnée par Jeremy Pope (qui a aujourd’hui créé son propre studio, Rally Games) à Games Industry est presque touchante. Le monsieur, qui a donc travaillé de longues années pour un des studios les plus talentueux de l’industrie jeu vidéo, explique comment il a fini par se sentir gêné de développer des jeux violents – ou tout du moins, des jeux qui sont considérés comme violents -, tels que GTA.

S’il ne renie absolument pas son travail, il en est même content, précise-t-il, il demande à ce que les développeurs cherchent de nouvelles histoires à raconter, et fustige le recours systématique et facile à la violence.

Dans n’importe quel média, vous avez besoin d’avoir des conflits parce que c’est comme ça que vous allez générer de l’intérêt, et souvent, le moyen le plus simple ou le plus basique de le générer se fait à travers la violence, ce qui n’est pas nécessairement lié à une histoire profonde ou intelligente. Je crois que c’est souvent plus facile de générer de la violence que de raconter une situation conflictuelle à travers des voies non violentes. Jeremy Pope

Jeremy Pope peste enfin contre la multiplication des suites et des remake ; pour lui, on devrait se servir de la technologie pour raconter de meilleures histoires, pas comme une excuse pour sortir une nouvelle version avec des graphismes améliorés.

Qu’en pensez-vous ?

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