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Un avion autonome transporte des humains sur 800 km

On connaissait déjà les systèmes de transport rapides sans chauffeur sur voie ferrée, mais que diriez-vous d’un transport aérien sans pilote ? Le mois dernier, un…

On connaissait déjà les systèmes de transport rapides sans chauffeur sur voie ferrée, mais que diriez-vous d’un transport aérien sans pilote ?

Le mois dernier, un Jetstream standard de 19 places (soit un avion généralement destiné aux chefs d’entreprises) a été transformé en un moyen de transport aérien autonome pour faire transiter des passagers de l’Angleterre à l’Ecosse (aller-retour, Warton-Inverness) sur une distance d’environ 800 km. Volant sans encombres, l’expérience baptisée “the Flying Test Bed” a été mise au point par Astraea (Autonomous Systems Technology Related Airborne Evaluation and Assessment), un consortium fondé par le gouvernement britannique et constitué d’entreprises privées.

Précisons toutefois que ce premier vol d’essai ne fut pas complètement autonome puisqu’un pilote humain à bord de l’appareil est entrée dans le cockpit afin de piloter l’avion au moment du décollage ainsi qu’à l’atterrissage. Toutefois, l’équipe précise que le maintien de l’appareil à une altitude ainsi qu’une vitesse de croisière a été effectué par une machine dans un espace de vol commercial régulier partagé avec d’autres avions (quant à eux pilotés par de véritables êtres humains).

Vous aurez bien évidemment deviné que la prochaine étape en matière de véhicules aériens autonomes consistera à ce que ceux-ci puissent décoller, atterrir et éviter des obstacles (en cas d’urgence) sans interventions humaines.

À chaque tâche reprise par les machines, l’avenir devient aussi excitant qu’inquiétant…

astraeas

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26 commentaires
  1. Heu, le fait de maintenir la vitesse et l’altitude c’est ce que fait le pilote automatique sur tout avions de ligne, pas vraiment une prouesse.

  2. où est la technologie ?
    Un Airbus a besoin de l’homme qu’au décollage, et encore, avant qu’il atteigne une certaine altitude paraît-il…

  3. aaaa l ecosse vu d’en bas c’est magnifique alors vu du ciel ca doit etre grandiose…
    voilà sinon un avion qui vole seul c pas une révolution je pense (sauf sans le jargon d apple)

  4. C’est un simple PA si la gestion du traffic est faite par l’AI. Mais je doute que les contrôleur aient eu des réponses de la part de Miku.

    Après c’est clair que si ça ne consiste qu’à suivre un plan de vol c’est loin d’être extraordinaire…

    Ensuite faut pas croire que le PA contrôle l’avion dans le sens “c’est lui qui décide”, après le décollage ou autre. C’est le PN qui décide ce qu’il doit suivre et quand l’utiliser 😉

  5. Même si le full automatique devient réel un jour j’espère qu’ils auront la présence d’esprit de ne pas virer les pilotes pour autant car je crois que je ne pourrais jamais dans un avion sans pilote 😀

  6. Les avions de ligne les plus récents peuvent, si besoin est, atterrir de façon automatique sur les aéroports équipé d’un système de guidage dédie à cette tâche.

  7. Effectivement l’annonce parait un peu étrange, d’autant que cela existe effectivement déjà sur les gros appareils et le BAe JetStream 41 est déjà équippé pour suivre un plan de vol ainsi que des altitudes demandées par le pilote. Seule la puissance n’était pas automatique et ils ont étaient produit il y a plus de 10 ans.

    De nombreux appareil et la quasi majorité des Boeing et Airbus, sont d’ailleurs parfaitement capable de la même chose, y compris d’atterrir sans intervention humaine le mode Autoland existe donc cela fait un peu non annonce. Les automatismes existent depuis très longtemps et le pilote à sur la majeure partie du trajet un rôle de supervision et de décision, l’automation ne faisant que suivre les instructions données.

  8. Le truc vraiment flippant. Imaginez les avions dans 10 ans, automatiquement pilotés.
    Notre vie entre les mains des machines. Le monde est en train de tourner au tout-automatique, bientôt on sera tous des assistés qui ne sauront rien faire de leurs dix doigts.
    Ça peut paraître bête comme comparaison, mais on va tous finir comme dans Wall-E.
    (Je suis parti un peu loin quand même, non ?)

  9. Le plus triste c’est quand même que ça répond à un vrai problème : l’erreur humaine est la principale cause de crashs, d’où la nécessité d’éliminer le facteur humain.

  10. Conclusion : Au moindre problème, c’est le crash.
    Il faut vraiment être fou pour monter dans un tel appareil.

  11. @Gwenn
    “l’erreur humaine” ne veut rien dire en soit. dans un avion sans pilote, l’erreur humaine peut encore tuer. tu peux avoir le pétrolier qui a mis de l’eau dans les réservoir, l’informaticien qui a mal programmé le logiciel d’atterrissage auto, des vaches qu’un fermier a mal attachées qui traversent la piste lors de l’atterro….

    @tous
    non les avions, même équipés de systèmes d’atterrissage automatiques, ne peuvent pas se poser sans l’intervention de pilotes. KiKI sort le train? les volets? KiKi insert dans le système la piste en service (pour l’atterrissage automatique)? KiKi interrompt l’atterro car le précédent n’a pas dégagé la piste à temps?

    bref, on est loin, très loin d’avoir des avions sans pilotes vraiment fonctionnels dans le civil. de plus, si un jour la technologie existait, il faudrait du temps avant de convaincre les gens de monter dans une telle machine. cela dit, ça viendra un jour quand même

  12. Conclusion : Au moindre problème, le système de secour prend le relais.
    Faut vraiment être fou pour croire qu’ils y ont pas penser

  13. Il y a plus de tente ans les Caravelles atterrissaient en automatique dans le brouillard le plus épais sans l’intervention du pilote.
    Donc rien de nouveau.

    Par contre dans un avion sans pilote, au moindre problème, panne d’un moteur, choc en vol, c’est aux passagers de se démerder tout seuls !
    Bravo le concept car là c’est le crash assuré.

    Ils pousserons peut-être le cynisme jusqu’à vous proposer les services d’un prêtre à bord, moyennant supplément, bien évidemment.

  14. Le métro type VAL comme celui de Lille roule dans pilote depuis 1981. Le seul accident à ma connaissance a été provoqué par un humain ( il a foré le tube).
    Pour un avion c’est un peu différent car le pilote est la pour régler les cas imprévus. Il faudrait un sacré automate pour faire aussi bien…

  15. Lorsque j’ai fait une formation au début des années 2000 chez Airbus, maintenant EADS on m’expliquait qu’il était tout a fait possible de faire décoller, voler et atterrir un avion tout seul.
    Seulement sortir un modèle capable de faire ça serait un suicide commercial. Les pilotes de toute compagnie acheteuse se mettraient immédiatement en grève (déjà qu’il y a eu des grèves avec l’A320 qui a supprimé le poste de mécanicien de vol) et surtout beaucoup de clients n’accepteraient jamais de monter dans un avion sans pilote.

  16. La question c’est plutôt: Qui voyage encore beaucoup pour le travail avec tous les systèmes de communications actuels?

  17. Il y aura toujours des pilotes au même titre qu’il y a toujours des opérateur sur des machines entièrement automatisées. Et cela pour des raisons évidentes.

  18. C’est cool que les avions puissent améliorer la précision du pilote et l’assister mais je pense qu’on aura pas d’avion 100% autonome avant un petit moment.

    Car on peut automatiser la procédure de décollage et atterrissage ainsi que le trajet mais dans des situation exceptionnel, je ne pense pas que la machine puisse réagir comme un pilote le ferait. La machine n’est pas (encore) doté de l’esprit d’initiative qui nous différencie de cette dernière.

    Il suffit qu’un seul cas ne soit pas géré par l’ordinateur de bord et c’est la catastrophe…

  19. Rha, encore l’armada habituelle de “je sais tout mais je sais rien” qui ramène sa science.

    Le pilote automatique gère seulement le comportement de l’avion et éventuellement un tracé, oui. Par contre messieurs, ici, c’est un avions qui a volé dans un couloir commercial classique et avec d’autres avions sans personne au guidon…

    …Or, jusqu’ici toutes les interactions avec la tour de contrôle et les autres avions se faisaient par l’humain, tout comme tous les choix décisionnels, et c’est justement ces points la qui sont les plus vitaux : Droit d’atterrissage, gestion des collisions sur les routes aériennes, réception de la météo pour ensuite éventuellement réadapter le trajet, etc. Tous ces genres de trucs (et j’en rate évidemment plein) étaient gérés par l’homme, pilote automatique ou non.
    Ici l’exploit c’est justement qu’un ordinateur ai su gérer toutes ces variable en prenant lui même des décision. ET C’EST CA le truc balaise 🙂

  20. Leur but n’est pas le pilotage en lui-même, ça n’importe quel pilote automatique sait le faire.

    Ils cherchent à développer des systèmes pour évaluer et éviter le mauvais temps, éviter les avions à l’aide des transpondeurs et même de senseurs visuels et enfin en cas d’incidents techniques, trouver le meilleur endroit où se poser en evitant des gens.
    Et mine de rien s’ ils arrivent rien qu’à faire ces trois trucs, ce sera un gros progrès.

    Je me dis qu’en cas de panne, une machine qui connait tout son environnement serait bien plus capable qu’un humain d’adapter sa trajectoire et trouver un endroit inhabité pour se poser.

    A suivre à mon avis 🙂

  21. Oui avec plein de capteurs etc ils pourraient faire mieux que des hommes dans la plupart des cas. Reste ceux délirant ou des pilotes ont su ramener l’avion sans gouverne ou sans moteurs.

  22. @CorRupti0n : Ce même esprit d’initiative que le Vol Rio-Paris ? Sache simplement que même si il y aura encore pendant longtemps des pilotes dans un avions, ils sont responsables de la majorité des catastrophes aérienne. La seconde majorité étant un problème de maintenance. A ma connaissance, et je connais le sujet, que deux erreurs de conceptions ont menées à une catastrophe aérienne.

    @pakalatak : En mode dégradé, un pilote automatique pilote bien mieux qu’un pilote classique, tant qu’il possède assez d’information pour savoir où il est et où il va. Un avion sans moteur plane très bien, en tempête le pilote auto maîtrise bien mieux l’avion, surtout pour un attérrissage. Seul 3 cas sont ressencés sur des pertes de gouvernes (du a une perte d’hydraulique totale) et seul un avion a résussi à ce poser (la plus belle prouesse de pilote de ligne à ma connaissance). La NASA avait développé un pilote auto basé sur les mannettes des gazes qui fonctionnait mieux qu’un pilote mais le projet a été abandonné : systèmes trop volumineux en poids, problème de safety statistique sur les cas de pannes de ce systèmes et surtout il est statistiquement impossible de perdre l’ensemble des gouverne avec les actionneurs actuels (ils ne se reposent plus tous sur de la puissance hydraulique).

    Pour conclure, les vraies raisons de la présence d’un pilote sont données par pwet, le facteur humain et commercial de la chose. Pourquoi se faire chier à devellopper un truc pour remplacer l’humain quand il ne sert déjà presque plus et qu’il est le seul truc qui rassure les passagés stupides ?

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