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Top 5 : Les plus gros melons du jeu vidéo

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Il y en a dans chaque industrie, et tant mieux ! Que ferait-on sans ces égos surdimensionnés, ces « bons clients » comme les journalistes les appellent, ces hommes…

Il y en a dans chaque industrie, et tant mieux ! Que ferait-on sans ces égos surdimensionnés, ces « bons clients » comme les journalistes les appellent, ces hommes qui peuvent faire d’un sujet tristement banal une bombe médiatique. Nous avons eu du mal à les départager, mais voici notre petite sélection des 5 plus gros melons de la planète jeu vidéo.

5. Bobby Kotick

Bobby KotickBobby Kotick est le CEO d’un des plus grands éditeurs du monde, Activision-Blizzard. Si ça ne tenait qu’à lui, « le prix des jeux serait plus élevé » disait-il en 2009, et qu’importe si ses jeux ont une durée de vie et des temps de développement de plus en plus courts tant que ça rapporte plein de brouzoufs. Quand une licence marche, autant l’essorer jusqu’au trognon ! Bobby Kotick est également connu pour les nombreux clashs qu’il a provoqués sur la toile. Le monsieur adore particulièrement donner des leçons à Electronic Arts, un de ses plus sérieux concurrents. Les connaisseurs se souviendront également de ses échanges très animés par presse interposée avec Tim Schafer, après que ce dernier l’ait traité de « total prick ». Ambiance.

4. Peter Molyneux

peter-molyneuxAh Peter Molyneux ! Rien à voir avec Bobby Kotick pour le coup, mais on a là un autre incroyable specimen. Peter, son truc, c’est de vous faire rêver, de vous faire croire que son jeu, eh bien, c’est le meilleur. Et il le peut Peter, parce qu’il « était déjà dans cette industrie lorsque la plupart d’entre vous n’étiez encore que du sperme » (aurait-il dit à des collègues de l’industrie, en 2012). Bon, malgré tout, on l’aime bien Peter, notamment parce que le monsieur a quand même développé des pures tueries il y a quelques années : Syndicate, Theme Park, Dungeon Keeper, Theme Hospital, la série Fable… Sans rancune Peter, et une petite dernière, tiens, pour la route : « Je me rappelle être arrivé en réunion trois mois avant la sortie du jeu et balancer : Je viens d’avoir une idée brillante, pourquoi on fait pas ça ? C’était juste fou. » Ceux qui veulent découvrir un peu plus le personnage, peuvent consulter cet article.

3. Hideo Kojima

hideo-kojimaNous avons beaucoup hésité avec Suda 51 mais Hideo Kojima a eu raison de son compatriote. Hideo, c’est quand même un véritable pilier de l’industrie. Comme vous le savez tous, le monsieur est connu pour la série Metal Gear, bien évidemment la plus grande série de tous les temps. Au rang de ses plus belles citations, nous avons trouvé sur un forum (on veut croire qu’il l’a vraiment dit), au sujet de Metal Gear : « Vous ne jouez pas à un jeu, vous ne regardez pas un film, vous jouez un film… »

2. David Cage

Voilà le petit français de la sélection, fondateur du studio Quantic Dreams, responsable de Fahrenheit et de Heavy Rain. Un fervent militant de la cause « émotionnelle » dans le jeu vidéo, qu’il veut rapprocher du cinéma, et n’hésitant pas, s’il le faut, à truffer son jeu de QTE parce que… parce que ça le fait ! david-cageN’en déplaise à ses détracteurs, David Cage veut faire grandir le jeu vidéo, pas moins, un média qui, selon lui, se trouve actuellement dans une phase d’adolescence. Sacré David ! On le taquine, parce que nous sommes assez souvent d’accord avec lui dans l’idée générale. Sur l’attitude, on aime un peu moins.

1. Richard Garriott

richardgarriott1Richard Garriott, surnommé sans aucune prétention le Lord British est le grand gagnant de notre sélection. À écouter Richard, il a tout vu et tout connu. « Veni, vidi, vici » n’est pas pour lui pas une formule lancée à l’emporte-pièce, c’est plus simplement une vérité immuable. C’est vrai que Richard était bien parti dans la vie, lui qui a créé la série Ultima et puis… bon Ultima quoi. Il a bien tenté de revenir en 2007 avec Tabula Rasa, mais le succès n’a pas été à la mesure de son immense talent. Richard travaille actuellement sur un projet Kickstarté du nom de Shroud of the Avatar (pour lequel il a collecté presque 2 millions de dollars) et en attendant, il nous sort régulièrement des belles phrases dont il a le secret : « Je n’ai pas rencontré quelqu’un dans notre industrie qui, je pense, est aussi bon game designer que moi. Je ne dis pas ça parce que je pense que je suis brillant. Ce que je dis, c’est que la plupart des game designers sont réellement mauvais, et je pense qu’il y a une raison qui doit l’expliquer. » Richard FTW.

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