Grim Fandango, Monkey Island, Sam & Max… autant de noms mythiques qui ont marqué à jamais l’esprit des joueurs qui se sont essayés un jour à un titre du studio. Novateur dans sa technologie (le moteur SCUMM créé en 1987 est à l’origine du gameplay des point’n’click) comme dans son approche du jeu, la société a connu un âge d’or en tant que développeur durant les années 80-90. Utilisant à la fois la licence Star Wars et des créations originales, le studio avait réussi à se créer une excellente réputation auprès des joueurs, raison pour laquelle sa disparition suscite aujourd’hui tant de larmes.
Pourtant, la décision de Disney de sous-traiter les futurs jeux de la licence Star Wars est logique d’un point de vue économique. Le travail d’éditeur a pris le pas sur le développement pur chez LucasArts depuis plusieurs années, et les meilleurs jeux sortis ne sont pas ceux du studio : si Le pouvoir de la Force était jouissif, le jeu était loin d’être excellent, sans parler de sa suite. Ajoutez à cela l’annulation de Battlefront III et vous obtenez un tableau peu reluisant.
Star Wars 1313 se montrait certes impressionnant, mais un seul jeu ne suffit pas forcément à justifier l’existence d’un studio. Disney étant éditeur lui-même, conserver LucasArts en l’état ne lui était pas très utile. Ce n’est d’ailleurs pas la première fois que l’entreprise américaine annule un jeu prometteur, comme en témoigne Pirates des Caraïbes : L’armée des Damnés.
Si on met de côté le licenciement des 150 employés de LucasArts, la fermeture du studio est peut-être moins tragique qu’elle n’en a l’air : qui sait si nous n’aurions pas fini par avoir droit à un Farmville version village Ewok pour renflouer les caisses ?
La question de la semaine est donc la suivante : Que pensez-vous de la fermeture de LucasArts par Disney ?
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