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PAL : Fermer LucasArts, la bonne décision ?

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En mettant brusquement fin à l’existence de LucasArts, Disney s’est attiré les foudres de tous les joueurs ayant connu l’âge d’or du développeur. La tristesse des…

En mettant brusquement fin à l’existence de LucasArts, Disney s’est attiré les foudres de tous les joueurs ayant connu l’âge d’or du développeur. La tristesse des joueurs est d’autant plus grande qu’ils ont la sensation de se faire trahir après le rachat surprise annoncé par Disney en octobre 2012. Bien que brutale, cette décision est cependant loin d’être illogique.

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Grim Fandango, Monkey Island, Sam & Max… autant de noms mythiques qui ont marqué à jamais l’esprit des joueurs qui se sont essayés un jour à un titre du studio. Novateur dans sa technologie (le moteur SCUMM créé en 1987 est à l’origine du gameplay des point’n’click) comme dans son approche du jeu, la société a connu un âge d’or en tant que développeur durant les années 80-90. Utilisant à la fois la licence Star Wars et des créations originales, le studio avait réussi à se créer une excellente réputation auprès des joueurs, raison pour laquelle sa disparition suscite aujourd’hui tant de larmes.

Pourtant, la décision de Disney de sous-traiter les futurs jeux de la licence Star Wars est logique d’un point de vue économique. Le travail d’éditeur a pris le pas sur le développement pur chez LucasArts depuis plusieurs années, et les meilleurs jeux sortis ne sont pas ceux du studio : si Le pouvoir de la Force était jouissif, le jeu était loin d’être excellent, sans parler de sa suite. Ajoutez à cela l’annulation de Battlefront III et vous obtenez un tableau peu reluisant.

Star Wars 1313 se montrait certes impressionnant, mais un seul jeu ne suffit pas forcément à justifier l’existence d’un studio. Disney étant éditeur lui-même, conserver LucasArts en l’état ne lui était pas très utile. Ce n’est d’ailleurs pas la première fois que l’entreprise américaine annule un jeu prometteur, comme en témoigne Pirates des Caraïbes : L’armée des Damnés.

Si on met de côté le licenciement des 150 employés de LucasArts, la fermeture du studio est peut-être moins tragique qu’elle n’en a l’air : qui sait si nous n’aurions pas fini par avoir droit à un Farmville version village Ewok pour renflouer les caisses ?

La question de la semaine est donc la suivante : Que pensez-vous de la fermeture de LucasArts par Disney ?

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