Les codeurs sont une espèce en voie de disparition sur le marché du travail et notre ami Xavier veut remédier à ce problème. Il promet des partenariats avec des entreprises pour le recrutement des 1000 élèves de l’école, des élèves qu’il veut les meilleurs possible, les recrutant uniquement selon leurs compétences en informatique. Xavier Niel n’a pas hésité à parler de “génies”. La société Ametix, qui comme nous ne connait pas encore le niveau de qualité de l’école, évoque même un recrutement des diplômés avec à la clé un salaire de 45000 € par an.
Mais toutes ces promesses sont un peu trop belles pour les croire de suite. À la vue du programme de l’école, l’enseignement semble assez classique et quasi-similaire aux autres établissements du genre. C’est clairement dans la forme que Niel veut changer les choses avec son “école P2P”. Mais quelle sera la qualité de l’enseignement au final ? Les élèves de 42 seront-ils l’élite du milieu informatique ou seront-ils au même niveau que les autres ? Il est encore trop tôt pour répondre.
Mais à votre avis, l’école 42 a-t-elle un avenir ? L’effet d’annonce passé, la notoriété de l’école va-t-elle s’émousser petit à petit ? Ou plus simplement, ce système envisagé pour cette école est-il viable ?
Xavier Niel – 42 par 42Born2Code
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Comme les autres ou pas, j’ai payé 25 000euros pour SUPINFO. Ca reste une sacré difference.
La sélection se faisant avant et pendant la formation, la question du niveau des étudiants ne se posera pas. Du coup, ils entreront peut-être à 1000 par promo, mais ils seront moins nombreux à la sortie du cursus.
De plus l’offre est tellement élevée que les compétences passent bien avant le diplôme. Je suis chimiste et je connais trop de gens diplômés en physique, chimie voire biologie qui ne trouvent pas dans leur domaine et finissent par bosser dans une SSII.
La question est une fois que tout ça retombera et que les sociétés voudront des valeurs sûres, donc des diplômes d’ingénieur certifiés, que deviendront les 42siens ?
Une très bonne méthode d’enseignement… mais un programme un peu (beaucoup) copié de celui d’EPITECH : http://www.epitech.eu/docs/Epitech-programmes-2012-2013.pdf
Les projets sont mêmes identiques (Calculette infinie, Wolf3D, Corewar, MySH, …). Pas beaucoup d’innovations pour le coup.
Il est à noter que pour l’histoire des 45 000€ promis par la société Ametix, ça ressemble plus à un fake (ou buzz) qu’autre chose, avec leurs 15 000€ de capital, ils vont pas aller loin chez Ametix…
” La question est une fois que tout ça retombera et que les sociétés voudront des valeurs sûres, donc des diplômes d’ingénieur certifiés, que deviendront les 42siens ? ”
Ils créeront leur entreprise ?
Je pense qu’il est (beaucoup) trop tôt pour ne serait-ce que lancer un début de débat. Les élèves n’ayant pas été sélectionnés, les cours n’ayant pas débutés, c’est à mon avis un peu parler dans le vide.
Non à mon avis il faudra attendre que les premiers élèvent finissent leur cursus pour qu’on puisse comparer leur niveau par rapport à ceux sortant des autres écoles. Là on pourra s’interroger sur l’utilité de cette école… ou sur celle des autres !
Une très bonne méthode d’enseignement… mais un programme un peu (beaucoup) copié de celui d’EPITECH : http://www.epitech.eu/docs/Epitech-programmes-2012-2013.pdf
Les projets sont mêmes identiques : Calculatrices pour nombres infinis, Wolf3D, Corewar, RayTracer, MySH, …
Moi je vois quand même un (gros) problème avec cette école, c’est qu’à la fin il n’y a pas de diplôme.
Donc il faut compter seulement sur la réputation de l’école pour trouver un métier après. Bien sûr si on crée sa boite, j’imagine que le problème est moindre. Mais si on cherche à être embauché, je sais pas trop ce que ça peut donner à plus ou moins long terme.
Il serait temps que xavier Niel s’occupe de son c…. Il y en a marre de ce type il parle de creer une ecole gratuite il a detruit des centaines de milliers d’emplois avec ses conneries.
Ah oui tout le monde est content de payer son forfait 2 ou 20€ mais si on leur avait dit que c’etait au prix de la precarité voir du chomage ce type aurait fini sur un buché.
Bah dans ce cas tu fais comme les gens qui refusent de s’asseoir sur leur mains en ouvrant la bouche pour qu’on les nourrissent : tu te fais un portfolio sur ton temps libre.
– page/site perso en ligne avec ton CV, présentation, projets.
– Participation dans les projets open-source, ou avoir un projet open-source sur lequel on bosse (bon le mien n’a pas bouge depuis un moment, faut que je m’y remette).
– Montrer qu’on est capable de penser en dehors des normes -> ex: site hébergé en pages statiques via dropbox plutôt que sur un serveur, façon j’ai pas une thune mais je suis capable de monter un truc perso qui tiens la route.
– Faire un blog ou on montre ses compétences + vidéo en relation.
– etc..
En gros montrer qu’on est actif et qu’on aime ce qu’on fait.
Si le RH a au moins deux neurones qui s’alignent et qu’il regarde ce qu’on capable de faire plutôt que le papier qui montre qu’on a passe des épreuves théorique sans aucune réalité d’entreprise.
Enfin bon pour mon taff actuelle, on m’a pose plus de question sur mes projets, les techno utilise, vérification des connaissances que de savoir quel était mon école et si elle était bien classé.
@anthocampo: c’est complètement dingue de lire des commentaires comme le tien…
Très très bonne initiative !!! Le savoir faire dans le domaine de la programmation ne repose pas forcément sur le diplôme. Dans ce domaine, beaucoup de génies sont laissés en rade par le système pour des problèmes financiers ou de diplôme. Ils trouveront dans cette initiative une aubaine et toute la société en profitera d’ici quelques années.
Cette initiative serait la grande bienvenue dans nos pays africains (le Sénégal en particulier)
@anthocampo,
C’est le meme genre de mode de pensée qui a crée l’obsolescence programmée… Faisons des ampoules qui grillent vite ca fera de l’emploi…
Pour ceux qui se disent qu’il n’y a pas de diplômes a la fin :
Il y aura un certificat de validation de cursus. (un diplôme étant un certificat d’une école “reconnu” par l’État et vu qu’il faut au moins 10ans pour être reconnu).
On débarque pas a poil non plus dans le monde du travail, on a un papier a la fin, qui n’a pas forcement la même valeur d’un diplôme (mais qui a terme peut le devenir), et qui est tout a fait valide dans le reste du monde.
En tout cas aujourd’hui il est clairement difficile de trouver des bons développeurs. La plupart des formations sont bidon et n’implique pas vraiment les étudiants dans ce qu’ils font. Au final on se retrouve avec des tonnes de dev moyens, sans créativité et envie d’innover.
Les entreprises persistent à recruter en fonction du niveau d’étude même si ce n’est pas efficace. Aux USA par exemple les employeurs sont bien plus focalisés sur les compétences. Donc dans l’idée j’aime la démarche de X. Niel qui semble avoir remarqué que l’informatique est un domaine où l’ont peut trouver des gens très bons avec des parcours très différents. Une personne douée pour ce métier devrait avoir toutes les chances de trouver un emploi, qu’elle soit sur-diplômée ou pas diplômée du tout. A voir dans les faits ce que ça donne et si les entreprises (et aussi les banques) jouent le jeux en faisant abstraction du fait que cette école ne délivrera aucun diplôme reconnu.
L’égalité des chances mais à Paris seulement. Si j’habite en province, il faut trouver un appart à Paris à 700€ par mois. Donc gratuité de l’école mais pas une égalité des chances tout de même.
J’aurais vu une école plus orienté cours sur Internet, etc…
En plus de la programmation, il est important d’intégrer l’apprentissage de l’auto-entreprenariat pour parer à tout rejet d’embauche causé par le défaut de diplôme.
Concernant l’absence de diplôme, cela est présenté souvent comme un réel handicap.
Hors, travaillant depuis 13 ans dans le milieu du web, je dois dire que Niel a raison quand il dit que ce n’est pas cela qui est important :
Quand on recherche un développeur (ou un graphiste, ça fonctionne pareil), on regarde d’abord ce qu’il sait faire, la qualité de ses réalisations.
On regarde tout d’abord son portfolio pour un graphiste, ses réalisations (et le code source de celles-ci) pour un développeur.
Puis si c’est intéressant, on le rencontre pour pouvoir échanger avec lui, pour comprendre comment il travaille.
Le plus important, c’est :
– quelles sont les techniques qu’il connait/maitrise (languages de programmation)
– des exemples de réalisations
– quelle est sa méthode de travail
On se fout royalement de savoir si il a eu un diplome certifié BAC+4 :
Il y a énormément de gens très doués et compétents qui se sont formés tout seul, ou bien en étant plongés dans le bain (stages, etc).
De plus on sait bien que bien souvent, les formations ne sont pas en corrélation avec les nécessités du travail demandé dans une entreprise.
J’ai eu souvent le cas de développeurs qui on réalisé un travail avec une technique complètement à coté de la plaque.
Ils me disaient “ah, pourtant, à l’école, on nous a appris qu’il fallait faire comme ça !”
Dans toutes ces écoles, les formateurs sont souvent déconnectés des réalités du monde professionnel, ou bien vraiment pas à jour sur les techniques. Ne parlons pas des formations universitaires, ou c’est encore pire que tout.
Pour un recruteur du web, le seul intérêt du CV par rapport à un portfolio, c’est pour les information que cela nous apporte sur la personnalité du candidat.
man google => http://www.epitech.eu/
programmer c’est pas juste du “savoir”
c’est un “don” de programmer.
ont peu créer un programme avec les même fonctionnalité mais il y a des tonnes de façon de le programmer.
en fonction du code , le programme peu être plus ou moins rapide et moins de bug ou de faille de sécurité.
il faut une bonne logique
mes programmes , je créer des répertoire et des tonnes de fichier .cpp et .h , c’est trés structuré.
en cas de bug , je connais quel fichier ouvrir pour réparer le bug en quelque minutes.
Un fork d’Epitech, au programme et projets prêts.
“mes programmes , je créer des répertoire et des tonnes de fichier .cpp et .h , c’est trés structuré.
en cas de bug , je connais quel fichier ouvrir pour réparer le bug en quelque minutes.”
Un vrai programme informatique, tu seras pas tout seul à le coder :X
Le problème des écoles d’info c’est qu’elles sortent des diplômés qui ne connaissent que l’info. Et quand il faut comprendre un domaine pour développer une appli ils sont pour la plupart perdu, et ont une vision développeur et non utilisateur. Peut être que 42 en recrutant large au niveau des profiles ne formera pas que des gens pissant du code en pensant qu’ils sont payés à la ligne.
Alerte au dumping social !
On ne manque pas de développeur, ni d’informaticiens ni d’ingénieurs, quelque que soit le niveau d’étude (bac +2/3/5/8), l’objectif est juste de faire baisser leurs salaires.
Les premiers visés => les bac +2/3 issus de la Fac et les écoles non ingé
Bon courage aux DUT et Licence pro…
Vu l’actuel réputation d’Epitech (et même de Supinfo) sur le marché du travail, on se demande QUI voudrait bien embaucher des gens pareilles : J’ai commencé par un DUT info avant d’intégrer une école d’ingé où j’ai fais de l’alternance. A la sortie j’avais donc 3 ans d’expérience en entreprise, je n’ai pas eu de mal à trouver mon premier emploi (CDD de 6 mois sur Paris). Dans la boîte où j’ai commencé, il y avait deux stagiaires d’Epitech, eux vu qu’ils ne savaient que coder s’occupait “de l’amélioration” des produits. Autrement dit ils s’occupaient d’améliorer le code des programmes au fur et à mesure qu’ils étaient construits. Moi j’étais au bureau d’étude, j’assistais le chef de projet. Il m’avait d’ailleurs dit que le problème avec Epitech, ce ne sont pas les étudiants, mais le programmes pédagogique : Les deux stagiaires savaient très bien programmer, connaissent très bien les structures des programmes mais ils étaient incapables de construire une application. Bref, les gens qui sortent de cette école ne peuvent que coder. Il leur est impossible de monter dans la hiérarchie.
Avec cette école, ça va être la même chose, après tu pourras aller chez Free (et ses autres filiales) mais c’est tout. En plus l’absence de diplôme confirme cette arnaque. Dans AUCUN pays, tu es embauché sans diplôme. Je crois que M. Niel n’a pas compris cela. Avoir des compétences c’est bien mais avoir un diplôme, c’est la certification que la personne sait vraiment faire des choses. N’importe qui peut devenir programmeur, faut juste avoir de la logique et des connaissances en génie logiciel. A quoi bon mettre sur un CV qu’on sait programmer en C/C++/.net si on possède aucun diplôme? Un gosse de 12 ans peut très bien apprendre ces langages là…
Entub42.fr
c’est la que cela se passe
Ecole révolutionnaire ou pas la difference se fait dans le monde du travail ! tu peux sortire d’une école toute pourrie et finir plus haut qu’un mec qui à fait la meilleur école en info
je suis actuellement etudiant a Epitech et je suis degouté du comportement de sadirac qui est partie voir ailleurs pour creer une ecole identique avec un nom grotesque! il pompe le programme et le principe. c’est moche. Quand a Sup info et et epitech la différence est bien grande
@dag : Si l’obsolescence programmée n’existait pas, tu n’aurais pas d’emploi. L’obsolescence programmée n’est pas un mal en soi, c’est l’excès qui est néfaste. Notre société actuelle est basée sur le capitalisme, qui, aussi discutable soit-il, constitue notre rouage économique. ATTENTION, je ne suis pas favorable aux tournures actuelles. Aujourd’hui, nous sommes bien loin du Fordisme qui visait à maintenir en activité les industries, tout en garantissant les emplois (ce qui est logique ; sans emplois, il n’y a pas d’acheteurs, donc les industries meurent). Grâce à la mondialisation et à l’Europe, les entreprises délocalisent dans les pays de l’Est, ou pis, en Asie, et suppriment les emplois. Le pouvoir d’achat diminuant, la consommation s’essoufle, incitant au licensiement, etc. C’est le cercle vicieux ! L’obsolescence programmée n’est pas mauvaise en soit, c’est l’excès actuel qui l’est.
@greg3395 @azerty38 : Programmer, ça s’apprend, même s’il faut avoir des prédispositions. Le problème actuel avec les formations informatique, c’est que ces formations répondent aux besoins des entreprises et non de la nation. La différence est subtile et réside dans 10 millions de chômeurs !
Je m’explique… Les entreprises ont, depuis quelques années, pour valeur le travail « vite fait » et à moindre coût. On ne cherche plus à bien faire les choses, et la satisfaction du travail accompli n’est plus. Outre l’aspect moral discutable (je suis un « vieux de la vieille » diraient certains), cela engendre du chômage. Ce n’est pas phénoménal non plus… Mais là où les entreprises recherchent le profit personnel, la nation souhaite le profit COLLECTIF.
L’influence des industries dans le système éducatif est bien présent. En regardant le programme des facultés et écoles (Epitech, etc.), ont remarque cette empreinte. Avant, on enseignait aux étudiants les fondamentaux de l’architecture des ordinateurs, les systèmes d’exploitations, et la compilation. Ce bagage certes lourd n’était pas indispensable pour la majorité des informaticiens, mais conférait des bases essentielles. En effet, comment peut-on prétendre savoir bien programmer sans avoir connaissance des détails sous-jasents à nos programmes ? Bien entendu, les langages de haut-niveau semblent prouver le contraire, mais il n’en est rien… car le compilateur ne fait pas tout ! De nos jours, ces valeurs n’existent plus, et il semble tout naturel pour la nouvelle génération (après des heures de « lavage de cerveau ») du bien-fondé de ces méthodes. Cependant, rappelons-nous l’Allemagne Hitlerienne : on ne peut asservir façonnés (les adultes, en d’autres termes – ou tout du moins, moins facilement) mais les esprits jeunes et inexpérimentés s’y permettent bien ! Si l’analogie semble brutale, elle prend un véritable sens quand on y prête attention.
Pour revenir à 42.fr, cette école ne vaut guère mieux. Niel est un capitalisme de la jeune école – et non pas un Fordiste. En regardant son programme, celui-ci ne diffère guère de ceux d’autres formations : que du haut-niveau, de l’abstraction, encore et toujours. Je ne vais pas revenir sur les raisons de cette haine profonde que je porte au Java, C++, et autre POO. Si vous avez une culture informatique (par là j’entends « culture vraie »), vous vous en convaincrez. Pour les autres, dites-vous juste qu’un quad-core n’est pas de trop pour faire tourner une JVM sur Android… Si Niel se satisfait de ce programme, alors il a une conception bien particulière du travail « bien fait ».
PS : L’estimation du salaire me fait doucement rire, surtout quand on sait que l’école n’existe pas encore. Ils pensent sûrement sortir de biens brillants esprits… ou bien des ingénieurs qui brassent du vent, comme on sait si bien le faire !? Qui sait…
Autre anecdote, comment espèrent-ils former de bons ingénieurs dans des hangars ? N’est-il pas admis qu’une école à faible effectif – par classe – est plus rpofitable pour nos progénitures en soif de connaissance ? J’oubliais… ça coûte ! Capitalisme, quand tu nous tiens…
🙁
Je suis toujours un peu sidéré par ce genre “d’initiative”, et surtout par les propos de M. Niel, quand on voit ce que les écoles d’ingénieur – gratuites pour la plupart – peuvent apporter en termes de formation.
Il y en aura toujours pour les critiquer, mais elles fournissent une formation généraliste qui aide à comprendre le business, les attentes, les enjeux… en parallèle de spécialisations pointues dans le domaine de l’informatique entre autres.
Les classes préparatoires fournissent par ailleurs un mode de sélection très comparable à celui proposé par Xavier Niel, basé sur un travail intensif sur une durée déterminée, avec admission des meilleurs à la fin, à ceci près que les “perdants” ne sont pas laissés le bvec dans l’eau et ont toujours la possibilité d’intégrer une école moins bien classée. Et qu’on ne me fasse pas le coup des “élèves en échec scolaire”, pour y rentrer il suffit d’un Bac Pro, c’est pas le bout du monde.
Alors OK, il y en a qui ne rentrent pas forcément dans ce “profil”, et c’est pas fashion cool tendance comme une école payante qui forme des “community managers” pour “l’industrie du web 2.0”, mais ça crée des profils recherchés dans l’industrie – la vieille, la lourde, celle de l’électronique et de la mécanique. M. Niel voit ça comme un échec, je ne pense pas qu’il faille le croire à ce sujet.
De toutes façons, on va pas se plaindre qu’il y ait plus de choix pour les étudiants.
“les recrutant uniquement selon leurs compétences en informatique”.
Votre article est faux, je viens de passer tout les tests et mise à part la partie sur des questions générales et donc d’informatiques. Les gros tests sont des tets de géométries, de logiques et d’analyse. Pas une ligne de code.
Je crois que les français ont beaucoup de mal à comprendre ce concept éducatif pourtant courant aux U.S.A. Que les meilleurs gagnents ! Même sans dîplome !
@Vaal Le système de formation et d’orientation français est un échec total.
Je me suis tourné vers un BEP/Bac pro car en 4ème j’étais plus trop dans le coup et ça a bien arrangé les profs de nous envoyer dans ce type de formation.
Après un bac pro commerce, j’ai appris 3 semaines avant la clotûre de mes voeux qu’il y avait une formation en publicité dans le public (personne n’avait su me renseigner). Par la suite j’ai appris par moi même que tout ce secteur (communication/web magement) était bouché et même les métiers que vous avez cité (community manager) ne sont absolument pas valorisés en entreprise (Ils prennent que des stagiaires).
Aujourd’hui, j’ai découvert le monde de l’entrepreneuriat (par une connaissance) et j’ai su m’entourer de plusieurs entrepreneurs sur Paris. Je vais faire une formation (RCNP) en développement, reconnu par l’État pour m’assurer un boulot intéressant et bien rémunéré, mais si en parrallèle, mes projets web décollent, je risque pas de rester dans cette morosité française bien longtemps.
Et aujourd’hui, j’apprends de votre part qu’on peut intégrer une filière d’ingénieur avec un Bac Pro. Pouvez vous me donner un lien web ?
Certain commentaire me font doucement sourire : “c’est de l’arnaque”, “dumping sociale”, “incapable de faire autre chose que coder”, “vite fait, mal fait”, “pas de diplôme”, etc…
Je trouve cela un peu moche de critiquer/cracher sur une école avec un programme éducatif qui offre une chance a ceux qui n’ont pas le bac d’accéder a une formation spécialisé gratuite offrant a terme un certificat d’étude. (c’est pas un “diplôme” mais on repart pas les mains vides)
Et a moins que je me trompe mais il me semble que la plupart des écoles d’info / prepa réclames le bac (S) pour y rentrer.
Surtout ce qui est superbe c’est que l’on juge des résultats et des conséquence alors que 42 n’est pas encore ouverte.
Quand a Sadirac, une des raisons pour lequel il s’est barre est que IONIS lui a vole l’école qu’il a créé. Il n’a eu aucune part et le programme qu’il a crée a été allégé / facilite de force pour faire plaisir aux parent d’élèves qui se plaignent que leur gamin aient eu -234 pts parce qu’il fait des fonctions de 200 lignes dans un programme qui segfault.
Accessoirement je sors moi-même d’Epitech et il est vrai qu’on a pas été forme a l’origine pour être des manageurs, mais a des bons codeurs (mais manager c’est comme tout ça s’apprend). D’ailleurs c’est une des raisons pour lesquels je suis partis aux US (outre l fait que la France est le pays du Java/.NET et web et que je ne supporte pas ces technos mais ça c’est moi) est que la réussite professionnel passe forcement par programmeur -> chef de projet -> chef de section -> chef de pole -> etc…
Une vision pyramidale de petit chef ou l’on chie sur son subordonné qui personnellement me prend la tète (parce que autant le management de projet m’intéresse mais le management d’équipes non), alors que la ou je suis mon travail est respecté, ma paye est correct, j’ai le droit de discuter avec les clients, on m’envoie sur les salons (J’étais au CES 2013), j’ai mon mot a dire sur les projets en eux même, avec la possibilité d’évolution en qualité de “Senior” (notion qui n’existe pas en France pour les dev).
Parmis tous les commentaires sur une école d’informatique, il y a quand même une personne qui a réussi à faire une allusion à l’Allemagne Nazie… Bravo à lui.
Sinon, je pense comme greg3395, programmer c’est comme écrire un livre : on peut avoir du style, faire plus ou moins de fautes d’orthographe ou de syntaxe, exprimer la même chose de mille et une façons différentes. Le “don” c’est la logique, la rigueur et le soin qu’apportera le développeur à ce qu’il produit.
@Geekattitude : c’et bien d’essayer de se renseigner sur une entreprise, mais faut bien le faire. Tu parles uniquement d’un capital de 15k€ mais tu oublies qu’Ametix fait partie d’un groupe, et qu’ils ont dégagé un CA de 1 263k€ pour l’exercice 2012 et un résultat net à 173k€.
Donc contrairement à ce que tu voudrais nous faire croire, c’est une entreprise qui semble tout à fait viable. D’autant que vu leur site franchement ce serait être allé chercher loin pour du simple buzz. Surtout que le salaire proposé est bon pour un consultant débutant mais très franchement dans la moyenne générale des consultants français en Informatique.
Dans une de mes anciennes boites j’engageais 4 à 5 codeurs par an.
Pas une fois je ne leur ai demandé un diplôme ni où ils avaient été formés…
Absolument TOUS les gars que j’ai signé avaient fait des choses visibles sur le net (appli à la con pour calculer son budget, mod Quake, sites dhtml, etc.)
Un diplôme c’est tellement bidon que si votre employeur vous le demande, moi je douterais de sa crédibilité (et c’est loin d’être le cas uniquement dans l’industrie de l’informatique hein, ma petite femme bosse dans la recherche depuis 20 ans, elle n’a jamais eu a sortir le moindre diplôme).
@Gazberzu
Le problème c’est que ce n’est pas le manager direct qui demande un diplôme (comme dans ton cas), mais le service RH … Et le manager n’est pas forcément au courant.
En fin c’est le cas des entreprises ou il y a un service RH évidemment (pas les TPE ou certaines PME).
@Lounes : As-tu bien lu le commentaire ? J’en doute…
Cette analogie, certes un peu forte, ne visait pas 42.fr, mais mettait en avant le fait qu’un esprit jeune est plus enclin à évoluer. Par là, il faut éduquer les étudiants en leur inculquant que les valeurs clés des entreprises actuelles (travail bâclé, mondialisation, etc.) ne sont pas celles du pays ! Ca ne peut être que profitable… tant pour les ingénieurs, que pour le consommateur (qu’il faut arrêter de prendre pour une vache à lait).
Pour une des première fois j’ai pris plaisir à lire les commentaires sur ce forum,,… ( bon il y a toujours des bouseux qui parlent pour rien dire, comme moi)
Mais certains commentaire sont même complémentaires de l’article et sont constructifs, que ce passe t il jdg? Vais enfin retrouver du plaisir à vous lire?
Continuez!
@madaniso
C’est pas le système qui est nul c’est toi qui l’est ! ben oui des fois quelques vérités font du bien a entendre, orienté en 3ième vers une des sections pro les plus nulles qui soient tu oses te la raconter pffff mon dieu aux US tu serais coupeur d’orange ou de raisins dans les vignes de californie, vendeur de chili con carne a san antonio, voire même vendeur de hot dogs ou de cookies a new york !!
Ici franchement avec tout ce qui existe tu peux faire bien mieux mais il faudrait te bouger le cul et chercher !!! move your ass lol 🙂
Sinon 42 t’attends pour bosser gratuitement sur les prochaines freebox 😉 (mais bon avec la google TV qui arrive c’est le chomdu qui t’attend)
@Alexandre : Ne généralise pas si tu ne connais que 2 étudiants Epitech. Les 3 premières années sont uniquement du pissage de code je suis tout à fait d’accord avec toi et les étudiants sont libres de partir à ce moment àa. Cependant, le cursus a été pensé en 5ans ce n’est pas pour rien. En 4eme et 5eme année on nous apprend ce qui nous manque pour “monter” comme tu dis.
En 4eme année (dans une fac étrangère) on aura le choix de s’inscrire à des cours de business et pendant les 2dernières années il faudra faire un projet de fin d’études. Ce projet va donc passer devant un jury et devra être “vendable” à la fin des 2 ans (afin de monter une startup ou tout simplement le vendre et passer à autre chose).
Si tu regardes sur le net tu verras qu’un certain nombre de ces projets sont devenus bien connus. Je peux te citer un exemple : “PrestaShop : du projet de fin d’études au numéro 1 mondial des solutions e-commerce” (source : http://frenchweb.fr/). Si l’utilisateur final est incapable de se servir d’un soft il est assez improbable que ce soft devienne N°1 mondial.
Comme dit plus haut, cette école ne fournira pas de diplôme sur le moyen terme, le temps que celle-ci soit reconnue par l’état. En revanche les étudiants sortirons forcément avec un certificat de cursus, sinon comment prouver y avoir passé 3 ans et +.
Le coup du salaire à 45 000€ m’a bien fait rire, pendant mon cursus on nous parlait de 48-60 000€… en tout cas pas avec seulement le diplôme en poche.
@Grours: Tu dis que ne pas avoir de diplôme n’est pas un handicap. Aujourd’hui, pour décrocher un job, en plus du diplôme on demande souvent plusieurs années d’expérience dans un poste similaire (tout du moins pour les profils Bac+5). Avoir un diplôme ne suffit pas toujours, Alors s’en passer!
Oui il y aura des possibilités de faire sans mais ce serra te fermer à des opportunités et il faudra bien combler se manque pour décrocher un emploi ou ne serait-ce qu’un entretien -> par l’expérience, les débuts risquent d’être difficiles.
Malheureusement en France les recruteurs aiment avoir des garanties, ou du moins des éléments tangibles qui leur permettent de justifier le choix de tel ou tel candidat.
Un recrutement coûte cher et en cas d’échec c’est leur critères de sélection qui sont remis en cause. Il leur sera donc reproché d’avoir fait un choix au “feeling”. Les jeunes sont beaucoup plus touchés par ce phénomène puisque leurs expériences professionnelles sont maigres, c’est pourquoi le diplôme homologué RNCP rassure les entreprises sur les capacités d’un candidat.
Bien que ce constat soit à nuancer chez certaines entreprises, souvent anglo-saxonne, c’est surtout notre façon de recruter qui devrait évoluer. Surtout pour des profil de ce type ou certains autodidactes ont des compétences bien plus élevées que les diplômés.
Ca promet!
Mais faites donc une vrai école d’ingénieur reconnue par l’état voyons…
Faut bosser un peu les gars.
Et par hasard, combien d’entre vous sont capables de citer des écoles ayant des cursus orientés informatique autres que Epitech/Epita ou Supinfo.? A la volée : ENSIMAG, ENSEEIHT, ENSEIRB, Télécom SudParis, les INSA, les UT on pourrait aussi très bien rajouter les Mines, Centrales et Polytechnique etc… Toutes sont publiques à moins de 1k€ l’année, gratuites pour les boursiers et sélectionnent leurs élèves sur concours. Faut aussi arrêter avec le mythe de l’université qui ne forme que des incapables.
En ce qui concerne la prétendue accumulation de savoir sans connaissances pratiques, l’algorithmique ça s’apprend en école aussi sur le schéma TD/TP/projets, idem à l’université selon les dires de mes amis.
Après moi je crache pas sur l’initiative l’école étant gratuite, mais faut arrêter d’avaler tout le bullshit marketing autour.
@zemikfr Merci pour le respect… Tu as rien compris au système des diplomes c’est tout.
En ce moment, je gagne plutôt bien ma vie (dans le secteur du web) et ça n’a rien a voir avec mes diplomes mais plutôt le developpement de mon réseau et le fait que je suis pas trop bête.
Oulà, je t’entends déjà me retraiter de nul qui se la raconte.
@madaniso
Ah bon c’est pas vrai alors que tes résultats étaient nulles en 3 ième ?
je dois faire erreur alors donc toutes mes excuses mais bon sache quand même que tous ceux qui ont été obligés de prendre une autre voie que d’aller en seconde générale ne sont pas tous mauvais, loin de la, il y a même des génies !
Et puis contrairement a ce que tu peux croire il faut du talent pour couper la vigne, faire des cookies ou du chili con carne et pour moi c’est très respectable comme métiers (contrairement a toi apparent)
Niel te raconte qu’il veut les récupérer et en faire des bons, ah tu dis youpi, youpi, le problème c’est que vu le niveau que tu aurais eu a la sortie de la terminale tu aurait été broyé pendant la piscine du 42 et rejeté de cette école a 99,99% (il serait quand même bon que tu admettes certaines choses) donc la aussi cela aurait été l’échec une fois encore. et la pendant quelques mois c’est branlette plus a paris sur seine en attendant la prochaine rentrée.
Seulement voila et c’est cela qui est bien le système français regorge des formations (plus ou moins adaptés, plus ou moins nulles aussi et d’autres qui ne servent a rien et la dessus je suis d’accord) qui ont le mérite d’exister qui sont financés et qui te sont surement plus adaptés que cette école …….. MAIS …… voila il faut les chercher ces formations et les trouver soi même et c’est cela qu’on te demande comme démarche, ah c’est clair si t’a été au CIO avec un conseiller qui ne peut absolument pas connaitre les 1000000 métiers qui existent en france t’est un peu mal barré !!
Je veux pas de cet école pour la concurrence et continuer de vouloir faire baisser les salaires des informaticiens.
Pour vous tous allez a l’étranger vous pourrez multiplier par deux vos salaires. En France on à pas compris que ceux qui créer les métier de demain ne sont plus les élèves de HEC mais belle et bien d’école d’informatique.
De manière générale, le métier de développeur n’est pas reconnu en France. Et l’expertise dans ce domaine ne se monnaye pas correctement. Il n’y a pas de logique de binôme “exécutive/technical” à la tête des projets comme on le retrouve ailleurs dans le monde.
Le marché français a donc poussé ses développeurs et techniciens d’excellence hors des grosses structures comme indépendants fonctionnant sur leur réseau de contacts et avec un accès très restreint aux grosses entreprises. Ces dernières se contraignant en terme de politique d’achat (les gros clients parlent aux grosses SSII) et en terme de structure projet (mono filière du directeur de projet au développeur). Ce qui ne laisse aucune place à l’expertise et à l’excellence technique hors d’intervention ponctuelles (“pompier” si le terme vous dis quelque chose).
Et là, Xavier Niel fait comme dans les autres domaines: il prend une idée déjà largement validée à l’étranger et pas du tout développée en France et il l’implante avec la puissance de frappe nécessaire à sa réussite sans pour autant révolutionner autre chose que le marché français (et c’est déjà très fort).
En tout cas, je souhaite que ce projet réussisse parce que le système de monoculture français laisse bien des compatriotes doués sur le banc de touche et qu’il y a un vrai besoin d’injecter de l’expertise technique dans les projets pour qu’ils réussissent mieux et plus vite.
J’ai pas eu le courage de lire tous les commentaires… Mais mince le point Godwin a été atteins ? J’ai pas envi de tout relire mais ça m’fais marrer quand même 🙂
@Hugo
Ah il y en avait des points godwin a mettre surtout a ceux qui croient au père noël enfin au père Niel ……….. surnommé le peepshooter alias “lXcarroteur” par les agences de pub de paris 🙂
Relis c’est trop drôle franchement, ha, ha, ha, ha, ha, 🙂
Hello,
L’école est exactement la même que Epitech pour ceux qui en ont parlés ( je suis un ancien de cette école ). Le programme, pédagogie, etc est strictement le même et infos du jour pour ceux qui ne le savent mais le directeur de l’école 42 ne sera autre que Nicolas Sadirac, ex directeur d’Epitech qui vient de partir. Seul différence restante( mais pas la moins notable ) le prix.
Donc pour le côté innovation, merci mais déja vu.
erratum : lire “peepshowteur” a la place de “peepshooter”
Peut être que le code et ses anciennes activités vont se rejoindre dans cette école et qu’ils feront un concurrent a Dorcelvision, je vois bien le nom le nom déjà : “NielXvison” et le slogan :”Dans tes 2 on t’en met 4 et on te la fait à l’envers” qui rappellera le voyage initiatique bien connu de tous les “porngeek”
@papier.a5 : dans ta liste d’école, combien d’entre elles acceptent les candidats sans le bac ?
@Kernelcoffee : En même temps il fallait bosser au collège et au lycée, on peut pas continuer à aider ceux qui ne s’aident pas eux même. Ça serait remettre tout le système (méritocratique) en cause et surtout ça ne serait pas très fair play pour la majorité des personnes qui ont joué le jeu du collège/lycée/bac au détriment parfois de passions comme l’informatique par exemple.
Alors oui c’est bien de pisser du code depuis que t’as 8 ans, mais si t’es pas capable de comprendre qu’il faut aussi faire un minimum d’effort pour s’intégrer dans un système scolaire afin de pouvoir in fine faire ce qu’il te plait, c’est que tu ne mérites pas un quelconque soutien.
C’est pas un message personnel, juste à tout ceux qui nous sortent des phrases toutes faites du genre “le système éducatif français est nul”, “certains génies ne sont pas fait pour entrer dans un moule”, “moi j’étais fort en informatique mais j’en branlais pas une à l’école, pourquoi aujourd’hui je nettoie les rues ? hein pourquoi ?” etc etc.
@Alerteuh donc pour toi, ceux qui ne rentrent pas dans les cases de l’éducation Française, ne méritent pas de contribuer a la société Française/évolution de l’informatique, gagner sa vie et de payer des impôts (plutôt que d’être exempté parce qu’ils sont au RSA).
GG, belle mentalité.
@Kernelcoffee
Donc pour toi ceux qui jouent le jeu -prédéfini et connu de tous, jusqu’au bout ne doivent pas obtenir un avantage certains sur ceux qui bafouent volontairement (car oui qu’on ne vienne pas me dire que le passionné d’informatique n’a pas eu les capacités intellectuelles ou matériels d’aller jusqu’au bac puis de poursuivre en prépa/fac/dut) les règles de ce jeu ?
La société devra toujours regarder en arrière pour rattraper les retardataires ?
Il y a déjà des gens qui sont hors cursus classique et qui arrivent à faire leur bonhomme de chemin. J’ai connu des développeurs qui avaient un bac techno (ou juste un BEP) et jouaient à armes égales avec les ingénieurs. Comment ? Pas grâce à une école mais parce que ce sont des passionnés et qu’ils ont réalisés plusieurs projets, participé à des projets open source, ils sont actifs dans des communautés de dev etc. Donc certains n’ont aucun mal à se faire valoir au près des employeurs : “j’ai pas fait d’école mais j’ai fait ça, ça et puis ça”.
J’admire ce genre de personnes, sincèrement. Ce sont des autodidactes efficaces et réellement passionné.
A contrario, les sous diplômés, qui se disent des génies de l’informatique, et incompris par le système ce qui devrait expliquer leurs échecs scolaires chroniques, ET qui ne produisent strictement rien à côté, ceux là, je les laisserais bien à l’arrière du train…
Le système ne te plait pas ok, tu ne veux pas jouer avec les mêmes règles que les autres ok, mais ça ne t’empêches pas de bosser et de produire des choses.
Si tu ne le fais pas, il faut assumer les conséquences et pas se plaindre d’un pseudo élitisme à la française qui ne voit que par les écoles d’ingénieurs.
Alors oui dans l’idéal la société devrait pour répondre aux attentes et petits caprices de tout le monde, sauf que ça ne marche pas comme ça. Il y a des règles, tu ne veux pas les respecter, tu assumes. Certains le font très bien, d’autres non.
Et arrêtons s’il vous plait de tout ramener à la France, l’élitisme français ça n’existe pas, c’est partout pareil, et je dis bien partout. Des US à la Chine en passant par le Royaume-Uni, l’Allemagne, l’Inde ou le Japon. Si tu n’as pas de preuves de ton savoir faire, tu es out directement. Ces preuves sont de 3 types : diplômes, expériences, et projets perso.
T’as pas de diplôme, tu mises sur les autres catégories, c’est comme ça que ça marche.
Tu sors de Polytechnique, bravo, tu as un avantage et donc tu n’as pas besoin de te donner à fonds sur les autres catégories. T’as fait une fac pas très reconnue, pas de chance, tu vas devoir bosser sur d’autres aspects de ton profil.
Aux US, si tu veux travailler dans les grands groupes de Tech et que t’as pas fait Stanford, Harvard, MIT, Princeton (et autres universités du même genre), c’est déjà mal parti pour toi. Mais en plus il faut que tu prouves que t’étais pas un touriste là bas, donc ils te demandent ton GPA (en gros tes notes depuis le bac), ils veulent que tu ais participé à des projets qui vendent du rêve etc etc
Le rêve de l’employeur US c’est de trouver le mouton à 5 pattes violet et qui vole en faisant des flammes : ingénieur MIT, Phd Stanford, projets open sources, conférences sur des techno avant-gardistes, 3 start up montés dans son garage, différentes actions humanitaires, tour du monde en delta plane etc
Et c’est partout pareil, va évoluer en Chine si t’as pas fait Tsinghua ou autres, c’est mal parti.
Donc arrêtez de rêver sur un pseudo élitisme français. On a d’autres problèmes comme la reconnaissance des programmeurs sur les manager qui sont plus importants pour notre compétitivité.
@Alerteuh
Je ne dis pas que les gens qui se cassent le culs a faire leur études jusqu’au bout en suivant le cursus classique ne doivent pas obtenir un avantages. En général le GPA, la réputation de l’école et le diplômes bac +24 s’en chargent tout seul.
Mais qu’une personne dont le cerveau ne fonctionne pas forcement comme 95% de la population devrait se retrouver au pied du mur sans possibilité de le grimper.
Ça va être dur, ça va être chiant, et t’aura les mains qui vont saigner, mais avec une possibilité d’arriver en haut.
A partir de la si tu n’es pas capable de prendre ta vie en main alors que l’on t’offre une possibilité supplémentaire de t’en sortir, il n’y a plus grand chose a faire.
Il y a une différence entre ceux qui sont retardataires parce qu’il sont gros, lent et transpirent comme des gros porc mais qui veulent courir et franchir la ligne d’arriver et ceux qui n’en n’ont rien a foutre a fumer des pétards couche sur le bord de la route.
Autant je suis prêt a tendre la main au premier groupe, autant je ne regarde pas le deuxième, je me réviserais peut-être s’ils se mettent eux aussi a courir.
J’ai jamais dit que le système ne me plaisait pas (j’ai mon bac et mon master bac+5 donc bon…), mais qu’il n’est pas forcement adapte a tout le monde, 42 se propose d’être une possibilité supplémentaire pour générer des éléments productif autre que des balayeurs et tirer la société un peu plus vers le haut.
Bien sur pour les entreprises Française, avoir un diplôme d’une école réputé va ouvrir plus de possibilité. Peut-être également pour les entreprises étrangère (j’en ai aucune idée).
Accessoirement (bon je l’ai déjà dis précédemment) je bosse au US maintenant (pour des grands groupes de tech), on ne m’a pas recrute a cause de la provenance de mon diplôme mais parce qu’en plus d’avoir un master j’ai montre que j’étais actif (connaissances / site web / projets personnel ) et que je ne restais pas assis sur mon gros cul la bouche ouverte en attendant qu’une offre d’emploi me tombe dessus.
Après, j’ai pas trop le temps de me faire des pré-jugé sur ce que veulent les entreprises dans le monde, je leur ai juste demandé.
@kernelcoffee
Que l’école donne sa chance à des profils atypiques c’est très bien. Mais ces gens seront je pense marginaux dans l’effectif de l’école. Le problème c’est tous les lycéens qui par manque d’information se dirigent vers ces écoles privées qui leurs vendent du rêve alors qu’il avaient probablement le niveau pour rejoindre une école publique.
@papier.a5
Ah oui mais c’est une question d’orientation/d’information dans ce cas.
je pense que ce problème touche un cadre beaucoup plus large que le cote marketing de certaines école (la spécialisation tout de suite après le bac, toussa, mais ça devient hors sujet).
Mais sur ce fond la, oui, je suis d’accord avec toi.
La nouvelle école 42 est une bonne initiative, elle a le mérite de d’apporter un peu de changement dans le système scolaire. Une autre vision des choses. C’est un peu l’état d’esprit de Niel de mettre des coups de pied dans les fourmilières (ADSL, MOBILE, EDUCATION). La gratuité de l’école la rendra accessible à plus de personne et surtout des étudiants qui n’ont pas les moyen de mettre 25K ou 30K dans une école d’ingénieur. Il se peut que pas la suite l’école 42 soit validée par la CTI au bout de 2 ou 3 ans. Personnellement cela me fait un peu mal de payer autant d’argent pour une école, moi j’ai fait l’école d’ingénieur IMAC qui est gratuite et j’en suis très content.
J’aurais préféré que Niel finance des bourses à l’epita/epitech plutôt que de piquer le concept en faisant croire que c’était nouveau mais bon , c’est un bon marketteur …. Cela dit ,pour moi qui travaille dans le secteur en tant qu’opérationnel ,quand on voit le niveau moyen des gens de l’epita par rapport aux autres écoles qui ont une culture informatique très limité à part quelques exceptions, il n’y a pas photo … Vous aurez du mal à les retrouver dans les grosses boites à des postes très élevés car le réseau des écoles centenaires prime sur la compétence via la cooptation mais dans toutes les startups et PME , il y en a une palanquée en tant que directeur technique. C’est donc que cette formation a du bon et finalement ,il vaut mieux copier un bon concept qu’un mauvais.
Si vous cherchez une école publique qui propose une formation diplômante (Licence pro) et innovante pour devenir développeur informatique, sachez que ça existera à partir du 26 janvier 2015.
La formation s’appelle UHA 4.0 et il n’y aura pas de cours, pas d’examens, et pas de stress. Uniquement des projets bien réels en partenariats avec des entreprises.
Au terme de la formation, les étudiants pourront même être accompagnés une année supplémentaire (si besoin) pour créer leur startup.
Vidéo : http://youtu.be/j2s0ycUwn7Y
Site de la formation: http://www.0.4.uha.fr