Nintendo se trouva actuellement au cours d’un procès où l’entreprise japonaise est accusée d’avoir utilisé le brevet déposé par Seijiro Tomita sans autorisation ni dédommagement ultérieur. L’avocat du plaignant estime à 7,50 euros les droits dus à son client pour chaque exemplaire de Nintendo 3DS vendue, ce qui fait un joli paquet étant donné que Nintendo table sur un chiffre de vente de 15 millions d’unités pour l’année fiscale en cours, qui s’achèvera en mars.
Seijiro Tomita avait rencontré sept cadres de Nintendo en 2003, quatre d’entre eux ayant ensuite travaillé sur le prototype de la 3DS. Nintendo compte établir sa défense sur deux principaux points : premièrement, la compagnie rencontrait alors de nombreux ingénieurs afin de déterminer quel type de technologie utiliser pour sa prochaine console.
Deuxièmement, la 3DS n’utilise pas certains points clés du brevet déposé par monsieur Tomita, notamment un dispositif permettant d’afficher des images en 3D sur différents écrans.
Si le procès promet d’être particulièrement technique, la question du viol de brevet étant l’une des plus épineuse à estimer, Nintend pourrait se retrouver avec une grosse somme à payer à l’ingénieur en guise de dédommagement.
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