Bien entendu, il est possible de trouver des scènes qui restent encore gravées dans notre mémoire, quelques dialogues bien sentis (chez Rockstar, notamment), peut-être même quelques bonnes histoires si on remonte à la grande époque du Point & Clic, mais ça commence à faire loin ! Et aujourd’hui ? Qu’en est-il par exemple de ces blockbusters, ces jeux développés par des centaines de personnes et qui se vendent à plusieurs millions d’exemplaires ? Ceux-là n’ont qu’exceptionnellement un scénario qui tient la route. Il tient généralement plutôt sur un ticket de métro.
Le point crucial, c’est que le scénario doit être lié corps et âme avec une mécanique de jeu, c’est la particularité même de notre medium. Contrairement au cinéma ou à la littérature, où le scénario occupe une place centrale (il est censé, du moins), le nerf de la guerre dans le jeu vidéo reste la mécanique. Une bonne mécanique de jeu avec un scénario sans intérêt, ou biscornu, peut se défendre et même se vendre (la plupart des gros FPS…) alors qu’un excellent scénario articulé autour d’une mécanique foireuse donne généralement un jeu que l’on retrouve dans les bacs promos de grandes surfaces deux mois après sa sortie.
Maintenant, quand on voit les Call of Duty, Assassin’s Creed ou [insérer le blockbuster de votre choix] réaliser des ventes incroyables alors même que leur script ne vaut pas un Walker : Texas Ranger, demandons-nous si, nous les joueurs, n’avons pas aussi laissé nos exigences à la maison, ne demandant uniquement que des explosions et autres scènes d’action.
Scénaristes médiocres ou joueurs trop peu exigeants, pourquoi selon vous, les scénarios de jeux vidéo sont-ils si creux ?
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