Passer au contenu

Une Surface Pro sous Linux !

13

Lancée en début de semaine dernière la Surface Pro a été l’objet de beaucoup d’attention de la part de nos confrères, mais aussi des hackers et…

Lancée en début de semaine dernière la Surface Pro a été l’objet de beaucoup d’attention de la part de nos confrères, mais aussi des hackers et autres bidouilleurs. La preuve, un dénommé Russel Holly a réussi à installer deux distributions Linux sur la tablette de Microsoft : Ubuntu 12.10 et Linux Mint 14 pour les connaisseurs.

En dépit du Secure Boot le bidouilleur a réussi l’opération en relativement peu de temps, puisque qu’il affirme sur Twitter que cela ne lui a pris que 25 minutes. Malheureusement la bidouille entraîne pour le moment la perte de la connectivité Wi-Fi, un problème qui ne devrait pas tarder à être résolu.

linux-surface-pro

🟣 Pour ne manquer aucune news sur le Journal du Geek, abonnez-vous sur Google Actualités. Et si vous nous adorez, on a une newsletter tous les matins.

13 commentaires
  1. A partir du moment où le loader est reconnu par SecureBoot, il n’y a aucune raison que ça soit plus compliqué que ça à installer.
    Tous les paranos se sont mis à flipper quand Microsoft a annoncé sécuriser le boot de l’OS avec SecureBoot et un UEFI. Sauf que ça ne m’a jamais empêché de faire du dualboot Win8/Linux. Par contre c’est efficace pour reconnaitre des exécutions pré-OS malveillantes, comme les rootkits.

    Pour en revenir à la Surface modifiée, concrètement je ne vois pas trop l’intérêt de payer aussi cher pour avoir un transformable sous Linux mais la “prouesse” technique (le mot est peut-être un peu fort …) est intéressante. Je suis curieux de savoir comment se comporte le tactile de la tablette, ainsi que le “dock” ou clavier détachable, le problème de wifi n’était surement qu’un souci de pilote.

    EDIT : je viens de capter qu’une clé USB est encore branchée sur la gauche de la Surface, je me demande si (vu que Mint et Ubuntu le propose tous deux) les distributions ont réellement été installées sur le stockage de la tablette ou bien si ce Mr a “simplement” boot sur les LiveCD.

  2. @Kyllik euh … Si, là comme ça j’en trouve plein des raisons et il y en a surement d’autres :
    – l’accès aux disques (est-ce que c’est émulé, quel contrôleur, est-ce les accès sont standards)
    – le boot sur les disques, est-ce que le secteur d’amorçage est accessible ?
    – les partitions : quelle table de partition ? MBR ? GPT ? N’oublions pas que pour l’instant, en fonction des distributions, la gestion du boot sur une partition GPT avec de l’UEFI peut-être désastreuse …

  3. Euh la surface pro pour enlever le SecureBoot suffit de le disable dans les settings de la pro … rien de bien compliqué

  4. @nerthazrim: sauf que les paranos, aujourd’hui, ne peuvent pas installer Linux sur une Surface RT. Et que c’est passé à un cheveu d’être le même cas sur x86.

  5. @J-dub au niveau SecureBoot oui, la plupart des entrées Linux sont enregistrées dans les BDD SecureBoot, c’est ce que je disais, aucun problème pour faire du DualBoot. Là où il y a plus de problèmes c’est pour faire boot une distrib Linux sur une partition GPT (donc UEFI obligatoire), c’est généralement encore super mal géré … (expérience personnelle, je n’utilise peut-être pas les bonnes distribs pour ça :p)

    @Tofe certes, m’enfin le public concerné par de la customisation d’OS tournant sur de l’ARM reste quand même extrêmement limité … Le seul OS grand public correct pour ça _pour l’instant_ c’est Android et je doute que des Android-users achètent une Surface quand on voit ce qu’Asus fait avec sa Transformer Prime par exemple …
    Mais t’as raison de souligner que c’est une liberté qu’on n’a pas avec la Surface RT, il est vrai …

  6. mouaip moi ce qui m’intéresserait plus c’est plutôt sur un truc comme les acer w510 ou hp envy qui sont beaucoup plus portables que la brique pro de 1kg lol
    le tout sur ubuntu touch (la version tablette de ubuntu phone?)

  7. “Par contre c’est efficace pour reconnaitre des exécutions pré-OS malveillantes, comme les rootkits.”

    Sauf que pour écrire sur le MBR d’un disque, faut être root ou admin++ -> avoir déjà tout les droits sur la machine.
    A partir de ce moment, je peux tout modifier ..

    Donne moi un accès root à n’importe quel machine, avec ou sans secureboot, j’en fait ce que je veux.

  8. Intéressant .. mais une explication s’impose n’est il pas ? Si le live USB démarre le reste est simple a réaliser mais le seul intérêt a mon sens est de confirmer qu’on peut toujours
    installer son OS préfère en boutant le Windows qu’on ne souhaite pas .. C’est la liberté de choix qui est en jeu !

  9. Si je prend la surface c’est clair que le premier truc que je fais c’est mettre un Linux dessus.
    Ca ne se discute pas, les octets ont pas le même goût… Je ne doute pas que ça sera assez facile, reste à voir la gestion tactile.
    Comme ça exit les virus, spyware et autres merdes et pas de big brother :p

  10. La surface est un pc comme les autres. Le secure boot peut se désactiver dans le BIOS. Il n’y a aucun exploit là dedans.

    L’équipe derrière la surface l’a également confirmé lors du AMA sur Reddit, que la Surface Pro n’a aucun bridage/bloquage particulier.

Les commentaires sont fermés.

Mode