Sans parler des joueurs qui se ruent comme des adolescents en manque sur la moindre rumeur concernant les prochaines consoles alors qu’il leur suffirait d’attendre des faits pour être fixé, ou bien des polémiques stériles qui partent en tweetclash chez les professionnels, il faudrait peut-être se demander ce qu’est aujourd’hui le jeu vidéo en lui-même.
La déclinaison à foison des concepts qui se vendent commence soit-disant à lasser les joueurs, mais alors pourquoi les énièmes itérations de licences à succès continuent-elles à se vendre ?
Le jeu vidéo se retrouve cantonné au divertissement parce que c’est ce qu’en attende une majorité de gens (et, soyons francs, c’est un très bon moyen de s’amuser), mais ses aspects “matures” se contraignent bien généralement à la violence. Au point que celle-ci sombre parfois dans l’excès, comme en témoigne le récent recul d’Ubisoft sur le sujet.
La progression même du jeu vidéo au fil des ans est révélatrice : la caractéristique la plus mise en avant depuis le début de ceux-ci sont le graphisme. Cette tendance ne s’est jamais inversée, les joueurs demandant toujours plus aux constructeurs et aux développeurs au point que les capacités graphiques accaparent aujourd’hui la plus grande partie des discussions sur les prochaines consoles.
Il est évident que les éditeurs se contentent de ce qu’on leur demande : tant que les graphismes et les suites suffiront à faire grimper leur chiffre d’affaire, ils ne risquent pas de changer de formule. Après tout, il s’agit d’une industrie, et il n’y a là rien que de très normal. Pourtant, il faudrait peut-être apporter un peu plus de sens et de fond au média sur lequel nous passons de nombreuses heures, sans quoi cela ne serait véritablement que du temps perdu…
La question de la semaine est donc la suivante : le jeu vidéo doit-il grandir ?
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