Le personnage en question s’appelle Tiny Tina, une gamine de 13 ans, experte en explosifs et dotée d’un langage que l’on qualifiera aisément de peu châtié. Assez pour choquer ? Il semble que oui. Il y a trois jours, un développeur du studio Cryptozoic Entertainment, Mike Stacco, s’est exprimé publiquement sur Twitter en s’adressant à Anthony Bursh, scénariste en chef sur Borderlands 2 :
J’aime beaucoup l’écriture de Borderlands 2, mais le cliché de Tiny Tina, la petite blanche qui parle comme les gens de la rue, doit disparaître.
De cette petite phrase est né un véritable Tweet-Clash entre les pro-Stacco et pro-Bursh. Ce dernier s’est excusé platement s’il avait pu blessé en imaginant ce personnage. Randy Pitchford, le boss de Gearbox Software, papa de Borderlands, est lui aussi monté au créneau pour défendre son employé, s’adressant à Anthony Bursh, toujours sur Twitter :
Tina n’est pas raciste parce que tu n’es pas raciste. Tu es un pilier de tolérance et d’ouverture.
À ce jour, nous ne savons pas ce qu’il adviendra de Tiny Tina, mais le scénariste de Borderlands a précisé que si le personnage était réellement problématique, il le modifierait.
Cette histoire rappelle celle de League of Legends, il y a quelques semaines, quand des internautes reprochaient aux développeurs de Riot de ne pas représenter de façon égale dans son panel de champions toutes les origines ethniques (humaines). Il est assez étonnant de voir fleurir ce genre de commentaires sur deux jeux caractérisés justement par des univers aussi imaginaires (avec un design qui, en outre, n’a strictement rien de réaliste) où se côtoient quelques humains, certes, mais également des robots et autres créatures de toutes couleurs de peau. Étonnant aussi, c’est déjà la seconde fois que Borderlands 2 subit les foudres de l’Internet ; la première faisait suite à une blague sexiste de cher Randy Pitchford.
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