Dante, le héros de DMC Devil May Cry ? Il est grossier, parfois malhabile, manque encore d’imagination. Il est jeune, il apprendra. En attendant, il essaie tout, se fait son expérience, et joue avec son corps comme un petit fou. Sa belle gueule fait envie, mais encore faut-il qu’il assure. Alors, ce petit DMC Devil May Cry, on en fait son « quatre-heures » ?
Quelle fougue ! Vous aviez presque oublié avec quel appétit féroce, quelle soif d’expérience le novice se jette à corps perdu dans l’action dès lors qu’il découvre la chose. Tout comme le joueuse qui le prend en main, Dante, au début de DMC Devil May Cry, a déjà un peu pratiqué les démons, lors de brèves escarmouches qui ne lui laisseront pas de souvenir impérissable. Mais lorsque l’infâme Mundus décide de lâcher l’artillerie lourde et de le museler une bonne fois pour toute, ils découvrent l’action avec un égal plaisir.
D’abord plutôt conventionnel, le jeune Néphilim (rejeton d’un ange et d’un démon) se contente d’exhiber son énorme épée, comme sa virilité toute neuve. Ses flingues, qu’il décharge avec enthousiasme mais sans vraiment faire mouche sont alors son unique alternative. Mais tel un jeune homme inexpérimenté, ses munitions ne se contentent que de caresser ses adversaires sans pour autant faire beaucoup de dégât.
Mais bientôt il grandit, murit, découvre d’autres types de jouets et avec eux des pratiques jusqu’alors insoupçonnées. Il ressent l’impact violent des coups de boutoir qu’il distribue à la hache ; les joies du threesome s’offrent à lui grâce à sa faux, cette coquine qui ligote un combattant le temps qu’il s’occupe des autres ; affine ses techniques d’approche au crochet (aouch !) et qu’il vienne à eux ou les attire à lui, c’est toujours pour leur mettre un coup d’épée.
Surtout, Dante invite la joueuse à pratiquer pour s’améliorer. Des missions-bonus, disséminées à travers les différents niveaux, et la richesse insoupçonnée de son gameplay lui donnent un agréable goût de reviens-y. S’il a tout de même l’indélicatesse de noter la prestation de la joueuse, il se montre facilement impressionnable. Seule les plus hardcore choisiront des niveaux de difficultés très élevés où le moindre coup porté par un démon envoie le jeune homme au paradis.
La coquine comédie
Parce qu’il est grossier, vulgaire, et impudique, Dante ose tout. Une mise en scène bancale, le plan de la pizza cache-sexe, les échanges de jurons colorés avec chaque boss, jusqu’au chatoiement psychédélique des limbes. Too much, mais totalement assumé.
Cette réalité parallèle fait office d’exutoire coloré, lieu de non-droit où Dante peut se permettre toutes les fantaisies – comme un de mes potes dit à ses conquêtes :« ici tu peux être qui tu veux. Dehors, tu retrouves ta vie » – et combattre les démons. Le seul souci, c’est qu’elles manquent parfois de piquant. Dante et sa joueuse enchaînent les deux mêmes positions : la plate-forme bulgare et la partie fine démoniaque. Les provocations de Mundus, qui s’étalent en lettres luisantes dans le seul but d’exciter la combativité du héros, cachent mal son impuissance et le manque de profondeur de toute cette histoire.
Mais c’est justement cette absence totale de retenue qui nous séduit. DMC Devil May Cry joue avec les échelles, la gravité, les volumes, et tant pis si certaines décisions de level design ne fonctionnent pas. Les couleurs qui vous giclent au visage, les textures crades, son affichage en 30fps. Toutes ces erreurs de jeunesses ne sont rien à côté de son envie.
Son envie dévorante de vous faire du bien. Un héritage de ses ancêtres. Et c’est bien. Il a beau avoir baptisé son épée Rébellion, le jeune Dante est bien le digne héritier d’une saga à laquelle il ne tourne pas le dos. À tel point qu’on finit par se demander si ce reboot n’a pas un air de prequelle, tant il respecte et reprend ce qui a fait le charme de son prédécesseur.
Plus british mais moins dandy, mal élevé, maladroit et vulgaire, ce DMC Devil May Cry me fait me sentir comme une cougar. Il est peut-être trop jeune pour moi, il manque certes d’expérience, mais j’ai très envie, après m’être amusée avec lui, de le faire passer à mes copines. Et de voir comment il va murir.
Quelle fougue ! Vous aviez presque oublié avec quel appétit féroce, quelle soif d’expérience le novice se jette à corps perdu dans l’action dès lors qu’il découvre la chose. Tout comme le joueuse qui le prend en main, Dante, au début de DMC Devil May Cry, a déjà un peu pratiqué les démons, lors de brèves escarmouches qui ne lui laisseront pas de souvenir impérissable. Mais lorsque l’infâme Mundus décide de lâcher l’artillerie lourde et de le museler une bonne fois pour toute, ils découvrent l’action avec un égal plaisir.
D’abord plutôt conventionnel, le jeune Néphilim (rejeton d’un ange et d’un démon) se contente d’exhiber son énorme épée, comme sa virilité toute neuve. Ses flingues, qu’il décharge avec enthousiasme mais sans vraiment faire mouche sont alors son unique alternative. Mais tel un jeune homme inexpérimenté, ses munitions ne se contentent que de caresser ses adversaires sans pour autant faire beaucoup de dégât.
Mais bientôt il grandit, murit, découvre d’autres types de jouets et avec eux des pratiques jusqu’alors insoupçonnées. Il ressent l’impact violent des coups de boutoir qu’il distribue à la hache ; les joies du threesome s’offrent à lui grâce à sa faux, cette coquine qui ligote un combattant le temps qu’il s’occupe des autres ; affine ses techniques d’approche au crochet (aouch !) et qu’il vienne à eux ou les attire à lui, c’est toujours pour leur mettre un coup d’épée.
Surtout, Dante invite la joueuse à pratiquer pour s’améliorer. Des missions-bonus, disséminées à travers les différents niveaux, et la richesse insoupçonnée de son gameplay lui donnent un agréable goût de reviens-y. S’il a tout de même l’indélicatesse de noter la prestation de la joueuse, il se montre facilement impressionnable. Seule les plus hardcore choisiront des niveaux de difficultés très élevés où le moindre coup porté par un démon envoie le jeune homme au paradis.
La coquine comédie
Parce qu’il est grossier, vulgaire, et impudique, Dante ose tout. Une mise en scène bancale, le plan de la pizza cache-sexe, les échanges de jurons colorés avec chaque boss, jusqu’au chatoiement psychédélique des limbes. Too much, mais totalement assumé.
Cette réalité parallèle fait office d’exutoire coloré, lieu de non-droit où Dante peut se permettre toutes les fantaisies – comme un de mes potes dit à ses conquêtes :« ici tu peux être qui tu veux. Dehors, tu retrouves ta vie » – et combattre les démons. Le seul souci, c’est qu’elles manquent parfois de piquant. Dante et sa joueuse enchaînent les deux mêmes positions : la plate-forme bulgare et la partie fine démoniaque. Les provocations de Mundus, qui s’étalent en lettres luisantes dans le seul but d’exciter la combativité du héros, cachent mal son impuissance et le manque de profondeur de toute cette histoire.
Mais c’est justement cette absence totale de retenue qui nous séduit. DMC Devil May Cry joue avec les échelles, la gravité, les volumes, et tant pis si certaines décisions de level design ne fonctionnent pas. Les couleurs qui vous giclent au visage, les textures crades, son affichage en 30fps. Toutes ces erreurs de jeunesses ne sont rien à côté de son envie.
Son envie dévorante de vous faire du bien. Un héritage de ses ancêtres. Et c’est bien. Il a beau avoir baptisé son épée Rébellion, le jeune Dante est bien le digne héritier d’une saga à laquelle il ne tourne pas le dos. À tel point qu’on finit par se demander si ce reboot n’a pas un air de prequelle, tant il respecte et reprend ce qui a fait le charme de son prédécesseur.
Plus british mais moins dandy, mal élevé, maladroit et vulgaire, ce DMC Devil May Cry me fait me sentir comme une cougar. Il est peut-être trop jeune pour moi, il manque certes d’expérience, mais j’ai très envie, après m’être amusée avec lui, de le faire passer à mes copines. Et de voir comment il va murir.
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