Alors qu’Atari U.S s’était placé hier en faillite afin de pouvoir se dégager des ennuis de la maison-mère (anciennement Infogrammes), cette dernière a également déposé le bilan auprès du Tribunal de Commerce de Paris.
La raison de cette faillite ? Le principal créancier et actionnaire de l’entreprise (avec 29% des actions), le fonds britannique Blue Bay, a décidé d’arrêter de financer le gouffre que représentait Atari. Les deux filiales espèrent désormais revendre la quasi-totalité de leurs actifs (dont la fameuse marque Pong) d’ici un à trois mois.
Si l’avenir de la structure française semble scellé, la filiale américaine précise qu’elle compte bien renaître de ses cendres. Celle-ci serait en effet devenue un “moteur de croissance” pour l’ensemble de la firme grâce à sa redirection sur les jeux mobiles et les activités de licence. Un apport de 3,9 millions d’euros de la part du fond Tenor Capital devrait également permettre à l’entreprise de relancer son activité sous un autre nom.
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