Ambitieux. Ouvrir une mégalopole tentaculaire – Night City, inspirée du jeu de rôle papier Cyberpunk 2020 – et l’offrir toute entière à l’explorateur avide de se plonger dans sa faune technologiquement modifiée et accro à une nouvelle drogue qui permet de revivre les souvenirs des autres, la Braindance ; y adjoindre une histoire non-linéaire où s’entrecroisent plusieurs récits, destinée à un public adulte, c’est le pari osé de CD Projekt.
Pas que le studio n’ait déjà prouvé sa capacité à réinterpréter des récits aux qualités littéraires et à en tirer des jeux intelligents et riches. Mais avec l’univers ultra-violent et les thèmes traditionnellement abordés dans le courant Cyberpunk (sexe, drogues, pauvreté, clivage entre les classes et les population, altération de l’humanité, relation de l’homme à la machine, considérations politiques et économique…), les polonais s’attaquent à une culture exigeante, qui peut donner le meilleur comme le pire. Profondément ancrée dans l’esthétisme des années 80, le Cyberpunk ne pardonne pas le contresens ou l’hésitation.
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