Sachez d’abord que le Nasdaq-100 est un indice boursier qui réunit 100 entreprises non-financières principalement issues du domaine des nouvelles technologies. C’est une organisation, la Bourse des valeurs des techniques de pointe, qui décide chaque année en décembre qui reste et qui sort de ce club très fermé.
Les entreprises sélectionnées pour figurer dans le Nasdaq-100 sont considérées comme de bons investissements et bénéficient d’une meilleure exposition. Par exemple, les journaux économiques donnent les résultats des entreprises du Dow Jones et du Nasdaq-100 (en France, c’est le CAC-40 et le Nouveau Marché).
Cette année, EA n’est pas la seule entreprise importante à sortir du Nasdaq-100, elle est accompagnée de Netflix et de RIM (Blackberry). Les observateurs expliquent cette éviction par la chute de 40% de l’action EA depuis juin, ou les mauvais résultats du MMO de Bioware : Star Wars The Old Republic.
Mais la Bourse des valeurs des techniques de pointe n’explique jamais ses décisions.
John L. Jacobs, vice-président exécutif de Nasdaq a déclaré que ce re-classement assurait au Nasdaq-100 “qu’il demeure un indice pertinent”, et que les entreprises devaient se plier à un certain nombre de règles pour y demeurer.
Dans les faits, Electronic Arts ne va pas couler parce qu’elle n’y figure plus. Mais les investisseurs pourraient se montrer bien plus frileux à y investir.
Si des géants comme Microsoft, Google ou encore Apple, dont une partie des activités relève du jeu vidéo font encore partie du club, Activision-Blizzard est le dernier éditeur de jeux vidéo à faire partie de l’indice.
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