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Texas Instrument licencie et se retire du marché grand public

Alors que NVIDIA ou encore Qualcomm affichent une santé de fer, le troisième constructeur de SoC Texas Instrument procède à des restructurations afin de passer l’hiver…

Alors que NVIDIA ou encore Qualcomm affichent une santé de fer, le troisième constructeur de SoC Texas Instrument procède à des restructurations afin de passer l’hiver réaliser des économies sur le long terme.



Dans un communiqué officiel publié hier par la société, il est fait mention de 1700 suppressions de postes ainsi que l’abandon du marché des SoC pour tablettes et smartphones au profit du secteur de l’embarqué.

Auparavant membre du trio de constructeur trié sur le volet par Microsoft dans le cadre de la conception de terminaux sous Windows RT, Texas Instrument doit revoir à la baisse ses ambitions et espère économiser jusqu’à 450 millions de dollars par an grâce à ce changement de stratégie.

Cette annonce pourrait potentiellement concerner le territoire français puisque depuis plus de 50 ans, Texas Instrument est fermement implanté en région PACA, précisément à Sophia Antipolis.

On pense donc logiquement aux plus de 600 employés basés à Villeneuve-Loubet ainsi qu’aux emplois indirects potentiellement impactés par cette annonce.

Le coût de cette restructuration devrait s’élever à 325 millions de dollars, somme impactée sur le troisième trimestre fiscal de la société.

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11 commentaires
  1. En même temps… la plupart des grand groupe présent sur Sofia Antipolis chercher à se barrer (autre exemple IBM) que je n’ai pas si c’est un pur hasard ou pas.

  2. TI est vraiment le troisième fournisseur de SOC, car il y a aussi Samsung et son Exynos, qui a en dérivé la puce A5 et A6 des Iphone et Ipad, donc pour le coût je me pose la question, TI ne serait pas plutôt devenu le quatrième ?

    Bon après c’est dommage la qualité de leur SOC était pas mal, mais ils ont jamais été assez mis en avant, et du coup il y a eu une perte au niveau évolution.

  3. L’électronique s’est barrée en Asie, même avec des process aussi automatisés et high tech on arrive pas à tenir les postes ici 🙁
    end if,
    merci à nos amis d’Asie de venir passer leur vacances en Europe.

  4. En même temps il faudrait se renseigner un petit peu, Villeneuve Loubet n’est pas du tout Sophia Antipolis, et pour Idreguerre, IBM se situe à la Gaude qui est à 40km de Sophia. De plus TI ne produisait que tres peu de SOC sur Villeneuve. Pour travailler et vivre sur Sophia, je vous rassure, les entreprises ne cherchent pas à partir, mais ce n’est plus aussi florissant qu’avant, crise oblige.

  5. Alors Alexsop je crois que faudrait pas tout mélanger… A sophia (ou Villeneuve Loubet mais c’est le même plateau technologique), il n’y a aucune production de SoC.
    Par contre, la quasi totalité des 600 employé TI et des 50 sous-traitant du site travaillent bien à la conception des application processeur de OMAP.
    J’y ai bossé pendant presque 10 ans, alors a priori je sais de quoi je parle. Et oui bien entendu, les salariés du site attendent maintenant de savoir à quelle sauce ils seront mangés, sachant qu’il avait déjà payé un lourd tribut à la restructuration de 2009 avec des effectifs qui étaient alors passé de plus de 900 à 600.

    Sinon, ça n’a rien a voir avec les calculatrices. Je penses que de ce côté là, y’a pas soucis, y’en aura toujours sur le marché, mais c’est une ligne de business sans commune mesure avec la BU touché par cette annonce.

    N’en déplaise à certain, c’est malgré tout un très mauvais signal pour la microélectronique sur Sophia Antipolis.

Les commentaires sont fermés.

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