S’il est facile d’imaginer pourquoi certaines licences comme SimCity ou Tomb Raider s’offrent un reboot, il est difficile de comprendre les raisons qui poussent à certains éditeurs à ressortir du tombeau certaines licences (si Syndicate nous entend…).
Pour SimCity, le cas est simple : la série est absente des écrans depuis longtemps, et il s’agit du citybuilder de référence. De même, le dernier épisode de la saga sorti en 2007, Sociétés, a suscité la colère des fans. Tomb Raider a connu la trilogie de Crystal Dynamic, qui est maintenant terminée et qui met un point final à l’Histoire de Lara. Le reboot semblait alors logique.
Mais qu’est-ce qui a bien pu pousser 2K a déterrer XCOM, une série de presque vingt ans d’un genre (le tactical shooter au tour par tour) aujourd’hui délaissé ? Le succès du projet Star Citizen prouve bien qu’il existe une demande pour les jeux de niche, mais de là à voir un grand éditeur miser dessus, il y a tout de même un pas que les investisseurs ne franchiraient pas.
La célébrité peut expliquer certains choix comme celui de Deus Ex : Human Revolution (qui était un mélange de préquelle et reboot), mais certains jeux ne bénéficient pas du même capital de confiance : qui croyait NetherRealm capable de faire renaître Mortal Kombat après la dégénérescence progressive qu’avait connue la série ?
A l’heure des remix HD vendu sur les plates-formes de téléchargements, certains jeux se contentent bien de leur gloire passée sans chercher une cure de jouvence à tout prix. Oddworld : La fureur de l’étranger, Earthworth Jim ou les Dragon Quest ressortis sur Nintendo DS en sont les parfaits exemples.
La question de la semaine est donc la suivante : Les reboots provoquent-ils votre enthousiasme ou votre crainte ?
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