On apprenait mercredi 17 octobre que des mineurs âgés de 14 à 16 ans avaient en effet travaillé sous la menace de déscolarisation dans les tristement célèbres usines chinoise de Foxconn, desquelles sortent l’iPhone 5 et la Wii U. Une affaire qui rappelle fortement le cas des usines Nike en 1997. Mais après le soulèvement général de l’époque, il n’est plus fait mention aujourd’hui de ce scandale dans les médias.
Suite à la révélation des pratiques de Foxconn, Nintendo a réagi en publiant un communiqué officiel dans lequel il est fait mention d’une enquête et de règles de productions précises.
Il est intéressant de noter que l’avant dernière phrase du communiqué que nous vous traduisons ici correspond mot pour mot à une phrase de Charlie Scibetta, directeur de la communication B2B de Nintendo of America recueillie par le site Kotaku en 2012 :
Si nous venions à apprendre qu’un de nos partenaires de production n’appliquait pas nos directives, nous exigerions d’eux qu’ils modifient leurs pratiques en accord avec la politique de Nintendo.
La communication de Nintendo est toujours bien rodée, mais il convient de remarquer qu’aucune sanction à l’encontre des partenaires qui ne respecteraient pas les règles n’est évoquée. Pourtant, on imagine mal une entreprise qui cible spécifiquement un public familial, si soucieuse de son image, prendre le risque d’être associée au scandale des enfants travailleurs.
La question que nous vous posons aujourd’hui est : Le fait de savoir qu’un enfant a peut-être assemblé votre console de jeu va-t-il influer sur votre achat ? Seriez-vous prêts à vous priver d’un produit dont la fabrication a violé les droits d’enfants à travers le monde ?
La parole est à vous !
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