Chez Blizzard, on ne s’inquiète pas trop des retombées économiques d’une telle décision. A tel point que Rob Hilburger, le directeur des relations publiques, s’est permis d’exprimer clairement que le marché iranien ne représentait qu’une “toute petite part” de sa communauté globale.
En revanche, Liat Clark a découvert qu’environ une semaine avant ces événements, à l’occasion d’une conférence réunissant des game designers iranien, le Ministère de la Culture et de l’Orientation islamique avait publié une brochure dénonçant World of Warcraft comme étant un outil de propagande occidentale.
Le message d’explication publié par Blizzard sur ses forum fait aussi état d’une possible restriction émanant du gouvernement iranien.
Toujours est-il que les joueurs ne seront pas remboursés, ni pour le mois non joué, ni pour les pré-commandes de l’extension récemment annoncée Mist of Pandaria.
A lire :
– l’article complet sur Wired
– les conditions d’utilisations de World of Warcraft (article 16 paragraphe 1 et suivants)
– le topic dédié sur le forum de battle.net
– les joueurs de jeux vidéo ne sont pas les seuls touchés. Aux Etats-Unis, une femme d’origine iranienne s’est vu refuser l’achat d’un iPad.
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