Bien avant de s’associer officiellement à Sony, le studio portait le nom de Psygnosis, et faisait ses premiers pas en 1985 avec Brataccas sur Atari ST. Plus tard, le studio produit quelques petits développeurs qui seront rapidement contactés par de grands éditeurs, comme Traveller’s Tales, devenu les développeurs de prédilection pour les jeux LEGO de la Warner. En 1995, le Psygnosis sort wipEout sur PlayStation première du nom : la licence va le propulser au summum de sa carrière, pour finalement enregistrer de mince bénéfice deux ans plus tard, puis devenir une filiale de Sony en 1999. Considéré comme un véritable pionnier de l’industrie vidéoludique, le studio doit pourtant fermer ses portes, ordre venant de Sony l’oblige.
Le constructeur nippon a donné des explications au site Kotaku à l’égard de cette fermeture marquante. Malheureusement, les détails sont minces. On retiendra alors que le Studio Liverpool ne présentait plus d’intérêt pour la firme, la faute à son manque de “projets excitants”. On gardera également en mémoire un salut honorable de la part de la firme nippone, consciente de l’importance symbolique de cette fermeture :
Tout ce qui ont un lien avec Liverpool Studio, passé et présent, peuvent être vraiment fiers de ce qu’ils ont réalisé. Cependant, au vu de nos plans d’investissement dans des studios qui travaillent actuellement sur des projets excitants, nous serions dans une meilleure position en offrant le meilleur contenu à nos consommateurs.
Liverpool Studio avait participé au line-up de la PS Vita avec l’excellent Wipeout 2048, mais il faut croire que cela n’a pas suffit à le maintenir en vie. Sony préfère investir dans des structures possédant des projets innovants, comme ses studios japonais (Puppeteer, Rain, etc…), ou son nouveau chouchou londonien dénommé Media Molecule (Little Big Planet) qui a été la véritable star de sa conférence pendant la Gamescom 2012.
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