Une performance désormais traditionnelle pour le site marchand qui avait déjà signé un accomplissement similaire aux Etats Unis il y a tout juste un an.
Le succès du Kindle mais aussi des liseuses numériques dans leur ensemble explique cette mutation des méthodes de consommation du grand public même si tout ceci reste à relativiser.
Entre qualitatif et quantitatif
Sans des chiffres précis, on ne peut que s’interroger sur la valeur ajoutée des ouvrages vendus au format numérique au détriment de ceux papier. En effet, si l’on observe rapidement la liste du top 100 des ebooks les plus vendus, on constate l’hégémonie des ouvrages “premiers prix” à savoir sous la barre des 6 euros.
Bien que le prix soit (et de loin) l’un des critères les moins pertinents à avancer lorsque l’on parle de littérature, c’est surtout un mode de consommation qui s’exprime : à la manière des applications, ce qui fait la force de la plateforme de livres numériques Amazon c’est bien le coût dérisoire de nombre d’ouvrages disponibles contre lesquels les livres papiers disponibles chez les professionnels ne peuvent que rarement rivaliser.
La bonne prestation du marché des livres numériques a de quoi inquiéter autant qu’elle rassure : les français sont friands de numérique et lisent (encore) mais à quel prix ?.
On se souvient de la fronde des éditeurs français face à la politique d’Apple, mais aussi de Google vis à vis de la tarification des oeuvres numériques.
Angry Books Space
Vouloir gérer l’industrie du livre numérique de la même manière qu’un marché d’application présente des avantages (financiers) certains mais aussi des déconvenues pourtant connues de tous : le déclin de la presse papier.
Ce ne sont d’ailleurs pas les professionnels du secteur qui contrediront cette assertion : alors que les liquidités d’Amazon ont diminuées de 40 % d’une année sur l’autre, 9 produits sur 10 du palmarès des produits les plus vendus du groupe sont soit un Kindle soit un accessoire compatible avec ce dernier.
Les membres Premium (79 dollars) jouissent également de près de 130 000 ouvrages à louer gratuitement et indéfiniment, une politique commerciale techniquement impossible à mettre en place avec les livres papiers.
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C’est pas ce vieux cul qui me fera acheter un kindle.
vieux, vieux….
“Les membres Premium (79 dollars) jouissent également de près de 130 000 ouvrages à louer gratuitement et “(indéfiniement) = indéfiniment”, une politique commerciale techniquement impossible à mettre en place avec les livres papiers.”
si, on appelle ça une Bibliothèque.
Tant mieux pour ma planete
JDG Network sur Android
La révolution numérique est en marche… Je préfère les versions numériques. C’est plus facile à ranger que les livres dans mon 35 m²
😉
@london “Tant mieux pour ma planete”
Les Data Center sont réputés pour être très polluants….
@yannette Location à durée indéterminée ? indique moi la bibliothèque que tu fréquentes 🙂
@moe, quand tu fréquente vraiment une bibli et que tu es réglos, ton temps de location est reconduit en boucle. (jusqu’aux frontières du raisonnable, bien sur) De plus, si c’est une blibli de ComCom, c’est gratos ou un rien pas chers.
@yannette Certainement du cas par cas alors 🙂 quoiqu’il en soit, j’aimerais bien que la bibliothèque François Mitterrand reconduise tacitement mes locations.
@Moe: La durée n’est peut-être pas indéterminée mais on a suffisamment de temps pour lire les ouvrages qu’on emprunte.
@Johena Les ouvrages O’reilly j’y retourne souvent dans l’année par exemple.
Personnellement, j’ai du mal à me faire à l’idée de lire des ouvrages sur un écran, bien que ceux-ci soient vraiment confortables et agréables à regarder, un bon vieux livre, c’est tellement beau 🙂
Tiens, je lis dans l’extrait qu’amazon a un top des ventes de “gratuits” …
Combien de ces gratuits dans le pourcentage des ebooks “vendus” par amazon ?
Parce que acheter une liseuse pour la curiosité et télécharger tous les ebooks gratuits != acheter tous ces bouquins !
@Moe : “Les Data Center sont réputés pour être très polluants….”
La production et le recyclage de l’encre utilisée pour imprimer les livres sont réputés pour êtres extrêmement polluants. Je pense sincèrement qu’on y gagne au change 🙂
@gazpumped : Oui, sans parler du transport, des machines pour imprimer, des locaux pour les vendre qu’il faut chauffer, … A mon avis, c’est sans comparaison.
Le top des ventes est celui d’amazon france non ?
Or les news parlent d’amazon UK (et US)…
En france, le prix des ebook et la disponibilité des livres dans ce format est encore un gros frein.