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Test : Amazon Kindle Touch

Le packaging Rien de transcendant de ce côté-là puisqu’à la manière des précédentes versions, c’est livré avec son câble MicroUSB blanc et puis c’est tout. Il…

Le packaging

Rien de transcendant de ce côté-là puisqu’à la manière des précédentes versions, c’est livré avec son câble MicroUSB blanc et puis c’est tout. Il y avait, il fut un temps, un chargeur intégré, mais c’est bel et bien révolu. D’un autre côté, vous pourrez toujours recharger la bête depuis n’importe quel port USB. Et avec l’autonomie annoncée allant jusqu’à deux mois, inutile de vous dire que vous ne rechargerez que très peu votre Kindle, une dizaine de fois tout au plus par an.

Design

Une fois qu’on est passé par l’Amazon Kindle 4 ou encore plus récemment par le Kobo by Fnac, l’Amazon Kindle Touch accuse un léger surpoids qui se sent dès qu’on l’a en main. On passe quand même de 170g pour le Kindle 4 à 213g pour le Kindle Touch. Alors oui, dans l’absolu, 43g, ce n’est pas grand chose mais ça se sent. De même, à cause de quelques fonctions supplémentaires comme la lecture de musiques et donc la présence d’une prise jack, le Kindle Touch est aussi plus épais mais on parle de quelques millimètres alors il n’y a pas mort d’hommes, surtout qu’on passe d’une autonomie annoncée d’un mois sur le Kindle 4 à deux mois sur le Kindle Touch. Je vous rappelle que la version 3G pèse 220g, la différence est donc négligeable entre la version WiFi et la version 3G.

Pour en revenir au poids, on revient au poids d’un Kindle 3, ce qui reste bien léger et surtout, toujours plus léger que n’importe quel livre de poche. Pour ce qui est de la finition, même si c’est tout plastique, elle est excellente, le dos en soft-touch est des plus agréables, le contour en métal est agréable au toucher, le tout vous donne un produit bien fini. Par contre, veillez à protéger la face avant de la liseuse parce que le plastique peut se rayer avec te temps. C’est ce que j’ai noté au fil du temps sur le Kindle 4.

Sur la face avant se trouvent l’écran E.-ink, en bas de l’écran se trouve le bouton Home pour revenir à la page d’accueil avec en liste tous vos livres. Vous ne trouverez rien sur les tranches du haut, à gauche et à droite. Sur la tranche du base se trouve la prise MicroUSB, la prise mini-jack de 3,5mm et le bouton de mise sous tension. A côté de ce dernier se trouve la petite LED pour la recharge et la mise sous tension.

On remarque aussi qu’au dos se trouvent des connecteurs qui finalement ne servent pas à un dock ou autres mais à alimenter certains accessoires comme les étuis avec lampe intégrée. Par contre, ça doit forcément influer sur l’autonomie.

Sommaire du Test :

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16 commentaires
  1. Tu auras la réponse en lisant le texte…

    [Le glowlight ne fera son apparition que dans quelques mois sur la prochaine liseuse B&N et sous d’autres appellations chez la concurrence :x]

  2. la semaine dernière, j’étais en Floride pour la BlackBerry World 2012, inutile de vous dire que j’ai essayé de lire sur une tablette au bord de la piscine.

    L’enfoiré 😛

  3. “Je tiens à préciser, encore une fois, que le test est quelque part lié à tout l’écosystème d’Amazon et non seulement l’appareil qui ne serait rien s’il n’y avait pas de store digne de ce nom !”

    Amen.
    Je te félicite pour avoir rappelé ça, surtout à ce moment-là du test.
    En fait, c’est quelque chose que les testeurs rappellent très peu souvent quand ils essayent une nouvelle liseuse, mais c’est pourtant un point de jugement majeur.
    Et d’ailleurs, de là découle aussi une sorte de malaise avec EPUB au sein de la communauté des développeurs e-books. Non pas qu’ils soient pro-Amazon pour un sou (ils ont suffisamment à gueuler sur les carences techniques du format Amazon, bien que le nouveau format améliore grandement les choses), mais plutôt qu’ils sont très bien placés pour dire que le discours “EPUB, c’est super bien, c’est un standard et Amazon c’est des gros méchants heu” dans la bouche des revendeurs, c’est une tromperie marketing dans laquelle les consommateurs ne doivent pas tomber.

    En fait, ePUB est un standard technique, pas un standard réel. Il y a même des fonctionnalités (décidées de façon collégiale par les acteurs du livre numérique au sein de l’IDPF) qui ne sont pas imposées, et un revendeur peut donc tout à fait ne pas les supporter, mais ça veut également dire que la façon d’intégrer ces fonctions peuvent être différentes d’un fabricant de liseuse à l’autre…
    Résultat : un EPUB est un format standard si le développeur accepte de “standardiser par le bas”, en prenant la minimale base commune pour son code, en n’utilisant pas des fonctions pourtant prévues dans la documentation officielle parce qu’un ou deux fabricants majeurs ne les supportent pas… Bref, on en revient à la guerre des browsers Web en 1995.
    EPUB, Mobi, PRC utilisent les langages du web (CSS, HTML, éventuellement Javascript). Donc la base est commune. Ironiquement, le nouveau format d’Amazon offre un meilleur support EPUB (via leur convertisseur) que certains revendeurs qui se targuent de supporter le format EPUB… coucou Barnes & Noble, Kobo ou Sony (qui tournent avec le moteur de rendu Adobe proprement catastrophique, tellement catastrophique qu’ils sont obligés d’en développer un nouveau pour EPUB3…)
    Du coup, on est sur une fragmentation du rendu comme sur le développement web, avec différents moteurs de rendu qui ne supportent pas les mêmes choses et pas de la même façon, qui intègrent telle ou telle fonction mais pas une autre dispo ailleurs, etc. Au final, il est tout à fait possible de réaliser un fichier EPUB qui ne tournera que sur un moteur de rendu et pas sur les autres… le standard s’impose donc par les pratiques des développeurs qui commencent à en avoir plein le c** tellement les revendeurs font de la merde. Ils sont d’ailleurs même pas considérés comme des développeurs normaux vu qu’on ne leur met aucun outil ou documentation à disposition. On est donc dans une situation où les développeurs doivent vérifier les fichiers sur chaque machine ! Pour reprendre les termes d’un commentateur US sur un site spécialisé, qui ont été plus que confirmés par d’autres, l’environnement de développement e-book est l’environnement de développement le plus amateur du monde, parce que les revendeurs s’en branlent. Seuls Amazon et Apple jouent le jeu à ce niveau-là et donnent aux devs de quoi les aider dans leur travail.

    Après, outre ces gros problèmes d’environnement de dev de merde et de non-obligation de respect des features EPUB documentées, ils tournent tous plus ou moins sur un écosystème, donc avec du DRM, parfois des modifications sur les fichiers envoyés par les éditeurs, etc. Ce n’est pas tant le format propriétaire ou standard qui enferme le lecteur dans un écosystème (après tout, c’est une conversion qui prend 30 secondes), mais les DRMs. Et autant dire que si ça continue comme ça et que les revendeurs font ce qu’ils veulent avec EPUB, on va avoir des fichiers EPUB développés pour chaque fabricant. Est-ce que c’est ça, un standard ?

  4. Un petit touchpad pour se déplacer serait nienvenu car il permettrait d’éviter, on plutôt de réduire, les traces de doigts.

    Car cette machine est tout de même dédiée à la lecture, et dans cette optique un écran propre c’est important.

    C’est une idée que je propose aux fabricants, je n’ai pas déposé de brevet et je ne demande pas le versement de royalties 🙂

    C’est un peu l’avis de Nico :
    “On regrette la disparition des boutons physiques du Kindle 4 pour tourner les pages. Une cohabitation avec le tactile aurait été idéale”

    Merci pour son avis très bien fait avec beaucoup de photos. 🙂

  5. J’ai acheté le Kobo suite à votre test et j’en suis très content … surtout depuis la dernière mise à jour 🙂 Maintenant j’ai des textes justifiés et les pages ne se tournent plus en double.
    Est-ce que le Kindle a les même défaut ou il est plus abouti “out of the box” ? Sinon ça vaudrait le coup de parler des store, c’est un peu le délire dans les prix à la FNAC : des bouquins à 3€ (ok) et d’autre qui coûtent deux fois le prix du poche ! (exemple les Robin Hobb qui sont à 15€). Il n’y a pas que du côté des dev que ça sent l’amateurisme…

  6. Sauf que .. Les tarifs sont aberrants !
    En Angleterre par exemple les tarifs sont suffisamment bas pour pousser les gens à acheter une version numérique. En France on se retrouve avec des tarifs proches des versions papier.

  7. Je rejoins mpolo. Du tactile sur un écran sur lequel on est censé lire est pour moi aberrant et je serais curieux de voir si la prise de note est vraiment plus simple avec le touch qu’avec le 3 (avec clavier).

    En possesseur du 3 que je suis, je ne pense pas qu’il y ait une amélioration suffisante que pour passer au 4 (et encore moins touch).

    Vivement la prochaine réelle innovation sur des liseuses 🙂

  8. Concernant les tarifs des livres, je ne pense pas que le problème viens de la Fnac ou d’Amazon, mais surtout des éditeurs (surtout les gros éditeurs) qui on peur du numérique.

  9. Le tactile est vraiment pratique, on s’y fait três vite surtout qu’il y’a plusieurs façon de faire des actions comme tourné les pages ou zoomer, on peux le faire simple en 1 clic ou a la façon d’une tablette.

  10. J’ai un Kobo Touch et un ami un Kindle (celui là : http://amzn.to/L1i5Go)
    On a fait un échange pendant quelques jours. Quand on utilise ces tablettes juste pour lire, on ne peut pas dire qu’il y a une différence notable. Mais le truc c’est comme les téléphones, la majorité des gens les achètent pour faire autre chose que téléphoner.
    Après le système fermé, Amazon ou Fnac, c’est comme le reste. On le sait, soit on accepte la règle du jeu (j’achète un ipad, le système est ferméé aussi) soit on n’achète pas.

  11. Bon test. Ce nouveau kindle a l’air intéressant en effet. Néanmoins, je regrette qu’il soit 100% tactile. Pourvoir avoir le choix aurait été le must.
    Cet article me fait d’ailleurs penser à ce supplément high-tech que vont sortir les Inrockuptibles dans quelques jours où il présenteront de nombreux produits innovants tel que celui-ci (http://in.lesinrocks.com/high-tech)

  12. Comme d’hab, pas d’EPUB, et n’en déplaise au sieur Boudieu, l’epub EST un standard de fait, représentant 86% de l’offre légale en France en 2011 (source :http://www.idboox.com/etudes/etude-etat-du-marche-du-livre-numerique-en-france-en-2011).
    La guerre des standards n’existe pas, il n’y en a qu’un et c’est bien l’EPUB.
    Une “liseuse” qui n’incorpore pas ce standard a t’elle droit au titre de liseuse ?

    Et puisqu’il s’y “connait” en technique, il devrait savoir que en prenant un fichier EPUB qui respecte le standard de base, on pourrait le faire lire sur n’importe quelle machine. Mais Amazon ne le fait pas. Et ça, ça n’a rien à voir avec la technique !
    Amazon doit d’ailleurs être la seule société a pratiquer ainsi, si j’en juge par la liste des liseuses qui supporte le standard EPUB : http://fr.wikipedia.org/wiki/Epub

    Le fait que certains détourne le standard, n’a rien à voir avec le standard en lui-même : ce serait comme de dire que le beurre n’est pas du beurre sous prétexte que certains vendent de la margarine sous le nom de beurre. C’est un raisonnement biaisé, qui tente de présenter un argumentaire technique pour faire oublier le défaut colossal du fameux écosystème d’Amazon : ce que l’on achète chez eux ne pourra jamais être lu nulle part ailleurs que sur des machines Kindle. Ceci, indépendamment du problème supplémentaire de cette arnaque que sont les DRMs.
    D’ailleurs, rien ne vous garantit que quand votre Kindle sera morte, le format actuel pourra encore être lu sur les nouvelles “liseuses” d’Amazon.
    Autrement dit, à éviter de toute urgence.

    Et puis dire qu’il suffit de 30 secondes pour convertir un ficher EPUB en format Amazon… tout en affirmant que le format EPUB n’est pas un standard (et donc qu’il faudrait un super logiciel pour traduire tous les formats non standard en format propriétaire Amazon)… c’est très très incohérent. Et ces fichiers convertis seront aussi à jeter si on achète une vraie liseuse.

    Pour aller plus loin : la tentative de balkanisation des formats est due aussi à un phénomène de vente liée : si les distributeurs d’ebooks avaient interdiction de vendre des liseuses propriétaires (ou tout autre solution propriétaire), ils ne pourraient plus tenter de rendre captif leur clientèle. Et ça, c’est un problème purement politique, pas technique. Mais comme d’hab, les hommes politiques ne feront pas leur boulot, faut pas rêver.

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