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Infographie : Internet serait mauvais pour le cerveau

Voici une infographie qui tente de prouver qu’Internet fait du mal à notre cerveau. En premier lieu, cette “étude” affiche quelques chiffres concernant le nombre d’utilisateurs…

Voici une infographie qui tente de prouver qu’Internet fait du mal à notre cerveau. En premier lieu, cette “étude” affiche quelques chiffres concernant le nombre d’utilisateurs et indique qu’en tout, 35 millions d’heures sont passées sur Internet chaque mois. Elle souligne le fait que nous faisons beaucoup trop de choses à la fois lorsque nous sommes connectés, comme changer toutes les deux minutes de fenêtre, de programme ou d’onglet.

L’effet Google :
Cette infographie montre que Google aurait “remplacé nos cerveaux”, car nous y allons pour effectuer la moindre petite recherche. Tout cela aurait comme conséquence que nous ne cherchons plus à mémoriser une information, puisque celle-ci est facilement accessible et reste stockée sur Google. L’aspect social est également mis en avant, indiquant que l’utilisation des réseaux sociaux ont triplé ces 5 dernières années, que nous passons environ 8 heures sur Facebook et que finalement, nous ne sortons qu’avec un faible pourcentage des amis que nous avons. Je vous laisse regarder tout ça et vous faire votre propre opinion.

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22 commentaires
  1. “[…] que nous passons environ 8 heures sur Facebook et que […]”

    Nous passons 8 heures sur facebook par semaine ? Deux semaine ? Mois ?

  2. J’ai eu mal au crâne en lisant cette infographie. Ils sont peut-être bon pour balancer des chiffres mais pas pour faire une infographie design à forensicpsychology.net…

  3. oh c’est pas possible ça encore un billet !!! ça me fait encore un onglet de + !

    Je suis calme !!!!!! et je passe pas 8h / jour sur FB certainement pas… J’en passe le double sur le net’ 😀

    “nous ne sortons qu’avec un faible pourcentage des amiEs que nous avons” ET c’est bien dommage ça 😛

  4. a la fin de ma vie je n’aurai pas passé 8h au total sur facebook…
    par contre recherche sur google j’en passe du temps…

  5. mais ils oublient de dire que si on recherche souvent sur google c’est pour gagner du temps et utiliser notre cerveau a des choses plus … sophistiqué/difficiles/utiles/… (que google n’exécute toujours pas…)

  6. les couleurs sont vraiment mal choisies sur ce poster…
    Sinon internet nous permet d’accumuler tout un tas d’informations, utiles ou futile, donc on utilise notre cerveaux et on le fait travailler quoiqu’on en dise :p

  7. C’est déstabilisant car en partie vrai.
    Pour ma part je pense que sur internet on retient moins bien les informations qui nous arrivent plus simplement et en nombre, et qui en plus sont parfois approximatives…
    Ce n’est pas pour autant que je n’y trouve aucune utilité, au contraire !! 8)
    Sinon pour les heures sur FB c’est précisé 8h par mois 😉

  8. Quelques précisions s’imposent:

    Le point de vue de ces chercheurs estimant qu’un traitement multimodal aurait pour conséquence une variation hémodynamique descendante (cf. schéma des IRM fonctionnelles en traitement uni vs multimodal) – et par conséquent une base de l’activité cérébrale- n’implique pas fatalement une baisse de l’activité cognitive mais un traitement de différente nature.

    Internet et le multimédia qui y est rattaché – du fait de ses caractéristiques multimodales- nécessite un traitement cognitif de haut niveau mais pas nécessairement néfaste par rapport à un traitement spécifiquement visuel ou auditif. Le traitement se réaliserait effectivement sur deux niveaux: «afin d’apprendre avec les supports multimédia, les apprenants sélectionnent l’information à l’aide de deux processus spécifiques. Un processus de sélection des mots sous-tend la construction d’une représentation mentale propositionnelle des informations verbales et un processus de sélection des images sous-tend la construction d’une représentation mentale imagée des informations visuelles. En mobilisant les capacités limitées de la mémoire de travail, l’apprenant organise ensuite les deux représentations sous une forme cohérente : un modèle mental verbal et un modèle mental visuel / imagé sont élaborés. Enfin, l’apprenant relie les informations contenues dans ces 2 nouvelles représentations mentales en les intégrant aux connaissances antérieures déjà présentes en mémoire à long terme». (in Dubois, Gyselinck & Choplin, p,213, 2001). Pour plus de précision dans ce sens, je vous invite à vous documenter sur le modèle cognitif de l’apprentissage multimédia de Meyer (1997).

    De plus, notre système cognitif est aujourd’hui particulièrement sollicité dans un mode de fonctionnement multitâche, ce qui ne l’empêche pas de rester efficient du fait des nombreuses stratégies d’apprentissage qui peuvent être mis en place.

    Néanmoins il est vrai que notre système cognitif est soumis à des contraintes: cf la capacité limité de la mémoire de travail (le nombre magique sept, plus ou moins deux, Miller, 1956) ou encore le concept de surcharge cognitive (Sweller, 1982, 1983, 1990, 1994).

    D’après une étude de B. Sparrow de l’université de Columbia, notre mémoire aurait tendance à utiliser une stratégie économique: la mémoire transactive. En résumé notre mémoire préfère se souvenir de la source que de l’information elle-même: http://www.sciencemag.org/content/early/2011/07/13/science.1207745#aff-2

    …ce qui n’est pas nouveau puisque n’importe quel support que ça soit un livre, une feuille de papier, un enregistrement audio peut alors jouer le rôle de mémoire. Tous ces supports d’information (l’écriture, le papier, …) ont contribué à la transmission des savoirs, l’enrichissement et la progression de notre civilisation. Je n’y vois donc pas une marque de déclin mais juste une évolution des supports de mémoire…

  9. Les élections ce n’est pas bon non plus pour notre cerveau à cause de toutes les âneries que nos décervelés de politiques essaient d’y faire rentrer 😀

    Bientôt une étude dans ce sens ?

  10. De mémoire l’étude complète sur le fait que google remplace notre mémoire montrait aussi qu’en parallèle notre cerveau évoluait de manière à être plus performant pour retrouver l’information au lieu de la stocker bêtement. Ce qui dans le fond n’est pas une mauvaise chose, vu que plus on avance dans le temps plus on a de choses à retenir. Mieux vaut savoir les retrouver que stocker cette masse.

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