Parmi les franchises qui définissent notre génération actuelle de console (et de PC, même si on ne peut pas décemment parler de génération pour les PCs) Mass Effect tient une bonne place. L’arrivée d’un troisisème opus signifiant souvent la fin d’un cycle, parlons un peu de cet épisode, et de la saga Mass Effect.
Une histoire de moissonneurs
Ce qui impressionne le plus dans la saga Mass effect, c’est l’intelligence avec laquelle le background a été construit. L’univers est cohérent, bien peuplé tant au niveau de ses habitants que de ses légendes. Bien entendu, tout cela respecte les codes de la SF jusqu’a la dernière ligne. Une humanité qui se découvre une place dans l’univers, un héros badass et musclé (que ce soit au masculin ou au féminin d’ailleurs) et une bonne populace de demoiselles humanoïdes et sexy. Pour autant, depuis le début de la série, on sent venir l’inéluctable fin de ce cycle (terme au combien bien choisi pour le coup). Comme d’habitude, je ne m’abstiendrais pas sur le scénario de ce troisième opus, pour éviter de vous spoiler. Pour faire court, les moissonneurs tant redoutés sont là, et notre Shepard va devoir organiser autour de lui la résistance à ces machines d’un autre temps. Ce prétexte à lui seul sera l’occasion de retourner quémander de l’aide auprès de toutes les forces de la galaxie. Vous retrouverez donc quasiment à coup sûr (surtout si vous avez une sauvegarde des deux premiers opus sur votre console/PC) les personnages que vous avez pu croiser dans les deux premiers opus. Sans sauvegardes, le titre devient moins prenant et moins attachant… Avoir des alliés ne sera bien entendu pas suffisant, vous devrez également engranger des ressources avant d’aller affronter les moissonneurs. Chaque mission, principale, ou secondaire (liées souvent à vos anciennes connaissances d’ailleurs) vous rapporteront des éléments (flottes de vaisseaux, ressources, etc.). Un peu comme dans le second opus et ses missions “loyauté”, Mass Effect 3 vous oblige à réaliser le plus de missions secondaires possible, portant donc l’aventure à près de 40 heures de jeu (si vous vous voulez une fin digne de vos efforts en fait).
A RPG, RPG et demi…
Si les phases d’actions du deuxième épisode avaient pu décevoir par leur orientation limite “bourrin”, on retrouve dans ce troisième opus la fluidité que l’on peut attendre d’un titre moderne. Bon clairement, on lorgne du côté de Gears of War par moment, mais la gestion d’équipe fait toute la différence. Par ailleurs, les animations ont été plus que soignées, les effets de “caméra à l’épaule” contribuent à l’immersion et à la sensation de puissance. Shepard bouge mieux, et de manière plus crédible. Il gagne du coup quelques nouveaux mouvements, notamment d’esquives. Ceci vaut également pour vos compagnons. Cela dynamise les combats, qui étaient parfois de simples batailles rangées dans Mass Effect 2. Les attaques aux corps à corps ont également été améliorées (mention spéciale à la lame holographique). Pour faire plaisir aux fans déçus de leur disparition dans le deuxième opus, les modifications d’armes font leur grand retour. Disponible en grande partie directement à l’achat sur le Normandy, certaines devront être découvertes lors de vos pérégrinations. À noter qu’a l’instar des armes d’un Battlefiled 3, les armes changeront d’aspect avec les mods. Malheureusement, on sent que cette partie a été quelque peu intégrée à la va-vite : les différences se jouent essentiellement à la couleur du liseré de l’arme ou encore au son produit lors des échanges de tir… Pour ce qui est de leur utilité, vous retrouverez les grands classiques, comme par exemples l’ajout d’un viseur, ou encore l’augmentation du nombre de cartouches emportées dans chaque “chargeurs”. Attention malgré tout de ne pas alourdir votre paquetage avec excès, car sinon, vos pouvoirs biotiques en souffriront. Pouvoirs que vous pourrez sélectionner et améliorer en suivant un arbre technologique assez simple, un peu à la manière d’un Deus Ex. Voilà, je crois qu’on a fait le tour sur la partie “RPG” du titre.
Votre influence sur l’histoire
On retrouve (une habitude chez Bioware) la roue de discussion interactive. Mais, ambiance de chaos oblige, vos choix ne sont plus si distincts qu’avant. On conserve bien entendu le côté un peu binaire habituel (Pragmatisme ou Conciliation), pour autant le résultat de ce choix n’est pas aussi évident qu’il n’y parait. On conserve bien entendu le côté un peu binaire habituel (Pragmatisme ou Conciliation), pour autant le résultat de ce choix n’est pas aussi évident qu’il n’y parait. Une décision de conciliation (gentille donc) qui aurait porté ses fruits directement avant, peut très bien également conduire à la mort d’un personnage principal. À l’inverse, une action pragmatique peut vous mettre à dos certaines personnes, ou au contraire vous permettre d’obtenir une aide précieuse. Pour autant le scénario principal ne sera pas grandement modifié par vos choix. On reste un peu sur notre faim de ce côté-là. En fait, comme je l’ai dit plus haut, ce qui rendra votre expérience unique est plutôt à chercher du côté de vos sauvegardes de jeux précédentes. Du coup, l’impression de construire une aventure presque personnelle depuis 2007 (et la sortie du premier opus) est présente, renforçant son envie d’en savoir plus.
Tiens, du multi…
Au premier essai, j’avais trouvé le multi de Mass Effect 3 plutôt anecdotique par sa simplicité et son manque d’originalité. Pensez donc, des vagues d’ennemis, de plus en plus puissants, dans des niveaux confinés tout droit venus du mode solo. Mais là où la chose devient plus intéressante, c’est que vous devrez travailler en équipe pour venir à bout de vos ennemis. Et l’expérience que vous y gagnerez sera partagée avec la totalité de l’équipe. Expérience qui vous permettra de faire progresser votre personnage multi, comme vous le ferez en solo. Et vos victoires boosteront votre jauge de préparation militaire dans le solo également. Les modifications d’armes seront de la partie également. Bref, rien de transcendant, mais c’est tout de même moins décevant que prévu. Malgré tout, je doute que la rejouabilité du titre y gagne beaucoup.
Le scénario a lui seul, et ses conclusions méritent le détour, on retrouve ici le souffle épique qui manquait dans le second opus. Le pessimisme, et l’inéluctable avancée des moissonneurs sont parfaitement rendus. D’un point de vue de gameplay par contre, si on ne peut que retrouver avec plaisir ce qui avait disparu du second opus l’effort n’est pas suffisant, et on s’enfonce toujours un peu plus dans le casual. Le titre reste plaisant, mais n’est clairement plus le must have qu’il a été… Dommage, même si je doute que nous ayons fait le tour de cet univers, et ça, c’est tant mieux !
Une histoire de moissonneurs
Ce qui impressionne le plus dans la saga Mass effect, c’est l’intelligence avec laquelle le background a été construit. L’univers est cohérent, bien peuplé tant au niveau de ses habitants que de ses légendes. Bien entendu, tout cela respecte les codes de la SF jusqu’a la dernière ligne. Une humanité qui se découvre une place dans l’univers, un héros badass et musclé (que ce soit au masculin ou au féminin d’ailleurs) et une bonne populace de demoiselles humanoïdes et sexy. Pour autant, depuis le début de la série, on sent venir l’inéluctable fin de ce cycle (terme au combien bien choisi pour le coup). Comme d’habitude, je ne m’abstiendrais pas sur le scénario de ce troisième opus, pour éviter de vous spoiler. Pour faire court, les moissonneurs tant redoutés sont là, et notre Shepard va devoir organiser autour de lui la résistance à ces machines d’un autre temps. Ce prétexte à lui seul sera l’occasion de retourner quémander de l’aide auprès de toutes les forces de la galaxie. Vous retrouverez donc quasiment à coup sûr (surtout si vous avez une sauvegarde des deux premiers opus sur votre console/PC) les personnages que vous avez pu croiser dans les deux premiers opus. Sans sauvegardes, le titre devient moins prenant et moins attachant… Avoir des alliés ne sera bien entendu pas suffisant, vous devrez également engranger des ressources avant d’aller affronter les moissonneurs. Chaque mission, principale, ou secondaire (liées souvent à vos anciennes connaissances d’ailleurs) vous rapporteront des éléments (flottes de vaisseaux, ressources, etc.). Un peu comme dans le second opus et ses missions “loyauté”, Mass Effect 3 vous oblige à réaliser le plus de missions secondaires possible, portant donc l’aventure à près de 40 heures de jeu (si vous vous voulez une fin digne de vos efforts en fait).
A RPG, RPG et demi…
Si les phases d’actions du deuxième épisode avaient pu décevoir par leur orientation limite “bourrin”, on retrouve dans ce troisième opus la fluidité que l’on peut attendre d’un titre moderne. Bon clairement, on lorgne du côté de Gears of War par moment, mais la gestion d’équipe fait toute la différence. Par ailleurs, les animations ont été plus que soignées, les effets de “caméra à l’épaule” contribuent à l’immersion et à la sensation de puissance. Shepard bouge mieux, et de manière plus crédible. Il gagne du coup quelques nouveaux mouvements, notamment d’esquives. Ceci vaut également pour vos compagnons. Cela dynamise les combats, qui étaient parfois de simples batailles rangées dans Mass Effect 2. Les attaques aux corps à corps ont également été améliorées (mention spéciale à la lame holographique). Pour faire plaisir aux fans déçus de leur disparition dans le deuxième opus, les modifications d’armes font leur grand retour. Disponible en grande partie directement à l’achat sur le Normandy, certaines devront être découvertes lors de vos pérégrinations. À noter qu’a l’instar des armes d’un Battlefiled 3, les armes changeront d’aspect avec les mods. Malheureusement, on sent que cette partie a été quelque peu intégrée à la va-vite : les différences se jouent essentiellement à la couleur du liseré de l’arme ou encore au son produit lors des échanges de tir… Pour ce qui est de leur utilité, vous retrouverez les grands classiques, comme par exemples l’ajout d’un viseur, ou encore l’augmentation du nombre de cartouches emportées dans chaque “chargeurs”. Attention malgré tout de ne pas alourdir votre paquetage avec excès, car sinon, vos pouvoirs biotiques en souffriront. Pouvoirs que vous pourrez sélectionner et améliorer en suivant un arbre technologique assez simple, un peu à la manière d’un Deus Ex. Voilà, je crois qu’on a fait le tour sur la partie “RPG” du titre.
Votre influence sur l’histoire
On retrouve (une habitude chez Bioware) la roue de discussion interactive. Mais, ambiance de chaos oblige, vos choix ne sont plus si distincts qu’avant. On conserve bien entendu le côté un peu binaire habituel (Pragmatisme ou Conciliation), pour autant le résultat de ce choix n’est pas aussi évident qu’il n’y parait. On conserve bien entendu le côté un peu binaire habituel (Pragmatisme ou Conciliation), pour autant le résultat de ce choix n’est pas aussi évident qu’il n’y parait. Une décision de conciliation (gentille donc) qui aurait porté ses fruits directement avant, peut très bien également conduire à la mort d’un personnage principal. À l’inverse, une action pragmatique peut vous mettre à dos certaines personnes, ou au contraire vous permettre d’obtenir une aide précieuse. Pour autant le scénario principal ne sera pas grandement modifié par vos choix. On reste un peu sur notre faim de ce côté-là. En fait, comme je l’ai dit plus haut, ce qui rendra votre expérience unique est plutôt à chercher du côté de vos sauvegardes de jeux précédentes. Du coup, l’impression de construire une aventure presque personnelle depuis 2007 (et la sortie du premier opus) est présente, renforçant son envie d’en savoir plus.
Tiens, du multi…
Au premier essai, j’avais trouvé le multi de Mass Effect 3 plutôt anecdotique par sa simplicité et son manque d’originalité. Pensez donc, des vagues d’ennemis, de plus en plus puissants, dans des niveaux confinés tout droit venus du mode solo. Mais là où la chose devient plus intéressante, c’est que vous devrez travailler en équipe pour venir à bout de vos ennemis. Et l’expérience que vous y gagnerez sera partagée avec la totalité de l’équipe. Expérience qui vous permettra de faire progresser votre personnage multi, comme vous le ferez en solo. Et vos victoires boosteront votre jauge de préparation militaire dans le solo également. Les modifications d’armes seront de la partie également. Bref, rien de transcendant, mais c’est tout de même moins décevant que prévu. Malgré tout, je doute que la rejouabilité du titre y gagne beaucoup.
Le scénario a lui seul, et ses conclusions méritent le détour, on retrouve ici le souffle épique qui manquait dans le second opus. Le pessimisme, et l’inéluctable avancée des moissonneurs sont parfaitement rendus. D’un point de vue de gameplay par contre, si on ne peut que retrouver avec plaisir ce qui avait disparu du second opus l’effort n’est pas suffisant, et on s’enfonce toujours un peu plus dans le casual. Le titre reste plaisant, mais n’est clairement plus le must have qu’il a été… Dommage, même si je doute que nous ayons fait le tour de cet univers, et ça, c’est tant mieux !
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