En effet, au cours d’un interview avec nos confrères de chez Gamasutra, le producteur a expliqué pourquoi la licence n’a pas remis les pied sur le terrain du survival horror :
Au vu des données marketing (à propos des jeux orientés survival horror)…Le marché est petit, comparé au nombre d’unités vendues de Call Of Duty et de tous ces jeux d’actions. Il semblerait qu’un Resident Evil axé survival horror ne serait pas en mesure de se vendre autant.
Une déclaration qui explique totalement pourquoi la franchise a changé d’orientation dans le quatrième volet de la série :
Resident Evil 4 a démarré dans cette direction, et Resident Evil 5 a poursuivi ce chemin. Et je pense que c’est tout particulièrement pour le marché américain que nous avons besoin de garder cette direction, et de faire un pas en avant.
Pourtant, il explique par la suite qu’il ne voit pas le quatrième et le cinquième opus comme un shooter, sans pour autant leur attribuer un autre genre. Mais il remet très vite Resident Evil 6 sur le tapis en précisant que le prochain jeu n’exploitera pas que la voie du shooter-style. Malheureusement, il n’a pas pu n dire plus…
Aussi désagréable que puisse paraître ses déclarations, le producteur fait réaliser que nous oublions trop souvent que derrière un jeu se trouvent des objectifs commerciaux qui ne nous atteignent pas mais qui, pourtant, sont cruciaux dans le choix d’un développement.
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