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Des drones au service du partage numérique

Si vous suivez régulièrement le flux d’actualité du journal du geek, vous n’êtes sans doute pas passé à côté du concept imaginé par The Pirate bay….

Si vous suivez régulièrement le flux d’actualité du journal du geek, vous n’êtes sans doute pas passé à côté du concept imaginé par The Pirate bay. Il consiste en une série de drones placés à plusieurs kilomètres d’altitude agissant en tant que relais proxy pour les activités de partage du site.

Nous étions partagés entre enthousiasme et scepticisme de voir dans un avenir proche un tel concept se concrétiser mais c’était sans compter sur l’équipe de Tomorrows Thoughts Today dont le co-fondateur Liam Young explique le projet Electronic Countermeasures :

Lorsque nous avons entendu parler du projet de l’équipe The Pirate Bay on s’est dit : attend un peu, c’est ce qu’on fait déjà non ?[…] A l’image d’un Napster aérien, d’un Pirate Bay des airs, le projet est à mi chemin entre une infrastructure nomade et un essaim d’insectes robotisés. Nous avons ré-assemblés (ndlr : les technologies utilisées sont détournées de leur fonction première au sein des forces de police notamment) et reprogrammés les drones afin qu’ils puissent diffuser leur propre réseau WiFi. Volants en formation, les drones sont capable de diffuser un réseau pirate sur lequel les utilisateurs pourront échanger des fichiers de toute sorte, puis se disperser, échappant à toute forme de détection afin de se remettre en formation autre part.

La manifestation visuelle de la communauté digitale

Avec une première apparition lors du festival de lumières d’Eindhoven aux Pays Bas, le projet Electronic Countermeasures a connu un franc succès mais pas uniquement pour la performance technologique. Les drones sont parés de LED d’activités qui réagissent à l’activité réseau, le vol en formation est quant à lui dicté par une localisation GPS ce qui permet aux passants d’apprécier un véritable ballet dans les airs de ces drôles d’engins.

Partage de fichiers, mais aussi de libertés

Le coût de ces engins n’est cependant pas négligeable, environ 1500 dollars sans compter la main d’oeuvre. L’équipe en charge du projet pense également à des plateformes de rechargement des batteries des engins à placer sur les toits (pourquoi pas un système à induction ?). Au delà de ces limitations techniques, une telle solution pourrait très bien trouver son salut (et donc des sources de financement) dans des activités aussi diverses que l’aide aux secours lors de catastrophes humanitaires, en combinaison pourquoi pas de cette solution.


Le rôle joué par les réseaux sociaux dans plusieurs pays du moyen orient représente également un axe d’opportunités pour l’équipe du collectif Tommorrows Thoughts Today, à l’heure où certains gouvernements n’hésitent pas à restreindre et/ou interdire l’accès à certains ressources numériques, ces drones pourraient s’avérer utiles.



Electronic Countermeasures @ GLOW Festival NL 2011

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Source : Source

10 commentaires
  1. Quelle merveilleuse idée, des bases de rechargement par induction sur le toit des maisons. Je ne suis pas contre les technologies sans fils, je m’en sers meme tout les jours, mais il faudrait non plus exagérer. Il ne faudra pas s’étonner d’avoir un cancer…

  2. Exactement a sa que je pensais, cela me rapellait une box pirate que j’avais vue il y a longtemps, C’étais une espece de boite dans lequel il y avait une clé USB ou un disque dur et avec une antenne wifi et un petit systeme 60€ permettait de partager en wifi des donné.

  3. Pas d’bol pour les pays où il a du vent…ou il pleut.. j’donne pas cher des ptits drones a la moindre bourrasque/averse :p
    Va falloir leur construire des ptits abris partout ca va etre trooooo mignon !!

  4. Orfeo –> oui, ce serait possible :p Sinon, le concept du raspberry pi n’est pas nouveau, il y en a bien d’autres qui font ça. Pas forcément le même budget mais pas les mêmes perf non plus.

    Sinon, Je ne saisi pas bien ce qu’il a d’intelligent ce projet. Je le trouve par exemle bien moins viable que celui de the pirate bay (même si je ne vois pas comment ils pourraient avoir les moyens de mettre en altitude leur bazar). La raison la plus cohérente est l’altitude. Ils suggèrent que cela pourraient permettre l’accès à des sites que les états auraient fait bloquer via les FAI, non ? Très bien, mais dans ce cas, ce serait illégal. Aucun problème pour la police à s’autoriser à les descendre si l’envie leur en prends. Et puis ça suggèrent un autre problème de taille : leurs points de recharge situés sur les maisons seront faciles à localiser (puce GPS des drones ou mêmes en suivant simplement leur trajectoire) et à démonter si on soupçonne une activité illégale via ceux-ci. Le principe de l’aide humanitaire etc. c’est bien, mais les autorités ne laisseront pas passer ça si ça permet un libre accès aux sites qu’ils ont bloqués… Bref, je trouve que c’est intéressant, mais trop facile à mettre hors circuit pour pouvoir s’en servir de façon illégale. Et petite touche de pessimisme avec une pointe d’humour : partout où je pose les yeux, je vois des choses dégradées par nos chers concitoyens, je me demande ce que ça donnerait avec des drones volant à basse/moyenne altitude dans un pays où on reste attaché à des valeurs comme le fromage, le vin, la chasse ou le balltrap :p

  5. Sa signifie, dans le futur voir pour demain.
    Dans une manifestation, la police ou autre corps d’état, pourront mettre des drones pour comptabiliser voir prendre des photos de tous les individus présents….
    Welcome to the real world…………………………………………… X( X( X( X( X( X( X(

Les commentaires sont fermés.

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