Passer au contenu

802.11ac vers un WiFi six fois plus rapide

Le CES s’est terminé avec son lot d’annonces et de produits habituels, certaines plus médiatisées que d’autres. Pourtant, c’est lors de ce même salon que certains…

Le CES s’est terminé avec son lot d’annonces et de produits habituels, certaines plus médiatisées que d’autres.

Pourtant, c’est lors de ce même salon que certains constructeurs du domaine des réseaux ont présenté des puces WiFi compatibles avec la future norme 802.11ac.

Un peu de technique : le 802.11ac représentera la toute dernière itération de la norme WiFi intégrée dans de nombreux appareils numériques aujourd’hui. Celle-ci sera capable d’offrir des débits allants jusqu’à 3.47Gbits/s alors que la norme 802.11n se limite à 300mbits/s sur la bande de fréquence des 5 Ghz.

Afin de parvenir à de tels chiffres, les constructeurs ont décidé d’utiliser la bande de fréquence des 5 Ghz en natif, celle-ci étant à l’heure actuelle beaucoup moins utilisée, mais également moins tributaire des parasites générés par exemple par les fours à micro-ondes ou les appareils électriques en général. La taille des canaux de la bande de fréquence passe également de 40 Mhz à 80 et 160 Mhz.

La future norme 802.11ac aura également recours à une technologie déjà popularisée par les puces “n” à savoir le Mimo (Multiple Input Multiple Output), cette technologie consiste à multiplier les antennes au sein des appareils afin d’en dédier certaines à l’émission et d’autres à la réception.

Ainsi, grâce à toutes ces innovations, la nouvelle norme WiFi devrait atteindre en théorie les 3.47 Gbits/s moyennant un point d’accès doté de huit antennes.

L’IEE, l’organisme en charge des standards réseau entre autres, n’a pas encore homologué la norme, mais à l’instar de la norme 802.11n en son temps les constructeurs ont d’ores et déjà des puces tirant parti de ces évolutions dans leurs cartons et Broadcom a profité du salon pour présenter 4 chipsets compatibles.

Trois bémols cependant : bien que rétrocompatible, la norme sera quoiqu’il arrive bridée par les anciens dispositifs WiFi et comme il est de vigueur en informatique, le débit sera limité au dispositif le moins performant entre ces deux terminaux (la précision est importante). Ensuite, n’espérez pas surfer à 3,47 Gbits/s puisque comme vous le savez le goulot d’étranglement se situera toujours au niveau du débit de votre connexion internet impacté par les contraintes traditionnelles : type de service (ADSL/Fibre/satellite), nombre d’utilisateurs simultanés sur la même connexion, etc.. Enfin, les tests ont été réalisés sur des appareils possédant huit antennes afin d’exploiter au mieux la technologie Mimo, quid des appareils (notamment mobiles) qui ne seront en mesure d’en posséder que deux voir au mieux quatre ?.

Wait and see.

🟣 Pour ne manquer aucune news sur le Journal du Geek, abonnez-vous sur Google Actualités. Et si vous nous adorez, on a une newsletter tous les matins.

14 commentaires
  1. euh y a pas une grosse connerie là , 3470 mbps ???? 😕

    alors que les nouvelles puces WIFI AC broadcom , c du 1300 mbps !!!??? 😕

  2. Joueur de league of legend :
    R > E (ultimate de Kennen pour la forme) et… ah ben non pas d’ulti, démarrage du micro ondes par madame… d/c & full wipe. Petite reconnexion sur lol et… ah ben on a perdu 🙂
    Suite de l’épisode sur l’écran de stats de fin de partie :
    “Report !”, “OMG I hate those f****** leavers !” “Go to hell b****”, etc etc…
    Non, ça me parait pas être une bonne idée moi tout ça :((

    Bien évidement, j’exagère un peu (beaucoup) la chose 🙂 Mais je m’interroge quand même sur la stabilité du réseau dans un usage domestique.

  3. @AC5 VANGUARD FIVE Comme toutes les normes WiFi, tant que la norme n’est pas validée par la commission les débits ne peuvent faire l’objet d’aucun avis définitif et arrêté, ensuite comme il est clairement stipulé dans l’article, dans la source et un peu partout sur internet notamment sur le site internet de Broadcom, ces débits ne sont atteints que sur la fréquence des 5Ghz et sur des appareils possédant 8 antennes pour la technologie MIMO, les puces Broadcom sont dualband donc clairement limitées en émission/réception. Après il est possible que je me trompes, si c’est le cas n’hésitez pas dans vos commentaires à le faire savoir mais évitez un tant soit peu les expressions vulgaires, qui ne font en rien avancer le débat.

    Sources : http://www.broadcom.com/products/Wireless-LAN/802.11-Wireless-LAN-Solutions/BCM43516

    http://www.broadcom.com/products/Wireless-LAN/802.11-Wireless-LAN-Solutions/BCM43526

    http://www.broadcom.com/products/Wireless-LAN/802.11-Wireless-LAN-Solutions/BCM4352

    http://www.broadcom.com/products/Wireless-LAN/802.11-Wireless-LAN-Solutions/BCM4360

  4. Moi ce que j’aime dans ces produits qui se basent sur une norme non définitive, c’est que l’on risque fortement de se retrouver avec un produit compatible avec rien d’autre que lui même au final….
    Mais attendez que ce soit normalisé avant de d’adapter des solutions techniques…

  5. @greenortor : Il faut que la connexion au bout de la fibre ou de l’ADSL suive… Déja que le gigabit suffit pour quasiment toutes les connexions internet actuelles…

  6. @lilion Du gigabit par câble, d’accord. Mais en sans-fil on sait bien que les débits théoriques sont vraiment (très) loin d’être atteints, surtout si un mur sépare les deux interfaces.
    Exemple avec du “N 300” de chaque côté j’atteins difficilement 70 Mbps.

    Je suis près à parier que la majorité des périphériques 802.11ac auront de moins bons débits que le gigabit ethernet.

  7. muai pas convaincu, j’ai été trop déçu par le wifi N. payer un équipement la peau du cul pour avoir le top et se retrouver avec le débit de la norme G 🙁

Les commentaires sont fermés.

Mode