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Chronique du WE : SOPA, Megaupload… La guerre avance-t-elle ?

La guerre autour du partage et de la copie vient d’accélérer violemment ces derniers jours, avec les conflits autour de la SOPA et du groupe Megaupload….

La guerre autour du partage et de la copie vient d’accélérer violemment ces derniers jours, avec les conflits autour de la SOPA et du groupe Megaupload. Au delà des innombrables réaction, peut-on y voir une évolution du conflit, une guerre des tranchées qui piétine de manière stérile, ou une issue qui enfin se dessine ?

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Il y a quelques semaines, nous nous fendions d’une lettre ouverte aux personnes, entreprises et organismes se réclamant “défenseurs” de la culture. Nous avions le sentiment que le conflit entre pro et anti-partage n’avançait pas en France, malgré des années de luttes des deux côtés. Le sujet reste brûlant dans notre pays. A tel point qu’il occulte parfois la situation dans d’autres.

Et puis les Etats-Unis sont arrivés. Egalement très actifs sur le front des ayants-droit, ces derniers ont vu une radicalisation de leur lutte assez spectaculaire. Depuis deux semaines, c’est une véritable guerre civile virtuelle qui s’est déclenchée. Tout d’abord avec la vive polémique entourant les mesures SOPA et PIPA. Puis jeudi, avec la chute spectaculaire de Megaupload, le gigantesque site de partage de fichiers (légaux ou non).

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SOPATHETIC

Stop Online Piracy Act, ou SOPA. Cet acronyme est devenu le symbole de la fracture entre une partie du gouvernement américain et Internet. Accompagné de PIPA, SOPA (oui ça fait très conte pour enfants) a été érigé pour protéger les sociétés d’ayants droit. Avec un zèle qui a scandalisé la plupart des acteurs du web américain et international. Comprenant que cette loi permettrait de frapper un immense nombre de sites de manière unilatérale et sans réelle justification ou autorisation de la justice, le web a levé ses boucliers. En france, la guerre contre Hadopi (parfois un peu vite assimilée à SOPA) s’est manifesté à travers des association luttant contre et beaucoup de blagues et piques du web français.

Aux Etats-Unis, le mouvement de protestation a pris une ampleur toute différente, avec le fameux black-out du 18 Janvier, qui a vu des institutions de la toile comme Google, Wikipedia, Wired, XKCD ou Boing Boing se parer d’un voile de censure ou même de fermer leur contenu. En parallèle, les trublions d’Anonymous on bien sûr frappé un peu partout. Une manifestation qui a vu son couronnement, avec un communiqué de l’administration Obama désapprouver SOPA.

 

Finalement repoussée à une date ultérieure et une forme “allégée”, SOPA, pensée comme l’arme ultime du lobby des ayants droit, s’est retournée contre ses créateurs en devenant la grande victoire du web libre, un véritable ennemi fédérateur qui fera jurisprudence : toute tentative de même nature se verra sanctionnée de manière spectaculaire et unilatérale par le web.

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MEGADOWN

Hasard du calendrier ou enchaînement voulu par certains, la SOPA n’avait été proprement enterrée que Megaupload s’est fait descendre. Le célèbre groupe de sites de téléchargement direct et de streaming a ainsi été démantelé de manière spectaculaire jeudi dernier, avec en simultané, interpellation et extradition des dirigeants de la société résident en Nouvelle-Zélande, saisie de serveurs à travers le monde et redirection du nom de domaine avec un arrêté des autorités en lieu et place de la célèbre page orange.

La chute de Megaupload a entrainé de vives réactions, dans la nature de celles que nous décrivions il y a quelques semaines : le partage n’est plus une activité honteuse. C’est devenu une norme et pour beaucoup, une certaine fierté qui symbolise la fracture durable qui s’est créée entre les consommateurs et les sociétés d’ayants droit.

Et pourtant, la société ne sent clairement pas propre et les frasques de son patron Kim “Dotcom” Schmitz la rendent difficilement défendable. Car le FBI n’a pas frappé au hasard. Non seulement Megaupload représente le plus important groupement sites de téléchargement et de streaming (4% du trafic mondial au dernière nouvelles), mais sa réputation et son patron remportent haut la main le casting du “méchant pirate irresponsable assoiffé d’argent qui ruine la culture”. Un peu comme le tueur en série dont on a retrouvé le jeu GTA chez lui, Kim Schmidt était la tête parfaite à brandir sur une pique pour mener la guerre contre le partage de fichiers.

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DEFENDRE LA LOI, QUIT A LA BAFOUER

Et l’on parle bien ici de guerre. Celle où les lois ne tiennent plus vraiment. Car si nous nous sommes amusé et agacé des failles, disproportions et autres incohérences des actions légales à l’encontre du partage de fichiers protégés, les choses ont pris une tout autre tournure. L’intervention du FBI a ainsi bafoué pas mal de lois et protocoles et surtout, donné une dimension internationale à un organisme censé s’en tenir au seul territoire américain.

Si l’arrestation des dirigeants de Megaupload en Nouvelle Zélande reste classique dans le cadre d’un accord d’extradition, la fermeture du site au niveau mondial pose un problème – et pas mal de questions. Parce que le FBI peut agir avec une grande latitude sur le territoire américain. Mais que sur ce territoire, se trouve la société Verisign, qui gère les 90 millions noms de domaines en .com et ce, quelle que soit la nationalité de la compagnie qui possède le nom de domaine.

Et reprenant en tête les principes de la SOPA, on se rend alors vite compte que la justice américaine pourrait légiférer et sanctionner une immense partie d’Internet, avec ses propres règles et décisions. Si Megaupload s’est retrouvé décapité et redirigé vers les serveurs du ministère de l’intérieur américain en quelques minutes
Si la fermeture brutale de Megaupload et le coup de frousse de ses camarades de jeu vont largement freiner le téléchargement direct et le streaming, les choses vont-elles changer pour autant ? Nous savons déjà tous que ces activités ne s’arrêteront pas. Des start-ups aux serveurs localisés dans des pays plus permissifs reprendront le flambeaux. Et surtout se profile comme prévu une généralisation du cryptage sur les méthodes de téléchargement existantes (voire même de navigation en général) et l’apparition de nouvelles méthodes.

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DE GUERRE LASSE, L’ISSUE

Cela paraît étonnant, mais toutes ces récentes péripéties pas jolies jolies font avancer le débat, à mon sens. Les anti-partage comprennent chaque jour un peu plus que leur lutte ressemble à des coups d’épée dans l’eau : on ferme un service, deux autres apparaissent. On contre une technologie, une nouvelle se met en place. Et pendant se temps, on se coupe toujours un peu plus de ses clients et ses fans.

De leur côté, les pro-partage comprennent également qu’ils ne vont pas jouer au chat et à la souris ad viternam. Et après des années “d’open bar”, les consciences s’éveillent toujours plus et les services payants (newsgroup, téléchargement direct, Commotion, offres légales) entrent dans les mentalités, d’une manière ou d’une autre. Et la victoire pourrait venir de cette fameuse licence globale, longtemps défendu par les pro-téléchargement. Son concept commence enfin à faire son chemin dans les sphères plus officielles. Un terrain d’entente pourra-t-il enfin être trouvé ? Rien n’est moins sûr.
Les majors étant les majors, une solution globale et commune, équitable, accessible et non verrouillée n’est pas encore née, loin de là. Le temps que tous les représentants des ayants droit ne se mettent d’accord, nous aurons le temps de découvrir encore une ou deux génération de partage…

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« Les Chroniques du Week End sont des réflexions de Lâm Hua sur la culture et l’industrie geek. Elles engagent les opinions de leur auteur et pas nécessairement celles de l’ensemble de la rédaction du JDG. »

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53 commentaires
  1. Toujours d’actualité tes chroniques 😀 merci pour tout sa. Par contre je n’avais pas réfléchis sur la légalité de cette histoire (assez ironique puisque megaupload est illégal) mais n’y as t-il pas un recours possible pour que megaupload ne soit fermé uniquement dans le pays d’origine de ce litige (etats-unis)??

  2. Super article! il est temps que les mentalités évolues et qu’ils (le majors) arrêtent d’engranger des millions sans rien faire!

  3. Megaupload n’est en rien illégal, c’est une parti du contenu qui l’est, mais ça personne n’y peut rien.
    Sinon bonne chronique.

  4. belle chronique merci 🙂
    @auronis: espérons le, car c’est légèrement honteux pour les états unis d’imposer au monde entier leur orientation juridico-politique. que l’arrêt de megaupload n’ait lieu que dans le “pays de la liberté”, c’est une chose, mais qu’il sanctionne le monde entier c’est du gros n’importe quoi.

  5. En parlant de cryptage des communications,
    Libre a vous de m’éclairer et de m’instruire, mais comment crypter intégralement les échanges en Torrent ? (la fonction de cryptage intégrée suffit elle ou bien l’ajout d’un VPN ou je ne sais quoi est utile ?)
    Bien entendu, je ne télécharge que du légal en Torrent, cela va de soit 😀

    (je précise que je suis actuellement sous µtorrent)

  6. Je pense qu ‘ avant d ‘ arrivé a une “paix des braves ” , on va allez vers plus de crypto , plus de sécurisation certes terminé le DDL , vive le retour du P2P sécurisé

  7. Toujours aussi bon.
    Le plus étonnant c’est qu’on arrive a fermer des sites non-hebergé sur le sol américain [ cf mégaupload a hong kong ( il me semble )]
    cette loi n’est donc pas une loi qui touche les “État unis d’Amérique” mais bel et bien tout le monde …
    ce que je trouve “légèrement” scandaleux

  8. Y a deux images qui viennent de 9Gag, il suffit de voit le watermark. Le reste était présent sur l’Internet pendant la semaine, et l’est toujours mais est moins facilement trouvable.

    Ad viternam, je crois que ça veut dire “pour toujours”.

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    Dans mon sens, le téléchargement de médias, si on veut que les droits d’auteurs soient conservés, il faudrait faire une plateforme mondiale et bien présentée (!!!!!).

    Les maisons de disques, d’éditions et tout le bordel demandent des prix affolants, réduisent les artistes en esclavage et prennent une partie scandaleuse des bénéfices. Je me demande comment certains artistes peuvent vivre de cette façon… 🙁

    D’une certaine façon, je suis pour la conservation de droits d’auteur (la propriété intellectuelle). Attention, je vous voir venir les libristes purs, ne me faites pas dire ce que je n’ai pas dit: je suis libriste aussi mais parfois il faut accepter contribuer au développement de la chose. En tant qu’artiste (de formation), j’accepte de temps en temps donner des ressources pour une éventuelle amélioration par d’autres personnes, dans ce cas là, le fichier peut parcourir l’Internet, je m’en fous totalement: c’est pour votre plaisir. Mais dans d’autres temps, je n’accepte pas ceci. Pourquoi? C’est simple: je pourrais faire un contrat de malade, avec des revenus très bons mais je ne supporterais pas de voir mon idée se retrouver ailleurs en plus que mon contrat sans au moins m’en avertir ou demander mon autorisation, Les illustrateurs font ceci.

    SOPA, c’est de la merde, c’est une idée de merde et ça le restera. Si c’est une technique pour que l’on soit comme en 1984, elle est bien trouvée, mais ici, vous voyez, on est en 2012, le monde doit finir et non devenir une dictature. Big Brother n’a pas sa place ici, sur l’Internet et encore moins IRL. On veut conserver les droits d’auteurs? On veut faire payer les gens? D’accord, voici ma proposition:

    Une plateforme mondiale concurrente, dont le contenu est disponible partout. De plus, grâce à quelques petites évolutions et chipotages, on parviendra à matter des films pas chers en EXCELLENTE QUALITÉ d’image, sur sa nouvelle télé High-Tech (avec ce qu’ils sortent actuellement, c’est franchement attrayant) sur ordinateur et tablette. Les smartphones seront aussi de la partie, ne vous en faites pas, mais gare à vos yeux. On ne demande pas cher, l’équivalent de 5 ou 10€ par mois incorporée à la facture internet de votre FAI. On controlera que les FAI profitent pas de la situation et vous feront des tarifs internet de malade, car ils sont malins pour entuber les gens.
    C’est valable pour les musiques et les eBooks.

    Le montant permettra:
    – la conservation des droits d’auteurs
    – payer le petit café aux artistes
    – leur permettre d’entretenir leur matériel et nous sortir des choses plus grandioses.
    – et entretenir nos serveur et promettre de nouveaux services. (On demandera pas grand chose vu que c’est mondial, 3 ou 4€ sur 10€, je crois.

    J’oubliais! On ne censurera pas l’Internet restant car il est ce qu’il est, nous ne ferions pas les chacals, tout sera transparent. Le partage de nos ressources sera autorisé, mais pour la bonté de Dieu, aidez les artistes à nous vendre du rêve.

    Les majors finiront bien par s’écrouler un jour ou l’autre. Et je crois que l’idée pourrait séduire les artistes.

    Si quelqu’un est capable de mettre cette idée en pratique, il peut le faire, j’en serai ravi d’y contribuer 🙂
    Si je parviens à la mettre en place, je le ferai. Car pouvoir servir les gens, les instruire et les réveiller est mon plus grand rêve. Il ne faut pas détruire les autres pour être heureux, il suffit de détruire pour mieux reconstruire (une société coupe un arbre? Elle DOIT le replanter mais ailleurs.)

    “Pour toute chose acquise, il faut en donner une autre de la même valeur”
    Principe de l’échange équivalent. (je l’ai apprise dans FMA)

  9. C’est dommage que l’article ne mentionne pas le fait que Megaupload gagne de l’argent sur le dos des pirates et de l’industrie culturelle en vendant des forfaits premium et ne redistribuant rien.

    On dira ce qu’on veut sur Bittorent et compagnie, mais ces “services” restent gratuits moyennant une ou deux heures d’apprentissage au départ.

    Je reste convaincu qu’il y a une nuance un peu gênante entre pirater gratuitement et pirater en payant (!).

  10. “ad viternam” arf… Lâm, tu l’as fait exprès pour attirer les experts en troll sur l’orthographe ? ^^’

  11. @LeReilly ça me désole un peu que des gens mettent moins pour ce que tu as dis. Je partage entièrement ton point de vu. Au moins des sites comme ThePirateBay ont des idées sur le partage et se battent pour leur site. Là on a des divas qui sont largement aussi riche que vous critiquez et ils ne sont pas devenus riches grâce au contenu légal de megauplaod.
    Comptez le nombre de pub qu’il y avait sur leur page, le pop-up + les abos premium. Certes le principe en fait une plateforme censé être légal mais je trouve ça tout de même dommage de se faire autant d’argent sur le dos des autres, et surtout, que personne ne remette en cause ça, sous prétexte que le partage c’est cool.

    Pour résumer le partage c’est l’avenir, les abos premium devraient inspirés les majors et ils devraient aussi voir les revenus générés par un tel site. Quand on voit les richesses cumulés par les auteurs de megaupload, on se dit qu’au moins les artistes y laisseraient moins de plume.

    Enfin bon, j’ai juste l’impression que désormais une bonne partie des gens ne sera plus jamais prête à faire marche arrière et que tant que ce ne sera pas gratuit, même 5€ ça sera trop. Personnellement, quand je vois 10€ un abo spotify, je me dis que c’est juste un petit peu trop mais que ça avance, alors que pour une grande majorité, ça reste du vol…

  12. @ced je n’y connais rien donc ne me blâmer pas (je vous vois venir avec vos – rouge) le site wawa-mania est inaccessible pour cause de nombre d’utilisateur supérieurs au nombre max, c’est la première fois que je voit cela ici et c’est étonnant a cette heures la. Par ailleurs il me semble que c’est une technique utilisé par des hackeurs ( je pensais à anonymous ) que de surcharger les serveurs avec un nombres de connectés saturants les serveurs. Mais bon je n’y voit pas leurs intérêts donc comme je dit cela n’est que suppositions (hormis pour que fait que le site soit down pour cause de nombre d’utilisateur supérieurs au nombre max prévus)

  13. FBI a toujours était très discret et fermé, et il devrait y rester sans trop sortir de leur trou. Il ne faut pas croire, chez FBI ce sont des humains avec des faiblesses comme tout le monde comme leur service aussi d’ailleurs.
    S’il continu trop a ce la péter, sur tout hors de leurs territoire, ils vont se faire vite remballer. C’est fini le temps où tout était sous le contrôle d’un seul pays ou continent.

    PS : MegaUpload PAWAA (POWER) !

  14. Le plus triste c’est que c’est le cloud qui vient de se prendre un coup : si du jour au lendemain les serveurs peuvent disparaître et les données des utilisateurs irrémédiablement perdues… (et encore la prochaine étape sera sûrement de mettre en tôle lesdits utilisateurs …)

  15. ce qui me choque c’est qu’il n’y a aucune mention d’ACTA, projet de loi style traité de kyoto, chaque pays peut s’y joindre sur base volontaire et c’est équivalent voir pire que SOPA

  16. Salut hors sujet de ma part, je cherche un stage de 2 mois en réseaux et systèmes désespérément (il me reste 1mois) si vous avez des besoins dans ce sens dans votre entreprise merci de m envoyer un mail [email protected], merci d’avance. Je suis mobile sur toute la France et le stage est non rémunéré

  17. On ne peut pas appeler ça une victoire. Tout est dit dans cette phrase :
    “Finalement repoussée à une date ultérieure et une forme « allégée », ”
    En gros : comme d’hab on balance un gros poisson, tout le monde mort dedans, et au final on en fait une version moins agressive tout le monde va être content mais ce sera quand même une sacré saleté.
    A voir si on se laisse pas entuber par la suite.

  18. Nouveau, ouverture d’un “Bar-Tabac-PMU”, avec accés Wi-fi illimité…

    Quoi, on est pas sur “le bon coin”?!

  19. Il est affligeant de lire ce genre d’encart à la fin de la chronique :

    « Les Chroniques du Week End sont des réflexions de Lâm Hua sur la culture et l’industrie geek. Elles engagent les opinions de leur auteur et pas nécessairement celles de l’ensemble de la rédaction du JDG. »

    En effet, soit vous êtes d’accord avec son contenu éditorial et vous la publiez, soit vous ne l’êtes pas et vous ne le faites pas. Mais dans tous les cas, vous la fermez car c’est minable.

    Je n’ai jamais lu un journal qui se permette ce type de commentaire. Il faut assumer, les gars !

  20. Personnellement le jour où je trouverai en Suisse une offre de films, séries, documentaires et fichiers audio disponible instantanément, voire après un ou 2 jours. Comme je le faisais en ligne. Je serai prêt à payer un abonnement mensuel. Le piratage c’est mal, mais au lieu de le diaboliser, éduquer le consommateur et lui proposer un produit équivalent qui assure une redistribution des revenus équivalent c’est nettement mieux.

  21. Prendre un abonnement pour avoir accès à un service en plus je veux bien, par contre l’idée de licence globale…non. non si on entend par là l’achat d’un droit à pirater car là ce ne serait qu’un impôt de plus, or des impots de ce type on en a déjà une quantité non négligeable via les taxes sur les supports entre autres choses. Ca serait d’autant plus criticable qu’on voit bien qu’avec des offres légales crédibles ( les ventes de musique dématérialisée ont dépassé les ventes physiques aux USA l’an dernier par exemple) on voit bien que pondre un machin comme la licence globale (avec l’usine à gaz façon sacem pour la répartition qu’on verra forcément naitre) est probalement une fausse bonne idée.

  22. Un exemple simple et qui fonctionne très bien : Steam. Des promos tous les jours, des prix très inintéressants, une dématérialisation du produit, un endroit où trouver tout, un système de paiement facile, et une interface permettant de profiter de la communauté de potes gamer. C’est au final un système qui correspond au public, et qui fonctionne.

    J’attend quelquechose dans le genre (enfin qui donne moins l’impression d’avoir lancer 3 fois 3dsmax quand on l’allume ;p) pour la musique et les films.

    Les Majors veulent continuer à gagner du fric, comme depuis des années. C’est normal d’un côté, mais c’est un peu comme si les constructeurs de VHS se plaignaient de ne plus vendre … C’est une guerre du passé contre le futur.

  23. Ouais, super la licence globale, et chaque année on verra son montant “ré-évalué” comme les impôts… pfff, qu’ils crèvent tous la bouche ouverte, les vrais artistes gagnent leur vie sur scène, les ventes de cd sont vampirisées par les majors, au mieux, cela permet de faire connaitre un artiste… mais, ah ! il parait qu’il y a moyen de se faire connaitre autrement…. Internet ?!

  24. Citoyens du monde,

    Nous sommes Anonymous.

    Nous avons observé les événements récents, du contournement du Premier Amendement de la constitution américaine, de la légalisation et de la justification de la corruption politique, à l’aube d’une nouvelle lutte composée de millions de citoyens qui crient leur indignation envers ce détournement du système judiciaire, à la proposition même de la soi-disant “Stop Online Piracy Act”, ou SOPA, sans aucune préoccupation pour l’éthique, la morale, ou la responsabilité. Nous avons été témoins des récentes actions que ce gouvernement corporatocratique a prises et les moyens par lesquels il a justifié la fermeture de Megaupload, un site qui a servi, et continue à servir, comme moyen légitime de transférer des informations.

    Inutile de le dire, nous ne sommes pas satisfaits.

    Ces actions récentes s’opposent directement aux valeurs que nous défendons; que la liberté d’information ne doit jamais être violé et que le gouvernement existe pour servir la volonté du peuple, et non pas la volonté de l’élite financière.

    Ils ont déjà été prévenus que nous utiliseront la technologie dont nous disposons pour répondre à leur acte.

    Les entités législatives et les organisations gouvernementales, qui tentent d’imposer leurs lois sur ce qui n’est pas leur, se doivent de comprendre que nous sommes une entité souveraine au-delà de leur contrôle. Nous déclarons qu’Internet est indépendant de la tyrannie qu’ils cherchent à imposer.

    Ils affirment qu’il y a des problèmes entre nous qui ont besoin d’être résolus. Ils utilisent cela comme excuse pour envahir notre territoire. Ils ont tort.

    Nous créeons un monde où n’importe qui, n’importe où, peut exprimer ses croyances, quelles qu’elles soient, sans crainte d’être réduit au silence ou au conformisme.

    Leurs concepts juridiques de propriété, d’expression, d’identité, de mouvement et de contexte ne s’appliquent pas à nous. Elles sont toutes basées sur la matière, et elle n’a pas d’importance ici. Nous sommes une nation souveraine, et nous avons l’intention de rester ainsi.

    Rejoignez-nous, citoyens de la communauté mondiale. Vous êtes des nôtres.

    Connectez-vous sur irc.anonops.li:6697 (connection SSL) ou consultez http://www.anonops.com.

    Nous sommes Anonymous,
    Nous sommes légion,
    Nous n’oublions rien,
    Nous ne pardonnons rien.
    Attendez-nous !

  25. Peuple du monde libre

    Nous sommes Anonymous.

    Donc, vous voulez joindre Anonymous?

    Vous ne pouvez pas joindre Anonymous. Personne ne peut rejoindre Anonymous.
    Anonymous, n’est pas une organisation. Ce n’est pas un club, une parti ou même un mouvement.
    Il n’y a aucune charte, aucun manifeste, aucun frais d’adhésion. Anonymous a pas de leaders, pas de gourous, pas des idéologues.
    En faite, Anonymous n’a même pas une idéologie déterminée.

    Tout ce que nous sommes est les personnes qui voyagent sur ​​une courte distance ainsi que tout comme les navetteurs qui se rencontrent dans un bus ou un tram: Pour une brève période de temps, nous avons le même parcours, partagent un objectif commun, le but ou l’aversion. Et sur ce voyage ensemble, on peut changer le monde.

    Personne ne peut parler pour Anonymous. Personne ne peut dire: vous êtes, ou vous êtes pas. Vous-voulez toujours rejoindre Anonymous? Eh bien, vous l’êtes si vous voulez.

    Comment entrer en contact avec les autres?

    Anonymous a aucune infrastructure centralisée. Nous utilisons les installations existantes de l’Internet, notamment les réseaux sociaux, et nous sommes prêts à sauter sur la prochaine, si celle-ci semble compromise, est sous attaque, ou commence à nous ennuyer.

    Au moment d’écrire ces lignes, Facebook, Twitter et l’IRC semblent accueillir la congrégation la plus active. Mais cela peut changer à tout moment. Pourtant, ce sont probablement les meilleurs endroits pour commencer. Cherchez des termes comme “anonymous”, “anonops” et autres mots-clés qui pourraient être reliés à nos activités.

    Comment puis-je reconnaître les autres Anonymous?

    Nous venons de tous les lieux de la société: Nous sommes des étudiants, ouvriers, employés, chômeurs, nous soyons jeunes ou vieux, nous portons des vêtements intelligents ou des tapis, nous sommes hédonistes, les ascètes, les cavaliers de joie ou de militants. Nous venons de toutes les races, les pays et les éthnies. Nous sommes nombreux.

    Nous sommes vos voisins, vos collègues, votre coiffeur, votre chauffeurs de bus et de vos administrateurs réseau. Nous sommes les gars sur la rue avec la valise et la fille dans le bar que vous essayez de draguer. Nous sommes anonymes. Beaucoup d’entre nous aiment porter des masques de Guy Fawkes sur des démonstrations. Certains d’entre nous, même les montrer dans leurs photos de profil dans les réseaux sociaux. Cela aide à se reconnaître mutuellement.

    Avez-vous été infiltré?

    Si vous parlez à un autre Anonymous, vous ne saurez jamais qui il est. Il peut être un hacker, cracker, pirate, un agent, un espion, provocateur ou tout simplement le gars d’à côté. Ou sa fille. Il n’est pas illégal d’être Anonymous. N’est pas non plus qu’il est illégal de porter des masques de Guy Fawkes. Gardez cela à l’esprit. Si vous avez personnellement pas été impliqués dans des activités illégales, vous n’avez rien à craindre, peu importe à qui vous parlez, si vous avez fait, il est sage de ne pas en parler. A personne.

    Comment puis-je protéger ma vie privée?

    Inventer un alias, un pseudo, un pseudonyme … l’appeler comme vous voulez, simplement inventer quelque chose. Puis enregistrer un compte de messagerie dans ce nom à l’un des grands fournisseurs de messagerie. Utilisez cette adresse email pour vous inscrire sur Twitter, Facebook, comptes, etc. Assurez-vous d’effacer tous les cookies avant de commencer à utiliser votre nouvelle identité, ou mieux utiliser un navigateur Web différent pour Anonymous que pour vos autres activités.

    Si vous avez des besoins plus élevés de sécurité, de nous interroger sur le cryptage, la stéganographie, TOR, etc, Beaucoup d’entre nous savent comment les utiliser. Nous respecterons toujours votre besoin d’intimité. Nous ne vous demanderons jamais vos informations personnelles. Si nous le faisons, nous attendons pas à une réponse véridique. Et vous non plus.

    Quelle est la bonne chose à faire?

    La seule personne qui peut vous dire ce qui est bon pour vous, est vous-même. C’est aussi la seule personne que vous devriez suivre. Nous n’avons pas de dirigeants. Vous êtes également la seule personne responsable de vos actes. Faites si ce que vous pensez est juste. Ne pas faire si ce que vous pensez est faux.

    Combien d’Anonymous sommes nous?

    Nous sommes plus que vous pensez. Nous sommes plus que quiconque croit. Nous sommes nombreux. Très nombreux.

    Et vous êtes maintenant l’un d’entre nous. Bienvenue Anonymous.

    Nous sommes les combatant de la liberté d’internet.
    Nous sommes Anonymous.
    Nous sommes Légion.
    Nous ne pardonnons pas.
    Nous n’oublions pas.
    Attendez nous

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